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10/07/2007

Le scandale des 13 milliards de cadeaux fiscaux faits aux plus riches

0f47c48cfe8c95afd612405479374d48.jpgLe paquet fiscal ficelé par Nicolas Sarkozy vient d'arriver à l'Assemblée Nationale pour examen. On sait aujourd'hui que les différentes mesures qu'il contient représentent pas moins de 13 milliards de cadeaux fiscaux. Une somme énorme qui ne profitera qu'aux plus aisés ! Et qui suscite de sérieuses critiques de la part d'économistes avisés comme des responsables politiques, y compris dans le camp de la majorité. Et si ces milliards auxquels l'Etat doit renoncer avaient pu être mieux utilisés ? C'est la question que pose le journal Libération dans son édition du 10 juillet. Sont ainsi détaillés les différents objectifs qui auraient pu, qui auraient dû bénéficier des précieux deniers dont le gouvernement Fillon s'apprête à se séparer si allègrement. Au premier chef, le désendettement de l'Etat, à peine évoqué dans le paquet fiscal, et le remboursement des arriérés sociaux. En second lieu, quid du pouvoir d'achat des Français ? Une relance efficace devrait passer par une amélioration de la prime pour l'emploi, des minima sociaux et par une remise à plat des aides aux entreprises. Les services publics font également partie des principaux lésés. Car on attend toujours plus de moyens pour la justice et le logement social. Quant à l'Education nationale, elle va pâtir des suppressions de postes décidées par le gouvernement. Enfin, que dire du soutien à l'investissement ? Sans doute que les chiffres montrent déjà que les moyens promis à la Recherche ne seront pas au rendez-vous, que les PME innovantes seront en reste, tout comme les projets d'infrastructures en mal de financement – que Raffarin avait pourtant promis aux élus locaux. Décidément, les cadeaux fiscaux de Nicolas Sarkozy risquent de nous coûter cher !

09/07/2007

Même Moody's s'inquiète des Fonds d'Investissement spéculatifs !

ad989cf5ef9ac6bedcda3fd85da64e27.jpgLe capitalisme financier a ces dernières années fait appel à des outils de plus en plus performants pour maximiser les gains à court terme. Le succès est d'ailleurs au rendez-vous… Pourtant, l'inquiétude grandit ces derniers mois chez nombre d'observateurs et d'économistes : "et si les effets pervers de ces fonds spéculatifs menaient un jour à la catastrophe ?", s'interrogent-ils tout haut. Dans ce contexte, la prise de position de Moody's, agence de notation de référence, à l'encontre de la boulimie des fonds d'investissement, me semble un sursaut salutaire. Au cœur d'une étude sur le secteur non-coté (private equity), Moody's remet sérieusement en question l'idéologie de l'establishment financier. L'agence reproche notamment aux fonds d'investissement leur stratégie court-termiste, l'absence de création de valeur et d'intérêt pour les entreprises qu'ils reprennent. Le manque de transparence des fonds dans ce secteur est également pointé. De même que les effets d'aubaines autour des rémunérations des managers au sein d'entreprises sous LBO. Les conclusions de Moody's sont donc proches des miennes : cette course effrénée aux dividendes à laquelle les fonds d'investissement prennent largement part ne manquera pas de susciter de graves déséquilibres économiques… Il est sans doute encore temps de réagir !

02/07/2007

Des femmes en politique ? Cela ne plait pas à certains machos…

8ac3422dfe4a14238b524da05a152d3f.jpgLes récents propos de Patrick DEVEDJIAN, Secrétaire général délégué de l'UMP et nouveau Président du Conseil général des Hauts de Seine, au sujet de la députée centriste Anne Marie COMPARINI, qu'il traite de "salope" démontre une fois de plus qu'il reste beaucoup de chemin à faire pour l'acceptation raisonnée de la présence des femmes en politique. On se souvient que déjà en 1967, Monsieur DEVEDJIAN s'était mis en évidence en attaquant dans le cadre d'un commando armé, un groupe de féministes qui défendaient leurs droits. Monsieur DEVEDJIAN s'est ensuite mis en évidence au sein du groupe d'extrême droite "Occident" qui a mené moult actions violentes contre les étudiants progressistes.
Le comportement de Monsieur DEVEDJIAN n'est malheureusement pas isolé. On l'a vu lorsque Ségolène ROYAL s'est engagée dans la bataille des élections présidentielles. Son parcours a été jalonné de séquences désagréables comportant aussi bien des attaques personnelles que des mises en cause de ses capacités liées à son état de femme en politique.
Il reste incontestablement beaucoup de chemin à parcourir pour atteindre une véritable sérénité face à la parité en politique.