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13/09/2013

Budget 2014 : une étape nécessaire pour l'assainissement de nos comptes publics

François Marc, budget 2014Le quinquennat de François HOLLANDE s'est engagé dans un contexte budgétaire des plus calamiteux. L'héritage très lourd comporte notamment un endettement de plus de 80 milliards d'euros annuels. Il s'agira donc tout au long de ce quinquennat de redresser nos finances publiques de manière à permettre aux jeunes générations d'hériter demain d'une situation plus saine.

Le budget 2014 s'inscrit dans cette perspective : il permet de poursuivre dans la trajectoire d'assainissement annoncé jusqu'en 2017, de stabiliser la dette et en même temps de créer une relance de l'économie en faveur de l'emploi. Il est aussi à noter que la France est aujourd'hui après dix ans de gestion calamiteuse des gouvernements précédents dans une situation très médiocre en matière de compétitivité de ses entreprises. Toutes les analyses comparatives le disent mois après mois.

Avec le dispositif CICE voté par le Parlement il y a quelques mois, notre pays est aujourd'hui en mesure de rattraper une partie de son retard. Le budget 2014 permet justement la mise en œuvre de ce dispositif qui doit diminuer les charges des entreprises de 20 milliards à horizon 2016.

Il est enfin à noter que comme s'y était engagé le Président de la République, le budget 2014 comportera un ensemble d'efforts, principalement orientés sur l'économie de dépenses à hauteur d'une 15aine de milliards alors que la fiscalité ne comportera pas d'augmentation sensible. Ce sont les dépenses et non les recettes qui sont mises à contribution pour assainir nos finances publiques et ceci à hauteur de 80% contre 20% pour les recettes.

A la lumière de tous ces éléments, on peut considérer que ce budget vise à la fois un assainissement de nos finances (on en a bien besoin), une amélioration sensible de la compétitivité du pays, mais également la préservation des secteurs les plus essentiels à notre République à savoir l'éducation, la justice et la sécurité.

Le budget 2014 ne sera pas un budget facile... Mais il contribuera me semble-t-il à préparer l'avenir dans un esprit de responsabilité et avec le sens de la justice.

30/07/2013

GAD à Lampaul-Guimiliau : La fermeture serait une catastrophe.

françois marc,gad,lampaul-guimiliauLa fermeture de l’abattoir GAD à Lampaul-Guimiliau créerait un énorme traumatisme social et ceci justifie une mobilisation générale en faveur de ce dossier. 850 emplois sont en jeu, sans compter les emplois indirects.

Au-delà de ce traumatisme social que la chute de cette entreprise pourrait provoquer pour ces travailleurs privés de leur emploi, et leurs familles, il faut également examiner les conséquences économiques pour l’ensemble de la filière porcine et le nord-Finistère.

Dans la chaîne de valeur globale de la filière porcine, l'abattoir est un maillon intermédiaire capital. Supprimer ce maillon à Lampaul-Guimiliau provoquerait des dommages considérables pour la filière porcine finistérienne.

A cet égard, il est indispensable de se rappeler quelques réalités, sur la base de données chiffrées.

Les statistiques d' « Uniporc Ouest » couvrent le Grand Ouest et le Nord de la France (consulter les données).

Au sein de ce vaste périmètre « Grand Ouest et Nord de la France », le Finistère produit aujourd’hui plus du quart (25,3%) des porcs de la production totale et y réalise 15,3% de l’abattage.

Si le Finistère devait perdre l’abattoir GAD, le taux d’abattage passerait de 15,3% à 10% pour une production maintenue à 25,3%.

Le déséquilibre serait donc très nettement accentué !

S’agissant du département du Morbihan, où se trouve l’abattoir GAD de Josselin, la production de porcs pèse 10,5% dans la zone « Uniporc Ouest » tandis que l’abattage porte sur 12,3% de la capacité totale.

Une décision qui conduirait à restreindre fortement le poids de ce maillon essentiel dans le Finistère serait, on peut le redouter, porteuse de très graves dommages à moyen et long terme sur l’ensemble de l’Economie agricole du département. Veiller à la préservation des abattoirs de porcs en Finistère procède par conséquent d’une volonté d’équilibre de l’aménagement du territoire breton.

24/07/2013

NON, LA FERMETURE DE GAD N’EST PAS INELUCTABLE

lampaul-guimiliau-29-labattoir-gad-fermerait-le-20-aout_i117864.jpgEn lisant un quotidien régional ce matin, j’ai sursauté à la lecture d’un article consacré à la filière agroalimentaire bretonne.

Le journaliste pose clairement la question ainsi à son interlocuteur : « la fermeture de Gad est-elle seulement due à la baisse de la production porcine ? »

Dans l’esprit de ce journaliste, les choses sont donc déjà acquises : Gad va fermer…

J’ai, pour ma part, un point de vue différent car il me semble que d’ici au 21 août, date de la décision du Tribunal de Commerce de Rennes, il reste encore un peu de temps pour rechercher une solution alternative qui préserve les 850 emplois du site de Lampaul-Guimillau.

Dans un courrier que j’ai adressé dès le 7 juillet au Président du Tribunal de Commerce de Rennes, j’ai indiqué que la production porcine du Finistère est supérieure à la capacité d’abattage actuelle. C’est dire que la fermeture d’un abattoir n’a aucun sens du point de vue de l’économie du territoire. Tout doit donc être entrepris pour qu’une solution alternative soit mise sur pied et que l’on puisse, en préservant cet abattoir, sauvegarder durablement le bassin de production du Nord Finistère, considéré comme le plus performant en France.

La balle est dans le camp des décideurs économiques, et j’espère pour ma part qu’une solution sera trouvée dans les trois semaines à venir.

La fin des restitutions européennes met la filière poulet finistérienne en danger

On savait depuis de nombreuses années que les restitutions européennes aux exportations de poulet allaient s’arrêter un jour. On voit d’ailleurs sur le graphique ci-dessous que les restitutions, qui représentaient 50 % de la PAC en 1980, ne représentent plus que 1 % ces dernières années (en rouge). La fin de ce programme était annoncée.

L’évolution de la structure de la PAC puis 30 ans PAC.png

 

Ce qui a surpris, c’est la brutalité avec laquelle la Commission européenne de M. Barroso a fait cette proposition de suppression, qui a été agréée par une courte majorité de pays. Il me semble que toutes les voies de recours doivent être exploitées au plus vite car faute d’une remise en question de cette décision, c’est toute la filière poulet du Finistère qui risque de souffrir de façon très inquiétante.

11/07/2013

La France, fer de lance contre la spéculation financière sur les matières premières agricoles

000148067_5.jpgJe me réjouis des engagements de la France dans la lutte contre la spéculation financière sur les matières premières agricoles. Pierre MOSCOVICI, Ministre de l’économie et finances et Stéphane LE FOLL, Ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire, et de la forêt, se sont en effet très récemment exprimé à ce sujet dans le journal « La Croix ».

Le marché des matières premières est constitué de deux strates.

- Il y a d’abord les marchés « physiques » de matières premières, qui devraient être plus régulés par la refonte des dispositifs européens d’intervention prévus dans le cadre de la réforme de la PAC.

- Il y a ensuite les marchés d’instruments dérivés qui se prêtent à d’opaques manipulations et s’exposent à une volatilité extrême des cours des matières agricoles.

A travers le projet de loi de séparation et de régulation des activités bancaires, c’est sur ce volet de la financiarisation croissante des marchés des matières premières que le France a décidé d’agir. L’objectif est de lutter contre la spéculation financière sur les matières premières agricoles qui pénalise dangereusement tant les populations qui peinent à se nourrir que les filières agricoles, véritablement dépendantes du cours des entrants.

Au sénat, j’avais contribué à faire avancer ce texte en défendant un amendement ayant pour effet de dissuader les actions de spéculation sur les matières premières agricoles.

Les nouveaux outils de régulation et de contrôle contenus dans ce texte et auxquels les banques devront se conformer, entrent donc en vigueur.

Quand on sait que la volatilité des cours des matières premières est également à l’origine de la crise rencontrée par la filière porcine, on peut au moins être rassuré sur la volonté de régulation que l’on déploie aujourd’hui dans ce domaine.

04/07/2013

Evitons les deux excès inverses que sont le laxisme et l’austérité.

DG20130704-02-financespubliques-marc.jpgCliquer sur la photo pour voir la vidéo.

Le débat d'orientation des finances publiques (DOFP) est le rendez-vous budgétaire du début de l'été. Il permet au Gouvernement de présenter le cadrage des projets de loi de finances (et de financement de la sécurité sociale) qui seront déposés à l'automne. Comme en 2011 et en 2012, il s’inscrit dans un contexte d’extrême fragilité des finances publiques de la France.


En tant que rapporteur général de la Commission des finances, je me suis exprimé dans le cadre du DOFP, jeudi 4 juillet 2013, en séance public.

Dans une conjoncture économique très déprimée, en Europe et dans le reste du monde, procéder au redressement de nos comptes publics est extrêmement délicat. J’ai rappelé que pour mener à bien cette tâche, il est toutefois nécessaire d’éviter deux excès inverses : le laxisme et l’austérité.


- Le laxisme mettrait en cause notre crédibilité et nos engagements européens et reporterait une fois de plus la charge de l’ajustement sur les générations futures.


- L’austérité favoriserait une récession qui nuirait en retour à notre capacité à redresser nos comptes publics et à la reprise attendue en 2014.

La filière porcine dans l’impasse ?

Télécharger le communiqué de presse

 

françois marc,agroalimentaire,gad

Cliquer sur la photo pour voir la vidéo.


Le sénateur François MARC a interrogé ce jour Guillaume GAROT, Ministre délégué en charge de l'agroalimentaire sur l’impasse dans laquelle se trouve la filière porcine française (séance des Questions d'actualité au Gouvernement du jeudi après-midi).

Si les industries agroalimentaires (IAA) se sont jusqu’alors caractérisées par une certaine robustesse, elles traversent depuis 10 ans une mauvaise passe. Les difficultés s'accumulent et ceci se traduit de manière dramatique dans les zones à forte production animale, comme en Bretagne, considérée jusqu'alors comme le fer de lance de l'agroalimentaire français.

Les difficultés de la filière volaille (dépôt de bilan du Groupe DOUX en 2012), de la filière saumon (fermeture annoncée de Marine Harvest), de la filière légumes (fermeture annoncée de Boutet Nicolas) plongent plusieurs milliers de travailleurs du secteur agroalimentaire et leur famille dans la plus grande détresse.

S’agissant de la filière porcine (secteur crucial pour le territoire), l’inquiétante perspective d’une mise en liquidation au cours de l’été de l’entreprise GAD pourrait conduire à près d’un millier de licenciements dans le Finistère.

Etant donné le degré de gravité du dossier, François MARC a interpellé le Ministre sur trois questions brûlantes :

  1. Pourquoi faire plus de 1 000 km pour aller abattre des porcs en Allemagne plutôt qu'en France ?
  2. Qu'a-t-on fait depuis 10 ans pour mieux réguler les salaires des travailleurs en Europe ?
  3. Pourquoi la filière agroalimentaire française et porcine en particulier a-t-elle tant tardé à entreprendre la nécessaire modernisation de l'appareil productif ? 

Dans sa réponse, le Ministre a rappelé les dispositions du plan que le gouvernement met en place pour favoriser une vraie politique de filière et son urgente et nécessaire restructuration.

En particulier, il a indiqué que le Contrat de filière alimentaire signé le 19 juin dernier par l’Etat, la région et toute la filière serait mis en œuvre sans tarder dans le Finistère.

Enfin, il a réaffirmé l’entière mobilisation du gouvernement pour sauvegarder un maximum d’emplois en proposant des solutions réalistes, concrètes et durables.

02/07/2013

En 2012, il y a eu un déficit de 87 milliards d’euros. Il faut le ramener à zéro.


 

J’étais hier l’invité sur Public Sénat de l’émission « Le 22h ».

L’entretien avait pour objet de revenir sur les propos du Président de la république au sujet du plan de diminution de la dépense publique.

En 2012, il y a eu un déficit de 87 milliards d’euros. Il faut le ramener à zéro. La politique de sérieux budgétaire menée par la France depuis juin commence à porter ses fruits : La souveraineté et la crédibilité de la France au niveau européen sont préservées sans pour autant sacrifier le retour de la croissance.

A partir de 2014, c’est un effort porté sur les dépenses qui va être entrepris, de manière juste et partagée, sur une base de confiance retrouvée.

Jeudi, nous débattrons au sénat de l'orientation des finances publiques, l’occasion de faire le point sur les grands équilibres des comptes de la Nation. L’occasion également de donner aux parlementaires des éléments d’appréciation sur les finances publiques et sur la manière dont il est possible de sortir le pays de l’ornière dans laquelle il a été laissé.

Rappelons que la dette publique a augmenté de 600 milliards d’euros en 5 ans, que le déficit structurel s’est creusé de 1,8 point de PIB durant le précédent quinquennat et que les dépenses publiques ont dérapé en moyenne de 2 % par an ! En 5 ans, c’est une explosion de la dépense publique de 170 milliards que l’ancienne majorité a généré à travers ses choix fiscaux (avantageux pour certaines catégories).

De ce fait, le prochain budget vise l’objectif de diviser par quatre la progression de la dépense publique par rapport à celle constatée ces dix dernières années.

Reste au débat parlementaire d’examiner et d’apprécier les choix sur lesquels devra se porter cette réduction.

27/06/2013

LGV vers Brest et Quimper : le rapport « Mobilité 21 » est enfin connu

bgv,mobilité 21,rapport duronDès jeudi 20 juin 2013, j'avais réagi par communiqué aux informations qui avaient filtré sur les préconisations du comité DURON. 

A la lumière du contenu officiel du rapport, mon communiqué du 20 juin reste pleinement fondé.

En effet, à la page 61 du rapport, il est fait état non de « Quimper et Brest à 3 heures de Paris » mais, dans le paquet n°2, d'un « projet de liaisons nouvelles Ouest Bretagne - Pays de Loire qui consiste en la réalisation de lignes nouvelles entre Nantes et Rennes et sur les axes Rennes-Brest et Rennes-Quimper ».

Comme on le voit, le contrat de projet Etat-Région signé le 17 avril 2007 et qui constitue à mes yeux la seule référence officielle ayant fait l'objet de délibérations et d'engagements écrits, est mis de côté au profit d'une formulation nouvelle dans laquelle Nantes est la première ville citée.

Ma position est simple :

  1. Il faut s'en tenir prioritairement à l'objectif n°1 du contrat de projet signé en 2007 : « mettre Brest et Quimper à 3 heures de Paris ».

  2. Les études engagées pour la phase 2 de cet objectif (et aujourd'hui interrompues) doivent être conduites à leur terme sans délais.

24/06/2013

Haut débit : Tous les Finistériens sont éligibles.

françois marc,haut-débit

 

 Le département du Finistère est parvenu à prendre une belle avance dans la course au haut débit.

Lire l'article du Télégramme.