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17/12/2008

RN164 : Question orale au Ministre au sujet sur l’arrêt des travaux

RN164.jpgA l’occasion de la séance de Questions orales du mardi 16 décembre 2008 au Sénat, j’ai interrogé le Ministre BUSSERAU au sujet de l’arrêt des travaux de la RN164.

En effet, les travaux ont débuté il y a 28 ans et sont loin d’être achevés ; en Bretagne, nombreux sont ceux qui s’interrogent aujourd’hui sur les raisons de l’arrêt du chantier dont la réalisation est pourtant inscrite au Contrat de Plan ETAT-Région « 2000-2006 » !
Les retards constatés à ce jour portent sur un total de 60 kms. Dans le Finistère, il reste 11 kms à réaliser pour 34 M€, dont l’achèvement de la déviation de la Garenne-Ty Blaise et la section de Châteauneuf du Faou entre Ty Blaise et Landeleau.
La Région Bretagne a fourni un effort financier supplémentaire de près de 22 millions euros et les collectivités bretonnes ont fait preuve d’une exemplarité totale en termes de mobilisation de fonds publics pour accélérer le planning de travaux sur la RN 164. C’est le cas du Conseil général du Finistère.
Face à l’engagement des collectivités bretonnes, j’ai interpellé le Ministre sur l’absence d’engagements précis de l’ETAT à poursuivre ces travaux ainsi que sur la dangerosité des tronçons non terminés ; de nombreux accidents ayant été constatés sur ces tronçons rendant particulièrement urgent l’aboutissement de ce chantier.

Dans sa réponse, le Ministre a pris un premier engagement s’agissant de l’achèvement en 2009 (début des travaux au printemps 2009) du tronçon la Garenne-Pleyben suite à une relance du marché de travaux dans les semaines à venir.
Le Ministre a par ailleurs apporté des précisions sur deux points significatifs :
L’Etat envisage bien d’abonder rapidement les crédits nécessaires à l’achèvement de la RN 164 et ceci dans le cadre du PDMI envisagé pour les grands travaux routiers et ferroviaires.
La période 2010-2013 est annoncée comme déterminante pour l’achèvement des 60 kms qui restent aujourd’hui en souffrance dans ce chantier démarré en 1980… la mobilisation des crédits du plan de relance pourrait envisagée à cette fin.

Au-delà des annonces somme toute encore imprécises, il conviendra d’être attentif aux annonces plus précises du Préfet de Région annoncées pour le 1er trimestre 2009.


16/07/2008

Langues régionales : L’ETAT se défausse

cef145acf5c82e8c300ebe03a6af4829.jpgCommuniqué du 16 juillet 2008, à propos du débat récent au parlement sur les langues régionales.

La question des langues régionales et des moyens que l’ÉTAT consacre à ce « patrimoine » est régulièrement objet de débats en France. La discussion parlementaire récente sur une éventuelle inscription dans la Constitution a-t-elle révélé une claire intention de l’ÉTAT d’en faire davantage à l’avenir ?
Rien n’est moins sûr.
Le 29 janvier 2008, j’avais une nouvelle fois, avec mes collègues bretons (Yolande BOYER, Odette HERVIAUX et Louis LE PENSEC), défendu sans succès au Sénat un amendement constitutionnel visant à inscrire que « dans le respect du 1er alinéa de l’article 2, la République française peut ratifier la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires du Conseil de l’Europe ».
Déjà manifestée à cette occasion, l’opposition du gouvernement à cette ratification a clairement été confirmée ces derniers jours au Parlement.
De ce point de vue, les choses sont donc tranchées : C’est NON !
Pour autant, certains avaient cru pouvoir penser que l’inscription à l’article 1 ou 2 de la Constitution d’une mention des langues régionales serait de nature à ouvrir de nouvelles possibilités d’intervention de l’ETAT.
L’inscription à l’article 1 que « les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France » aurait-elle été créatrice de droits nouveaux ? Beaucoup en étaient convaincus, même si la formulation proposée se révélait être avant tout un constat et non un engagement….
Mais en définitive, ce questionnement n’a aujourd’hui plus lieu d’être. Car en faisant le choix de faire mention des langues régionales non à l’article 1 ou 2 de la Constitution mais à l’article 75-1 au sein du titre12 portant sur l’action « des collectivités territoriales », le gouvernement et sa majorité ont levé toute ambiguïté sur leur peu de volonté d’amplifier l’action de l’ÉTAT en faveur des langues régionales.
On ne peut manquer de rappeler au passage que Régions, départements et communes consacrent déjà des moyens financiers très conséquents aux langues régionales : Ainsi, la langue bretonne bénéficie annuellement de plus de 6 millions d’euros de la Région Bretagne, de 2,2 millions d’euros du département du Finistère, sans oublier les multiples contributions des communes !
L’article 75-1 proposé aujourd’hui ne fait donc que légitimer les actions significatives déjà conduites dans les territoires.
Mais on peut au surplus estimer que l’adhésion du gouvernement à cet article sous-tend pour l’avenir une ligne très restrictive : En somme l’ETAT ne serait pas opposé à ce que le patrimoine linguistique régional soit préservé mais il n’apporterait pour cela aucun moyen financier supplémentaire, laissant aux collectivités la liberté d’agir et en conséquence de lever les impôts nécessaires à ces actions décentralisées.

La question peut dès lors être légitimement posée : L’article 75-1 n’est-il pas générateur d’un jeu de dupes ? Pas de signature de la Charte européenne ; pas de création de droits nouveaux ; pas de moyens financiers supplémentaires de l’ETAT … L’inscription dans la Constitution, si elle peut dans son principe être regardée avec sympathie, n’en est pas moins par le choix de l’article 75 une sorte d’invitation à bon compte à se tourner encore un peu plus vers les moyens financiers des collectivités, dans la droite ligne des transferts de charges de la décentralisation Raffarin.
Incontestablement on est loin du « gagnant/gagnant » !

03/06/2008

Fermeture de l’Hôpital de Carhaix : On ne peut laisser faire ça…

c1ba39ea1278bbb0bfc82c0541f7995c.jpgJe partage les profondes inquiétudes et la colère de la population et des élus suite à l’annonce de la suspension des activités de gynécologie obstétrique, d’anesthésie et de chirurgie de l’Hôpital de Carhaix-Plouguer. La politique de santé mise en œuvre dans cette décision n’accorde aucune considération aux besoins des populations et n’intègre pas les enjeux d’aménagement du territoire en négligeant l’éloignement de Carhaix-Plouguer.

La maintien des services hospitaliers de Carhaix est pourtant un enjeu essentiel pour le territoire du Centre Ouest Bretagne et la décision arrêtée discrédite l’action des pouvoirs publics dans le domaine de la santé sur un territoire comptant bon nombre de salariés de l’agriculture et de l’agroalimentaire confrontés à des conditions de travail très rudes générant des besoins sanitaires évidents.

Après la suppression autoritaire des allogreffes de Brest, après la fermeture de la maternité et du service de chirurgie de l’Hôpital de Quimperlé et à l’heure où l’on parle de la fermeture la de certains services de l’Hôpital de Concarneau, on ne peut que souligner l’incroyable brutalité de la démarche de l’actuel gouvernement concernant la façon dont il maltraite la santé hospitalière de notre département.

01/06/2008

Les Passionnés de mécanique à Loc-Eguiner

5f16b84d5db99bd8732fb2c69671d041.jpgPour toucher du doigt ce qu’est une véritable passion, il suffit de se rendre à Loc-Eguiner (canton de Ploudiry) où se déroule une fois par an la traditionnelle course de côte automobile.
Ce 1er juin 2008, ils étaient à nouveau 80 pilotes à venir partager cette intense passion de la mécanique qui les a saisis très jeunes pour la plupart…
Les bolides sont bichonnés et équipés de moteurs super performants. Ils ont souvent conduit leur propriétaire à dépenser les modestes économies de la famille pour chercher à atteindre un haut degré d’esthétique et de performance…
Et les nombreux spectateurs ne sont pas en reste… tous plus passionnés les uns que les autres par cet esprit de compétition qui domine tous les comportements du jour !
Une vraie fête populaire dans une même communion agrémentée de décibels à la pelle !

21/05/2008

Allogreffes à Brest: l'impartialité de l'état en défaut

ce0da8d6597941e7a73022159ffd069c.jpgOn savait déjà, depuis la refonte de la carte judiciaire lancée par Rachida Dati, que le gouvernement libéral de Nicolas Sarkozy n'avait que faire de l'aménagement du territoire. Sur le sujet des allogreffes, que j'avais déjà évoqué sur ce blog, on vient une nouvelle fois d'en trouver la démonstration. La réalité de l'éloignement géographique du Finistère dans ce dossier n'a aucunement été prise en compte.
Dorénavant, les familles des enfants devront parcourir plus de 250 km jusqu'à Rennes, qui centralisera les hospitalisations "allogreffes", alors que le CHU de Brest possède toutes les compétences et le savoir-faire requis. La décision a été prise par Roselyne Bachelot en dépit des arguments que nous avions fait valoir lors de notre entrevue la semaine dernière.
Mais le pire dans ce dossier vient certainement de la régression de l'impartialité de l'Etat. En effet, l'expert choisi par la Ministre pour arbitrer ce choix n'est autre que le professeur rennais du CHU de Rennes qui verra ainsi son service consolidé, au détriment de Brest. Lors de l'entrevue au Ministère j'avais, à l'appui du professeur Berthou, demandé qu'un audit impartial permette d'établir sur les 10 ans passés un comparatif fiable des résultats des 2 CHU. Madame Bachelot passe outre à cette exigence élémentaire et prend une décision qui ne repose en rien sur un constat objectif. C'est ainsi que l'impartialité de l'Etat est une nouvelle fois mise à mal… Cette façon de procéder me paraît grave pour la démocratie.

16/04/2008

Allogreffes : Le maintien du site de Brest est possible

18bc60fdbda08a45a5a25e391ecb9cce.jpgL’ARH (Agence régionale de l’hospitalisation) a décidé de transférer les allogreffes et la neurochirurgie de Brest vers Rennes. Pour mémoire, l’acte d’allogreffer consiste à transfuser par voie veineuse des cellules mères de la moelle osseuse. L’opération complète comprenant la transfusion et phase d’isolement stérile pour prévenir les infections.
C’est dire l’importance de disposer d’un tel service complet sur son territoire car cela permet aux familles de rester durant toute la période d’isolement du malade concerné.
Pourtant le gouvernement, comme pour la plupart des sujets, n’écoute pas les acteurs de terrain. En opposant le CHU de Rennes et celui CHU de Brest, l’ARH ne semble pas envisager de solution intermédiaire permettant pourtant de préserver les familles confrontées à la maladie et à la souffrance physique et morale.
Le professeur Christian Berthou, chef du service hématologie du CHU de Brest préconise à cet égard d’inscrire le choix de l’ARH dans une logique d’addition de compétences plutôt que d’opposition entre les CHU.

Une telle complémentarité permettant de préserver les malades et les familles peut tout à fait être mise en place tout en faisant des économies budgétaires…
Le gouvernement ferait mieux de regarder à deux fois avant de prendre comme il fait habituellement des décisions unilatérales aux conséquences lourdes sur les territoires…

11/03/2008

Journal Ouest-France du mardi 11 mars 2008

6c87485c61203a107c0e82cbe3b43c85.jpgFrançois Marc réélu haut la main
« Je ne veux pas tirer de gloire du résultat, déclare-t-il. Ce résultat est une reconnaissance du travail accompli. »


Le conseiller de Ploudiry garde son siège. Dimanche, dès le 1er tour, les électeurs lui ont renouvelé leur confiance.
Le voilà donc avec un 4e mandat de conseiller général. Dimanche, François Marc, bientôt 58 ans, a été réélu avec 87,44 % des voix (encore mieux qu'en 2001, 74,99 %). Un score qui « peut paraître assez démesuré », reconnaît-il, « mais dans un petit canton, les choses peuvent basculer de manière très importante. D'un côté comme de l'autre ». En l'occurrence, c'était de son côté, le « PS ».
Son unique rival, Alain Rousseau, du Mouvement pour la France, n'a, lui, récolté que « 12,56 % » des voix. Un petit score qui peut s'expliquer, en partie, par sa campagne tardive, lui qui habite Bénodet et travaille à Brest. Il avait repris le flambeau de la droite aux cantonales de Ploudiry en février après que Jean-Marie Keroas ait jeté l'éponge (Voir Ouest-France du 21/02/2008). « On avait l'impression qu'il [Alain Rousseau] n'y croyait pas », glisse François Marc. Est-ce vrai ? « Je n'ai jamais dit que je perdrai, se défend l'intéressé, mais les gens m'ont dit : qu'est-ce que vous venez faire ici, face à un sénateur ? C'était difficile pour moi de renverser la vapeur. » Malgré ce score, il compte continuer à arpenter le canton. « Ce sera bon dans 6 ans. »
Globalement, cette élection n'était donc pas vraiment une bataille pour François Marc, très connu dans le canton, comme conseiller général mais aussi comme sénateur et maire de La Roche-Maurice de 1983 à 2001. Et disposant du « soutien de beaucoup d'élus municipaux ».
Désormais et dès aujourd'hui, il va se retrouver auprès de Pierre Maille, « pour soutenir les [autres] candidats PS sur le terrain » avant le 2nd tour.
C.R.

21/02/2008

Grenelle de l’environnement : Déjà oublié ?

ee448f125537b1ce497ddcd21d75d0b8.jpgLors du Grenelle el de l’environnement tous les participants ont régulièrement attiré l’attention sur la difficulté pour la Bretagne de trouver du terrain à construire à des prix raisonnables en particulier dans les zones côtières. Ceci pose un réel problème de mixité sociale et beaucoup de jeunes couples ont les pires difficultés à trouver une opportunité pour résider dans les zones côtières où ils ont pourtant leur emploi.
Dans ces conditions l’initiative du Conseil régional de créer un Etablissement Public Foncier s’inscrit complètement dans la préoccupation de gérer rationnellement la rareté foncière et de permettre une lutte efficace contre la spéculation notamment sur le littoral côtier.
On ne peut dès lors que s’étonner des réticences de l’Etat et on peut légitimement s’interroger sur le pourquoi de ces retards aujourd’hui observés ans les positionnements de l’Etat dans ce dossier.
On comprends dès lors aisément que la Région suspende sa participation au Comité régional Agenda 21 puisque cet outil mis en place à l’initiative de l’Etat se révèle inopérant dès lors que l’un des objectifs de ces Comités régionaux était justement de favoriser l’accès au foncier et au logement pour les habitants de ce territoire.
Sur les questions de l’environnement il y a décidément un énorme fossé entre la parole et les actes de ce gouvernement.

14/02/2008

Prix du lait en hausse : Une très bonne nouvelle pour l’agriculture bretonne…

2fafe8c87478971b198d65fee56a71a0.jpgDu fait de la hausse de la demande mondiale, de la sous réalisation chronique en Union européenne et de la sécheresse en Australie, la conjoncture laitière 2007 connaît un véritable sursaut et les revenus 2007 des producteurs laitiers sont en nette amélioration. En plus du prix du lait en forte augmentation et de la progression des volumes livrés, les éleveurs laitiers devraient aussi profiter de cours porteurs de la campagne céréalière 2007. Cette embellie ouvre des perspectives pour notre région où l’importante activité laitière était jusqu’alors conditionnée par un contexte marqué par la hausse des prix des matières premières agricoles. C’est une bouffé d’oxygène bienvenue pour une activité agricole essentielle qui, on le sait, entretient un véritable attachement au sol à travers des méthodes de production extensives participant ainsi à l’équilibre écologique de notre région.

11/02/2008

L'écotaxe sur les transports pénalisera lourdement le Finistère !!

9804a517fe498a926eaafe89a6bd5ac4.jpgLorsque le Général De Gaulle a accepté l'intervention de l'Etat pour la mise en place du plan routier breton, il y a déjà 45 ans, tout le monde s'accordait à dire que l'éloignement géographique de la Bretagne justifiait cet effort de solidarité nationale.
Le plan routier breton a permis de mettre en place des voies express gratuites de manière à faciliter le désenclavement et le développement économique. Aujourd'hui, l'activité économique bretonne qui repose principalement sur des matières pondéreuses (produits de l'agriculture et de l'agroalimentaire notamment) peut grâce à ce réseau gratuit, accéder au marché européen dans des conditions acceptable, même si, il y a un surcoût lié à l'éloignement et une contrainte d'organisation et de logistique lorsqu'on travaille sur des produits frais comme sur le poisson.
L'écotaxe sur les transports envisagée après le Grenelle de l'environnement suscite dans le Finistère un certain émoi, car l'écotaxe conduirait à revenir sur le principe de gratuité des voies express accepté par tous depuis plus de 40 ans.
On peut comprendre que l'écotaxe "transport" puisse se justifier pour les transporteurs européens qui traversent notre pays sans payer aucune contribution tout en y laissant une pollution conséquente. Pour autant on peut difficilement accepter la pénalisation des entreprises et des transporteurs bretons qui auront là à subir une charge additionnelle qui nuira fortement à leur compétitivité. Pour ma part, j'estime donc que si cette écotaxe a bien du sens sur les territoires les plus exposés de notre pays, elle peut se révéler contre productive pour les territoires excentrés et je suis dès lors défavorable à sa mise en application pour la desserte de l'extrême ouest breton.