Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/07/2016

Réduire l'exposition des travailleurs agricoles aux pesticides

8867305.jpgAméliorer les connaissances, renforcer la culture de la prévention, renforcer le conseil à l’utilisation, renforcer la formation initiale et professionnelle, réduire les expositions

Le Gouvernement s'engage à divers niveaux pour réduire l’exposition aux pesticides des travailleurs agricoles.

Dans le Finistère, le nombre de personnes travaillant dans l’agriculture est important. Les exploitations agricoles, les unités de transformation, les centres de recherche, les services pour l'agriculture emploient en effet 60 000 personnes, soit proportionnellement deux fois plus que dans les autres régions françaises. Ces engagements gouvernementaux résonnent donc de manière particulière dans notre département.

Voir les actions conduites par le Gouvernement s’agissant de l’exposition aux pesticides des personnes travaillant dans l’agriculture.

+ d'info : substitution-cmr.fr, plate-forme destinée à tous les professionnels et acteurs de la prévention qui souhaitent engager une démarche de substitution des substances chimiques cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction (CMR) dans leur établissement.

26/04/2016

Hé oh la gauche : événement réussi...

françois marc,hé oh la gauche,stéphane le foll

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     La réunion de travail organisée à PARIS ce 25 avril sur le thème "Hé oh la gauche" a fait salle comble et permis un échange utile sur les avancées sociales, économiques et environnementales depuis 2012.

Cet événement porteur d'un esprit de bienveillance à l'égard des gouvernants a paru dérouter quelques observateurs peu habitués à s'extraire d'un registre faisant trop systématiquement la part belle au dénigrement.

Événement réussi donc qui a donné tort à ceux des commentateurs qui s'étaient crus autorisés à parler par avance d'une "pathétique initiative" de Stéphane LE FOLL !

15/03/2016

Crise agricole : L’Europe évolue !

13834130.jpgFace à la gravité de la crise agricole, l’Europe semble prendre conscience de la nécessité de rétablir un équilibre indispensable entre l’offre et la demande.

Les engagements annoncés hier à Bruxelles par le commissaire Phil HOGAN devant les 28 ministres de l'agriculture laissent penser que la voix de la France a été entendue.

De nature à protéger les agriculteurs contre la chute des prix, ces mesures concrètes pour limiter la surproduction vont évidemment dans le bon sens. Ces mesures sont également le signe que l’Europe reconnaît l’erreur qu’a pu être la suppression des quotas laitiers. La politique de libéralisation à tout-va trouverait-elle aujourd’hui ses limites ? On peut le penser…

Que la Commission européenne ait donné un accord de principe à la France pour expérimenter l’étiquetage de l’origine des viandes et du lait dans les produits transformés est également une très bonne chose.

Les propositions françaises, partagées par une majorité d’États membres, ont été entendues.

Rompant avec sa posture des dernières années et dérogeant d’une certaine manière au droit de la concurrence, la Commission européenne a notamment pris les engagements suivants :

  • - Doublement des plafonds d’intervention pour la poudre de lait et le beurre.
  • - Engagement de remettre en place dans l'année des mesures de stockage privé pour le porc.
  • - Mise en place d’un observatoire sur les viandes bovines et porcines.
  • - Proposition d’un nouvel outil européen de garantie pour couvrir les risques financiers pris par les entreprises, afin de favoriser l'export.
  • - Aide à l’investissement dans des projets innovants ou structurants de la banque européenne d'investissement (BEI) aux agriculteurs et aux entreprises.

+ d'info :

"Crise de l’élevage : l’Europe décide de mesures concrètes pour limiter la surproduction".

29/02/2016

Pour diminuer les charges : les CUMA ont du bon !

FNCUMA.gifA l’heure où le secteur agricole s’active à traiter la question de la réduction drastique des charges, je relève avec intérêt cet article publié dans la revue "Terra" du 27 février 2016 et intitulé "Les Cuma observatrices et actrices dans la crise agricole" (lire l’article).

Regroupant des agriculteurs qui investissent ensemble dans du matériel et s’organisent pour utiliser ces équipements sur leur exploitation, les Coopératives d’Utilisation de Matériel Agricole (CUMA) rencontrent aujourd’hui un certain succès.

A juste titre, l’article rappelle combien le contexte actuel "oblige les agriculteurs à se poser la question de l'investissement matériel, son coût, et l'opportunité de le partager." Dans un secteur économique où la diminution de charges structurelles doit être accélérée, ces mutualisations dans l’achat du matériel (l’investissement en machinisme s’avère souvent extrêmement lourd) participe d’une stratégie de "bon sens", de "bon sens paysan" peut-on même dire !

Dans le milieu agricole et rural, les CUMA jouent de ce fait un rôle important dans la mise en place de démarches de développement durable. Il était donc bien normal qu’elles aussi, bénéficient du dispositif de "suramortissement" issu de la loi Macron.

S’agissant des baisses de charges pour l’agriculture, il est par ailleurs opportun de ne pas ignorer l’action engagée par les Pouvoirs Publics. Depuis le début de la crise en 2015, c’est une baisse structurelle cumulée de charges personnelles des agriculteurs de 720 M€ qui a été décidée. Le total des allègements de charges pour l’ensemble du secteur (production, transformation et services), hors aides d’urgence, atteindra 5,1 milliards d’euros en 2017, contre 2 milliards d’euros en 2012. Au total, sous le quinquennat de François Hollande, le secteur aura bénéficié de plus de 3 milliards d’allègements de charges supplémentaires.

23/02/2016

L’agriculture au cœur des préoccupations en France et en Europe

ofrtp-france-agriculteurs-le-foll.jpgLa France est un poids lourd de la production agricole en Europe. Les récentes données d’Eurostat montrent bien qu’avec 18% de la production agricole, la France reste la première puissance agricole européenne, devant l'Allemagne et l'Italie.

C’est d’ailleurs en ce sens que Pierre Moscovici, commissaire européen aux Affaires économiques, a assuré que le traité de libre-échange transatlantique (Tafta), actuellement en négociations avec les États-Unis, ne serait adopté que s'il était "favorable" à l'agriculture européenne (dépêche afp).

C’est également pour préserver ce pilier de l’économie bretonne que le plan porcin breton de 30 millions d’euros a été signé hier entre l’État et la Région. Au travers du triplement du niveau des interventions régionales, il s’agit bien de redresser une filière clé pour nos territoires, en l’aidant à se réorganiser et se moderniser.

+ d'info : Rapport 2015 d’Eurostat, publié le 18.02.16

27/01/2016

Plan de soutien à l'élevage : des aides supplémentaires bienvenues

françois marc,sénateur,finistère,bretagne,territoire,crise agricole,éleveurs porcins,op,stéphane le foll,ministre,plan de soutien,socialiste,rallonge,ue,europeNul n’ignore aujourd’hui la situation très difficile de l’agriculture en France et particulièrement en Bretagne.

En ce début janvier, j’avais pu rappeler l’importance des mesures mises en œuvre dans le cadre du Plan de soutien à l'élevage.

Des mesures supplémentaires viennent d’être annoncées par Stéphane LE FOLL pour améliorer encore, par des moyens nouveaux, le Plan de soutien.

L’évolution du Ministre au sujet des règles d’étiquetage était souhaitée. Au risque d’indisposer l’Europe, l’obligation d’étiquetage "France" répond à une légitime attente.

En tant que sénateur, j’avais plaidé dans cette direction auprès du gouvernement et je me réjouis donc de cette évolution dans le sens souhaitable.

Par ailleurs, le Ministre a souligné l’avancée que représente le projet de fusion de cinq groupements de producteurs de porcs dans l’Ouest.

Dans le contexte de marché actuel, ce rassemblement des forces est une nécessité et je salue pour ma part la volonté d’union ainsi manifestée dans la profession. Ce sera-là un atout pour pouvoir peser plus effacement face à la transformation et à la distribution.

Ce sur le même sujet

03/11/2015

Agriculteurs : vers la bonne stratégie !

porc-crab-chambre-regionale-agriculture-bretagne-690x400.jpgJe me réjouis de voir que la Chambre régionale d’agriculture de Bretagne (Crab) considère que les démarches collectives sont "désormais incontournables".

Comme l’indique le journal "Paysan Breton" du 23 octobre dernier, la Crab exhorte en effet les représentants des groupements de producteurs à "dépasser des clivages stériles, à se grouper dans l’intérêt des éleveurs, pour peser face à un aval concentré et une distribution présente dans l’abattage et qui compte les points". Voilà à mon sens la bonne stratégie !

J’ai indiqué depuis plusieurs années être justement partisan d’une stratégie de regroupement des agriculteurs au sein d’ "OP" fortes (Organisations de Producteurs), pour peser davantage face aux grandes centrales d’achats. Face à l’extrême tension des négociations commerciales au sein de la filière agricole, il est impératif que les producteurs se regroupent sous des bannières communes dans des groupements de producteurs de très grande envergure. C’est la seule manière de pouvoir discuter d’égal à égal avec la grande distribution.

Quelques-unes de mes démarches relatives aux "OP fortes" : 

16/07/2015

Au Sénat : la conférence agricole a surtout été marquée par l’excellente prestation du ministre S. Le Foll

FullSizeRender.jpgLa situation de nombreux éleveurs français (porc, lait, viande) est aujourd’hui plus qu’inquiétante du fait d’une baisse insupportable des revenus. J’ai déjà eu l’occasion d’intervenir auprès du gouvernement ces derniers mois sur le sujet sensible de la baisse des prix agricoles (voir ma QE et la réponse) et ces dernières semaines la crise n’a fait qu’empirer.

Désireuse de se saisir de ce dossier sensible, la majorité sénatoriale "Les Républicains" avait souhaité organiser en toute hâte ce jeudi 16 juillet une "conférence agricole" : tous les acteurs économiques (agriculteurs, transformateurs, distributeurs) ont été invités à être présents et à s’exprimer au Sénat durant quatre heures.

L’organisation de cette manifestation avait dès le départ – et on peut le regretter – pris une tournure très politique. En effet, le communiqué des sénateurs de droite annonçant l’évènement (AFP 10.07.15) attaquait directement le gouvernement en parlant de sa "coupable inaction" ! Pire, le ministre S. Le Foll, principal acteur concerné sur le sujet de la politique agricole, n’avait été convié que suite à sa demande, et pour la dernière heure de la conférence seulement !

Au cours des échanges auxquels j’ai participé, chacun a pu donner son appréciation de la situation dans nos communes rurales…

Mais ce que je retiens pour ma part de cette conférence, c’est la brillante intervention du ministre S. Le Foll, qui a apporté la démonstration d’une parfaite maitrise du sujet et d’une grande pugnacité dans la conduite des actions visant à redresser la situation et à contraindre tous les acteurs de la filière "aval" à agir d’urgence sur les prix.

De nombreuses actions sont engagées : cellules de crise dans les départements depuis février 2015, protocole d’engagement sur les prix du 17 juin 2015, demande d’une meilleure régulation européenne, transparence dans les filières (le rapport du médiateur sera rendu le 17 juillet et sera communiqué à tous) etc.

Tous les acteurs économiques présents à cette conférence ont reconnu l’extrême mobilisation du ministre S. Le Foll pour aider les agriculteurs dans cette situation conjoncturelle calamiteuse.