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14/10/2015

Budget 2016 : La situation s'assainit progressivement

Lundi 12 octobre 2015, j'ai participé au débat du "22h" sur Public Sénat, animé par le journaliste Sonia Mabrouk. Les échanges ont porté sur le projet de budget présenté par le gouvernement pour 2016. Ce projet de budget poursuit les engagements d’assainissement entrepris par la France sur trois ans (50 milliards d'euros). On peut bien entendu entendre les difficultés que génère un assainissement d'une telle ampleur mais il faut se rappeler que ce redressement de nos finances publiques est la résultante de l'ampleur du déficit trouvé en 2012.

 
On va plus loin (12/10/2015) par publicsenat

13/10/2015

Les financements innovants des collectivités font école dans le Finistère

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Depuis 2014, les modes de financement participatif font l’objet d’une réglementation précise (ordonnance du 30 mai 2014 et décret du 16 septembre 2014). A leur niveau, les collectivités locales sont également en mesure de lever des fonds via des plates-formes de financement participatif.

Et pour les collectivités, le "crowdfunding" représente une stratégie payante, à différents niveaux : Pourvoyeur de financements nouveaux, source de cohésion supplémentaire ou bien vecteur de communication, le financement participatif représente en effet une réelle opportunité pour soutenir l’attractivité des territoires.

Les élus du Finistère ont bien compris l’intérêt de se saisir de ce nouvel outil de développement local, particulièrement mobilisateur. Ainsi en va-t-il des souscriptions populaires engagées par les petites communes en charge entre autres des travaux de restauration des églises (comme par exemple à La Roche-Maurice) ou de communes de plus grande taille, soucieuses d’assurer un certain niveau d’équipements publics à la population (comme par exemple au Relecq-Kerhuon).

Dans ce type d'opération de "crowdfunding", le lien "territoire-entreprises" se révèle essentiel et démontre, s'il était nécessaire, la boucle vertueuse qui unit l’entreprise à la collectivité locale. Qu’il s’agisse de souscription populaire ou de mécénat d'entreprise, l’idée est bien de dynamiser nos territoires, dans le souci de "l’intérêt général territorial".

A mon niveau, j’ai toujours considéré ce type de "chaîne de valeurs" était porteur d’avenir pour le territoire. Je suis heureux de constater que les élus du Finistère s’investissent en la matière.

Sur le même sujet :
"Bretagne. Crowdfunding : quelle plateforme choisir ?"

09/10/2015

Nos moulins à eau feront ils l’objet d’une exception culturelle ?

m_29_01a.jpgDans une récente question écrite (Question n° 18237, à publier le 15 octobre 2015), j’ai saisi la Ministre de la culture sur la situation qui est aujourd'hui faite aux moulins. Éléments de notre patrimoine, les moulins à eau sont concernés par la directive européenne (2000/60/CE) sur le bon état écologique et chimique des masses d'eau.

Ayant accumulé du retard sur le volet des pollutions chimiques des eaux, notre pays, pour respecter cette directive, a classé une grande partie des cours d'eau sur la liste 2 prévue par l'article L. 214-17 du code de l'environnement. D'ici à 2018, ce mode d'exécution du classement des rivières risque d'impacter bon nombre de barrages en France…

Considérés comme des obstacles à la continuité écologique et au bon état des cours d'eau, les seuils de certains moulins, qui sont pourtant l'identité même des moulins, sont parfois appelés à être détruits.

A mon sens, les moulins sont pourtant partie prenante du patrimoine historique, touristique et culturel de notre pays. Que deviendra le département du Finistère et ses 3 000 moulins à eau ? Qu’il s’agisse des moulins à farine, à blé noir, à poudre, à huile, à papier, à tan, à teiller le lin, à foulon, des scieries, des usines électriques, ces ouvrages appartiennent à notre patrimoine local.

Afin de faire la lumière sur leur devenir, j’ai interpellé la Ministre sur la possibilité d’une prise en compte d'une "exception culturelle" (ce qui freinerait certaines contraintes démesurées qui leurs sont appliquées) ainsi que sur un possible moratoire sur l'exécution des classements.

08/10/2015

Phil HOGAN, Commissaire européen à l’agriculture, reçu au Sénat

Phil Hogan, Union européenne, crise laitière et porcinePhil HOGAN au Sénat

J’ai participé ce jeudi 8 octobre au Sénat à l’audition de Phil HOGAN, Commissaire européen à l’Agriculture et au Développement rural.

Chacun connaît aujourd’hui les problèmes conjoncturels de l’Agriculture en Europe et dans le monde, notamment en ce qui concerne la production laitière et la production porcine.

L’Union européenne a récemment décidé un programme d’intervention dont le Ministre Stéphane LE FOLL a rendu compte au Sénat lors d’un débat le 6 octobre dernier.

J’ai interrogé Phil HOGAN sur la question de l’embargo russe pour l’exportation de viandes porcines. On sait que Stéphane LE FOLL se trouve aujourd’hui même à Moscou pour tenter de convaincre les Russes de lever cet embargo.

Mais la question principale que je lui ai posée a porté sur le refus de l’Union européenne de relever le prix d’intervention pour le lait en Europe.

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Le Commissaire m’a bien précisé que ce refus d’augmenter le prix d’intervention était une position de principe de nature politique de l’UE et a confirmé que la France et les quelques pays interventionnistes s’étaient trouvés minoritaires face à la volonté aujourd’hui dominante des libéraux quant à la non mise en œuvre de cette mesure.

Il a néanmoins précisé que ce qui comptait à ses yeux était la rapidité des mesures d’intervention, de manière à ce que les revenus des producteurs agricoles puissent être relevés le plus rapidement possible.

Dans ces conditions, les mesures de stockage et les différents soutiens aux producteurs qui ont été décidés à Bruxelles devraient être de nature à améliorer la situation dans les prochaines semaines.

Affaire à suivre car la crise reste bien prégnante pour bon nombre de nos exploitants agricoles.

07/10/2015

La finance au secours du climat ?

finance,climat,pays émergents,cop21Je participais ce mercredi 7 octobre 2015 à la Conférence-débat organisée par l’Association d’économie financière et la Caisse des Dépôts et Consignations sur le thème : « La finance au secours du climat ? »

On sait que la Conférence internationale de Copenhague en 2009 a fixé l’objectif de long terme dans la lutte contre le dérèglement climatique : limiter l’accroissement de la température à 2 °C à la fin de ce siècle.

Atteindre un tel objectif est un réel défi macroéconomique car on sait que depuis le début de l’ère industrielle, on produit plus de 30 milliards de tonnes de CO2 par an du fait des activités énergétiques.

La question est de pouvoir inverser rapidement cette courbe et d’inventer pour cela un nouveau modèle économique mondial. Mais chacun sait que tant en Chine, en Inde ou dans de nombreux pays émergents, on a aujourd’hui besoin de beaucoup d’énergie pour rattraper le développement économique des pays de l’hémisphère Nord.

La question est donc principalement d’aider ces pays à connaître un développement accéléré tout en utilisant un modèle économique différent, et notamment en éliminant les énergies fossiles. Il est nécessaire de trouver 100 milliards de dollars par an pour aider à cette conversion du modèle économique et c’est aux pays de l’hémisphère Nord d’apporter l’aide nécessaire pour permettre aux émergents de s’en sortir en allant vers un modèle bas carbone.

La question de la mise en place de financements appropriés pour aboutir à un équilibre mondial est posée avec acuité. La conférence-débat organisée le 7 octobre avait vocation à évoquer dans le détail cette question.

En complément, je peux vous conseiller la lecture du numéro 117 de la Revue d’Économie financière intitulée : « Changement climatique et finance durable ». Dans ce numéro, de nombreux articles éclairent très largement la réflexion qu’il est urgent de conduire aujourd’hui sur ce sujet extrêmement sensible.

Rencontre avec le Président de l'Assemblée du PUNJAB

françois marc,inde,punjabEn tant que Président du Groupe interparlementaire "France Inde", j'ai eu le plaisir d'accueillir au Sénat ce jour, le Docteur Charnjit Singh Atwal, Président de l'Assemblée de l'Etat du Punjab, ancien Vice Président de l'Assemblée Nationale Indienne.

L'échange a porté sur les spécificités du Punjab, un "petit" Etat indien de 30 millions d'habitants, mais aussi sur les questions de la sécurité et du terrorisme.

La contribution de l'Inde aux engagements de la COP21 a aussi bien sûr été évoquée.

06/10/2015

BREST retrouve le tennis de haut niveau !

open_brest_arena_visuel.pngVoilà plus de dix ans que les Internationaux de Tennis de Bretagne s'étaient arrêtés. Les passionnés de tennis vont pouvoir se régaler car BREST va tout prochainement accueillir l'Open Brest Arena !

Du 19 au 5 octobre, participeront à ce prestigieux tournois, Benoît PAIRE (classé 32ème à l'ATP), Nicolas MAHUT, Julien BENNETEAU ou encore le serbe Janko TIPSAREVIC… Pour les amoureux de la petite balle jaune, c’est un événement exceptionnel.

Et les tarifs attractifs (1 € par jour pour les moins de 12 ans, billet de 5 € à 10 €) laissent penser que ce sera également un tournois populaire, ouvert au plus grand nombre.

L’initiative des partenaires du Pays de Brest, à l’origine de l’évènement, doit être saluée.

Voilà également une belle illustration qu’un équipement structurant, tel que l’Arena, est source d’attractivité pour le territoire.

La sécurité routière dans le Finistère : Des chiffres encourageants

image à utiliser.jpgPour enrayer la mortalité sur les routes de France, en hausse cette année, le Premier ministre a récemment annoncé 22 nouvelles mesures dans le cadre du Comité interministériel de la sécurité routière (CISR).

Pour notre département du Finistère, je relève que les chiffres de la sécurité routière, transmis par les services de la Préfecture, sont plutôt encourageants.

A la date du 20 septembre 2015 et sur une période comparable, le bilan chiffré de l’accidentologie montre une stabilité du nombre de personnes tuées (28 dans les deux cas), une quasi-stabilité du nombre de blessés (544 cette année contre 549 l’an dernier, soit une baisse de 1%) et une légère régression du nombre d’accidents (408 contre 421, soit une baisse de 3%).