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31/03/2016

"L’eau c’est la vie" : 78% des emplois dans le monde dépendent de l'eau

wwr.jpgTrois emplois sur quatre dans le monde dépendent, directement ou indirectement, de la ressource en eau ! C’est l’estimation issue de l’édition 2016 du rapport mondial des Nations Unies.

Si le rapport rappelle que l’eau est un élément essentiel pour l’économie, au niveau national comme au niveau local, il montre également combien l’eau est nécessaire pour la création et le maintien d’emplois dans tous les secteurs de l’économie.

La moitié de la main d’œuvre mondiale travaille dans huit industries tributaires de l’eau et des ressources naturelles : Agriculture, sylviculture, pêche, énergie, industries d’exploitation des ressources naturelles, recyclage, construction et transport sont concernés !

Les messages-clés de ce rapport sont les suivants :

- Pas d’eau, pas d’emploi.

- Une eau meilleure, des emplois meilleurs, des vies meilleures.

- Investir dans l’eau équivaut à investir dans l’emploi.

- La relation eau-emploi dans un monde en mutation

Face aux menaces gigantesques qui pèsent sur la qualité et la quantité d’eau dans les décennies à venir, la transition vers une économie plus verte et l’émergence de technologies respectueuses de l’environnement doivent mobiliser car elles peuvent entrainer des changements positifs dans l’emploi et créer des opportunités de postes de travail décents.

+ d'info

Rapport mondial 2016 des Nations Unies

Cop 22 à Marrakech du 7 au 18 novembre 2016

03/03/2016

Salon de l'agriculture : la Bretagne en force...

françois marc,agriculture,salon del'agriculture,bretagne,gwen ha duPhoto 1 : beaucoup de monde autour du stand régional

Les difficultés actuelles de l'agriculture sont bien sûr dan toutes les têtes. Mais le Salon de l'Agriculture reste malgré tout un événement exceptionnel couru par des centaines de milliers de visiteurs attentifs.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que la Bretagne fait très fort par l'intensité de sa présence et la richesse des produits phares de l'agroalimentaire et de la pêche présentés autour du stand "Terre et Mer" activement soutenu par la Région Bretagne.

Ce mercredi 2 mars, à l'initiative de la Région, nombreux étaient les acteurs économiques et politiques de Bretagne rassemblés autour du "Gwen ha du" !

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Photo 2 : le drapeau breton flotte sur de nombreux stands

 

 

 

 

 

 

 

Photos 3 et 4 : au moment des interventions officielles : Olivier ALLAIN, VP de la Région Bretagne, Jacques JAOUEN Président de la Chambre d'Agriculture, Olivier LE NEZET Président du Comité Régional des Pêches

 

23/02/2016

L’agriculture au cœur des préoccupations en France et en Europe

ofrtp-france-agriculteurs-le-foll.jpgLa France est un poids lourd de la production agricole en Europe. Les récentes données d’Eurostat montrent bien qu’avec 18% de la production agricole, la France reste la première puissance agricole européenne, devant l'Allemagne et l'Italie.

C’est d’ailleurs en ce sens que Pierre Moscovici, commissaire européen aux Affaires économiques, a assuré que le traité de libre-échange transatlantique (Tafta), actuellement en négociations avec les États-Unis, ne serait adopté que s'il était "favorable" à l'agriculture européenne (dépêche afp).

C’est également pour préserver ce pilier de l’économie bretonne que le plan porcin breton de 30 millions d’euros a été signé hier entre l’État et la Région. Au travers du triplement du niveau des interventions régionales, il s’agit bien de redresser une filière clé pour nos territoires, en l’aidant à se réorganiser et se moderniser.

+ d'info : Rapport 2015 d’Eurostat, publié le 18.02.16

16/02/2016

Agriculture et crise des migrants : l'Europe doit vite donner des signes positifs

europe,union européenne,semaine parlementaire du semestre européen,agriculture,crise des migrantsA Bruxelles se tient, les 16 et 17 février, la "Semaine parlementaire du semestre européen".

L'occasion pour les parlementaires nationaux des 28 pays et les députés européens de faire le point sur le plan budgétaire pluriannuel et l'article 13 du TSCG.

Lors de la séance de ce 16 février, j'ai pour ma part souhaité une plus grande flexibilité de l'Union européenne quant aux moyens financiers à mettre en oeuvre pour pouvoir en urgence répondre aux attentes lourdes du moment.

Ceci vaut notamment pour la crise des réfugiés et l'accueil des migrants dans des conditions correctes.

La Grèce a par exemple déjà dépensé près de 1 milliard d'euros depuis l'été 2015 pour l'accueil des réfugiés et la politique sanitaire nécessaire qui l'accompagne. L'Europe doit pouvoir prendre sa part à l'effort financier indispensable à cet égard.

Sur la question agricole, j'ai rappelé que la crise laitière du moment résulte pour une part de la suppression des quotas laitiers par l'UE.

Quand on commet une telle erreur, on doit être à même d'en compenser les effets pour les agriculteurs. Une flexibilité des moyens serait là aussi indispensable pour que l'Union européenne puisse se révéler fidèle à sa mission.

FullSizeRender.jpgA Bruxelles le 16 février 2016, lors de la Semaine parlementaire du semestre européen.

01/02/2016

Agriculture : La stratégie volontariste du conseil départemental du Finistère

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La Loi "NOTRe" a conduit à spécialiser les Régions sur les questions économiques et notamment agricoles.

Certains départements, tel celui du Morbihan, ont dès lors pris la décision de supprimer toutes les subventions destinées à l’agriculture.

Le Finistère a, à l’inverse, choisi une stratégie volontariste, en poursuivant ses actions passées : Ces cinq dernières années, ce sont 20 millions d'euros que le département du Finistère a engagés pour soutenir l'agriculture !

Dans une tribune commune, Nathalie SARRABEZOLLES, présidente du conseil départemental du Finistère, et Michaël QUERNEZ, premier vice-président du conseil départemental, expliquent leur décision de continuer à soutenir ce pilier de l'économie finistérienne.

On ne peut que saluer cette volonté exprimée par notre conseil départemental du Finistère de préserver, dans un contexte budgétaire très difficile, les moyens financiers conséquents alloués à l’agriculture.

+ d'info :

12/01/2016

Agriculture : des emplois à pourvoir

agri05.jpgSi le nombre d’agriculteurs diminue dans le Finistère, il est à noter que de nombreux emplois salariés sont aujourd’hui proposés aux jeunes dans le salariat agricole.
Selon le rapport annuel consacré à l’emploi dans la production agricole, le nombre de salariés du secteur agricole progresse. Si le département du Finistère compte moins d’exploitations (-3,3% en trois ans), le besoin de main d’œuvre lui, demeure constant. Le secteur agricole reste créateur d’emplois (+9% entre 2011 et 2014). Les métiers évoluent et des formations nouvelles apparaissent pour accompagner sur le terrain la modernisation des structures agricoles.

Une opportunité intéressante donc que les jeunes finistériens ne doivent pas négliger.

Voir le rapport.

07/01/2016

Plan de soutien à l'élevage français

plan de soutein à l'élevage.jpgLa situation de l'élevage reste chez nous particulièrement problématique et malheureusement, rares sont ceux qui pronostiquent une éclaircie en 2016.

Dans ces conditions, on peut saluer la rapidité de la mise en œuvre du Plan de soutien à l'élevage par le Ministre Stéphane LE FOLL et le gouvernement. Les cellules d'urgence mises en place en février 2014 ont très correctement fonctionné. Les services de l'Etat, de FranceAgriMer, de la MSA ont apporté leur concours durant ces derniers mois pour l'examen des nombreux dossiers qui ont été déposés : 11 400 dossiers éligibles au fonds d'allègement des charges, 3 700 dossiers relatifs aux mesures de restructuration bancaire, 9 000 demandes de report d’impôts directs, 10 000 demandes de remise gracieuse et 30 000 demandes d'exonération au titre de la taxe sur le foncier non bâti.

Le grand nombre de dossiers déposés montre s'il en était besoin que la situation est aujourd'hui très grave et qu'il va falloir très activement se mobiliser pour que les filières d'élevage retrouvent au plus vite un équilibre financier satisfaisant.

03/11/2015

Agriculteurs : vers la bonne stratégie !

porc-crab-chambre-regionale-agriculture-bretagne-690x400.jpgJe me réjouis de voir que la Chambre régionale d’agriculture de Bretagne (Crab) considère que les démarches collectives sont "désormais incontournables".

Comme l’indique le journal "Paysan Breton" du 23 octobre dernier, la Crab exhorte en effet les représentants des groupements de producteurs à "dépasser des clivages stériles, à se grouper dans l’intérêt des éleveurs, pour peser face à un aval concentré et une distribution présente dans l’abattage et qui compte les points". Voilà à mon sens la bonne stratégie !

J’ai indiqué depuis plusieurs années être justement partisan d’une stratégie de regroupement des agriculteurs au sein d’ "OP" fortes (Organisations de Producteurs), pour peser davantage face aux grandes centrales d’achats. Face à l’extrême tension des négociations commerciales au sein de la filière agricole, il est impératif que les producteurs se regroupent sous des bannières communes dans des groupements de producteurs de très grande envergure. C’est la seule manière de pouvoir discuter d’égal à égal avec la grande distribution.

Quelques-unes de mes démarches relatives aux "OP fortes" : 

03/07/2015

Reconquête de l'eau en Bretagne : Les démarches collectives portent leurs fruits

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Le préfet du Finistère a rendu public hier un rapport sur la qualité des eaux douces et littorales dans le Finistère.

Réalisé par la Mission interservices de l’eau et de la nature (Misen) et l’Agence régionale de santé (ARS), ce rapport indique que la présence de nitrate n’a jamais été aussi basse depuis 1989.

Si la pollution des eaux peut être d’origine agricole, collective ou privée, on ne peut s’empêcher d’avoir à l’esprit que les nitrates qui s’écoulent dans nos rivières proviennent à 98 % de l’activité agricole.

Les résultats de ce rapport sur la qualité de l’eau dans le Finistère sont très encourageants. Les efforts entrepris par le secteur agricole pour réduire l’utilisation des nitrates, dans la cadre de contrats de bassin versant ou de contrats de restauration et d'entretien de rivières, portent visiblement leurs fruits.

Le contexte géologique finistérien est tel que l'eau en rivière fournit 65 % de l’eau destinée à la production d’eau potable. On comprend que la ressource en eau est particulièrement sensible aux pollutions d’origines diverses.

Ces bons indicateurs sur la qualité de l’eau du robinet reflètent-ils le changement dans les pratiques agricoles de fertilisation des sols ? C’est aujourd’hui une certitude !

On peut dire que grâce aux efforts des agriculteurs, la Bretagne est sur la bonne voie. D’autant que onze territoires se sont engagés dans une démarche de Sage (Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux), soit 100% de la superficie du département du Finistère.

19/06/2015

Pour une juste rémunération du coût réel de la main d'œuvre dans les exploitations laitières

url.jpgAu travers d’une Question écrite, j’avais attiré l'attention du ministre de l'agriculture sur la question de l'estimation du coût de la main-d'œuvre familiale dans l'élevage laitier.

Avec la fin des quotas laitiers, l'efficacité du travail va en effet être un enjeu central de rentabilité. Selon les études, le coût du travail représenterait 19 % du coût de production et 89 % des exploitations laitières auraient recours à de la main-d'œuvre familiale non rémunérée (conjoint, enfants, parents).

Concernée par la zone de production laitière dite, en anglais, "milk belt", la Bretagne est susceptible de voir sa production laitière augmenter de 15 % d'ici 2022.

Dans ce nouveau contexte, il sera d'autant plus important que le prix du lait rémunère à leur juste valeur la main-d'œuvre et les capitaux investis.

Dans sa réponse, le ministre de l'agriculture rappelle les mesures visant à donner des perspectives aux éleveurs.

D'ici l'été 2015, de premiers éléments d'analyse et des propositions concernant les relations contractuelles devraient être apportés par le conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux.