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28/07/2017

"La farce des rythmes scolaires"

v-valeur-republique.jpgJ’ai déjà eu l’occasion de souligner ici en quoi la remise en cause de la réforme des rythmes scolaires va se révéler dommageable pour nos enfants….

Dans son éditorial de la semaine du journal "Marianne", Jacques Julliard, pourtant connu pour sa modération, n’y va pas par quatre chemins pour dénoncer dans une tribune intitulée "Cette farce des rythmes scolaires", l’attitude de ceux (ministre, enseignants, élus locaux, parents ‘élèves,…) qui veulent aujourd’hui remettre les enfants à la semaine des 4 jours (voir l'article)

Citations :

"Les petits Français sont les derniers de la classe européenne, en termes de fréquentation de l'école : 144 jours par an contre 221 jours de vacances et de jours fériés…"

"A titre symbolique, ce retour en arrière sur les rythmes scolaires marque le renoncement de la France à demeurer une grande nation intellectuelle, au profit des activités du tourisme, du bronze-cul et des vacances familiales. Une des nations piliers du savoir et de la culture à l'échelle planétaire se transforme tout doucement en un peuple de larbins et de gendarmes de Saint-Tropez… "

Triste réalité !

28/06/2017

Rythmes scolaires : le Ministre de l'Education nationale prône le libéralisme

Education nationale, rythmes scolaires, semaine de quatre jours, quatre jours et demi, égalité des chancesAuditionné ce jour au Sénat au sujet des rythmes scolaires, Jean-Michel BLANQUER, Ministre de l'Education nationale, a mis en avant une position très libérale et justifié la teneur du décret paru ce jour sur cette question.

Les communes et communautés de communes pourront en 2018 et pour certaines dès la rentrée 2017, faire comme elles l'entendent en ce qui concerne l'organisation de la semaine scolaire à 4 jours ou 4 jours et demi.

"Les situations sont diverses", a-t-il indiqué, "les moyens disponibles ne sont pas identiques", "les avis des parents et enseignants peuvent varier" et dans ces conditions le Ministre laisse aux collectivités la liberté de choisir.

Lors de cette audition au Sénat, de nombreux sénateurs, relayant les préoccupations du terrain ou mettant en avant les risques et insuffisances de la semaine à 4 jours (la France était jusqu'en 2013 le seul pays d'Europe à 4 jours d'école par semaine et on sait les résultats inquiétants de ce système !), ont demandé au Ministre si, à son avis, le retour en arrière préconisé par ce gouvernement allait servir l'intérêt des enfants et permettre de favoriser l'égalité des chances dans le système éducatif.

Le Ministre ne s'est pas clairement exprimé en réponse à cette question pourtant majeure !

Il a préféré mettre en avant la logique libérale de la méthode en évoquant la liberté donnée aux élus de s'organiser commune par commune.

On sait pourtant que les moyens des communes n'étant pas les mêmes, on va dans une telle compétition assister à une perte d'égalité entre les écoles de la République.

Les enfants de la République ne seront pas tous servis à même niveau de qualité...

Attention danger !

Education nationale, rythmes scolaires, semaine de quatre jours, quatre jours et demi, égalité des chancesAudition du Ministre de l'Education nationale au Sénat, le 28 juin 2017

27/05/2014

L’école en milieu rural : public et privé à égalité, coopération réussie à La Martyre-Ploudiry

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Je tiens à saluer le travail collaboratif engagé par les écoles de La Martyre et de Ploudiry, deux communes de mon canton rural.
La coopération engagée depuis un certain nombre d’années, par les communes dites « du Plateau », donne l’illustration de ce que peut être une coopération réussie en milieu rural, comme le montre cet article paru hier dans le journal Ouest-France.

Lire l'article "Public et privé à égalité à La Martyre-Ploudiry".

11/02/2014

Retour d’expériences sur les rythmes scolaires, à Pont-de-Buis

L’UESR a organisé, vendredi 7 février 2014, une réunion d’échange et de retour d’expériences sur les rythmes scolaires.

UESR_PdB_14.jpgUESR_PdB_1.jpgUESR_PdB_12.jpgUESR_PdB_4.jpgUESR_PdB_9.jpgUESR_PdB_13.jpg

Ayant mis en place la réforme lors de la rentrée passée, six élus ont apporté leurs témoignages : Gilbert MONFORT et Brigitte SIELLER à Rosporden, Andréa SAVARY à Milizac, Marc SAWICKI et Yann GUEVEL à Brest et Roger MELLOUËT à Pont-de-Buis.

J’ai pour ma part animé cet échange avec les participants. Il s’est avéré relativement complet dans les questions abordées, allant des raisons politiques ayant motivés ces élus à appliquer cette réforme dès septembre 2013 aux conditions pratiques dans lesquelles ils l’ont mis en place (concertation, organisation horaire, recrutement des intervenants, ajustements opérés).

Chacun a pu dresser un rapide bilan qui s’est avéré très utile pour les participants. Les conseils de ces élus « précurseurs » ont été très appréciés par ceux qui préparent l’application en 2014.

 

Photos : Jean-Yves Cabon.

03/12/2013

Marcel Rufo : un œil très averti sur la réforme des rythmes scolaires

Sans titre.jpgLa mission commune d’information créée au Sénat sur la réforme des rythmes scolaires, dont je fais partie, auditionnait ce mardi 3 décembre, M. Marcel Rufo, pédopsychiatre, chef de service à l’hôpital Sainte-Marguerite, à Marseille.

Chacun connaît le talent et les connaissances scientifiques de Marcel Rufo.

Les membres de la commission n’ont pas été déçus, effectivement, de cette audition tout à fait intéressante sur les questions liées à la réforme des rythmes scolaires.

Dans son langage marseillais, fleuri et bien connu, Marcel Rufo a dressé un tableau réaliste s’agissant des insuffisances de notre système éducatif actuel et, en particulier, de la façon dont nos jeunes enfants sont insérés très tôt dans un carcan éducatif laissant peu de place à l’initiative, à la créativité, à la découverte et à l’expression de soi.

Marcel Rufo est, comme on le sait, favorable à la mise en place des rythmes scolaires, mais il aurait préféré, lui aussi, que la demi-journée de classe supplémentaire soit placée plutôt le samedi que le mercredi matin.

Parmi les formules utilisées par Marcel Rufo, j’ai retenu les suivantes :

- « Il nous faut être le monde à l’école et l’école dans le monde. »

- « Il faut créer un espace transversal pour la réussite de ces nouveaux rythmes en développant localement une alliance objective entre tous les partenaires. »

- « La créativité apparaît beaucoup plus forte dans la ruralité, et ceci contrairement à ce qu’on pouvait penser. »

- « Cette réforme c’est, en quelque sorte, la revanche des Girondins sur les Jacobins. »

- Enfin, concernant le constat parfois entendu de la part des familles ou dans les rangs de manifestants comme quoi les « enfants sont fatigués », Marcel Rufo a eu quelques mots assez durs concernant l’encadrement et les familles. Il a notamment indiqué que si les enfants sont fatigués après ¾ d’heure de théâtre, c’est qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans le système familial ou social.

18/11/2013

RYTHMES SCOLAIRES : La tribune des maires du Finistère ayant mis en place la réforme.

Accéder à la tribune des maires UESR.

arton207-fef71.jpgComme 4 000 autres communes françaises, les communes finistériennes dont nous sommes les maires ont choisi de mettre en place la réforme des rythmes scolaires dès cette rentrée 2013. Nous avons pour cela cherché à associer au mieux tous les partenaires éducatifs : enseignants, parents, directeurs d’école, associations… Après 10 semaines de mise en œuvre concrète de cette réforme, nous tenons à témoigner de la mise en route réussie de la réforme dans nos communes.

On sait qu’au-delà d’un simple changement de rythme et d’un retour à 4,5 jours d’école, il s’agit à travers cette réforme de réduire des journées trop longues pour les enfants et de mettre en place des nouveaux temps périscolaires. C’est d’abord un enjeu éducatif qui nous mobilise tous pour un objectif : la réussite et l’épanouissement de nos enfants. Cet enjeu va au-delà des modalités pratiques de l’application de cette réforme. Des modalités pratiques qui, nous le vivons au quotidien, nécessitent au départ dynamisme et créativité.

Nous comprenons que les conséquences de cette réforme pour chacune des parties concernées puissent interroger et susciter le débat. Dans toutes nos communes nous avons écouté, échangé et partagé. Nous poursuivons ensemble ce travail car nos projets éducatifs locaux sont par nature évolutifs et vivants. Nous poursuivons ce travail pour faire partager à tous le bien-fondé de cette réforme.

Cette réforme change les habitudes et demande à tous de s’adapter. Mais quand l’enjeu est l’intérêt de l’enfant, et qu’en plus il existe un large consensus parmi les spécialistes, nous estimons que notre responsabilité d’élu est d’agir et de construire.

Après deux mois de mise en œuvre, il reste bien sûr des ajustements à opérer et ceci en concertation avec tous les acteurs de l’éducation. Vouloir tirer un bilan au bout de deux mois alors que les changements sont si profonds n’a pas de sens. Une réforme se construit forcément dans le temps, on ne réforme pas structurellement notre système éducatif en quelques semaines. Notre volonté, c’est d’abord de permettre le bien-être des enfants, leur offrir les conditions d’un meilleur apprentissage à l’école et l’ouverture à de nouvelles activités culturelles, sportives, et de découvertes.

Le retour à la semaine de 4 jours et demi de classe (comme c’était le cas avant 2008) donne à nos enfants des chances améliorées pour préparer leur avenir. Il nous faut dès lors travailler dans la sérénité pour la réussite de tous.

      LES MAIRES SIGNATAIRES :

Roger MELLOUET (Pont-de-Buis), François CUILLANDRE (Brest), Alain QUEFFELEC (Guipavas), Yohann NEDELEC (Le Relecq-Kerhuon), Jacqueline DONVAL (Audierne), Pierre PLOUZENNEC (Plozevet), Gilbert MONFORT (Rosporden), Fanch GUIAVARC’H (Milizac), Jacques JULOUX (Clohars), Jean LOAËC (Pleuven), Marie-Claude MORVAN (Hanvec), Jean-François JAOUANET (La Roche-Maurice), Jean-Luc FICHET (Lanmeur), André PRIGENT (Plougonven), Yvon ABIVEN (Saint-Thégonnec), René FILY (Saint-Martin-des-Champs), Thierry PIRIOU (Pleyber-Christ).

12/09/2013

La refondation de l'école fait sa rentrée à LA ROCHE

François marc,rythmes scolaires,la roche mauriceCet après midi, je suis allé en visite à l'école de LA ROCHE MAURICE pour voir comment la nouvelle Loi sur les Rythmes scolaires avait été mise en œuvre.

Dominique OLAYA et Françoise HUMILY, deux Adjointes au Maire en charge de ce projet ont expliqué les nouveaux rythmes scolaires pour les enfants.

A noter que 95% des élèves de LA ROCHE y participent. Une semaine après la rentrée, chaque animateur a trouvé son rythme. Les enfants sont ravis des activités périscolaires proposées : expression corporelle, ateliers manuels, de sports collectifs, de cuisine, de science...

J'ai le sentiment que cette réforme était pertinente et que les jeunes enfants vont en tirer bénéfice.