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03/10/2016

Les discriminations nous coûtent de plus en plus cher !

discrimination_web_01-bis.jpgUn récent rapport de France Stratégie s'est attaché à évaluer le coût économique des discriminations sur le marché du travail.

En effet, si les discriminations ont un coût social indéniable car elles contreviennent au principe républicain d'égalité des chances, on ignore trop souvent qu'elles représentent également un manque à gagner économique conséquent.

Selon les conclusions de cette étude, ce coût économique des discriminations s'élève ainsi en 2015 à 6,9 % du PIB, soit environ 150 milliards d'euros... La facture est lourde !

Parmi les différents critères de discrimination pris en compte (le sexe, l'origine géographique, le lieu de résidence ou encore le handicap), on s'aperçoit qu'être une femme reste le premier facteur de discrimination dans l'emploi en France : taux d’activité inférieurs de dix points à ceux des hommes, temps partiels supérieurs de vingt points, probabilité la plus faible d’accéder aux 10 % des salaires les plus élevés et écart de salaire inexpliqué de l’ordre de 12 %.

Ce premier facteur de discrimination est ensuite suivi de près par l'ascendance migratoire : toutes choses égales par ailleurs, les hommes descendants d’immigrés originaires de pays d'Afrique ont une probabilité d’être au chômage supérieure de sept points aux hommes sans ascendance migratoire.

Autant de chiffres préoccupants qui doivent nous donner à réfléchir sur les mesures à mettre en œuvre afin de mieux lutter contre ces discriminations.

La Ministre du Travail et de l'Emploi, Myriam EL KHOMRI, a ainsi rappelé l’action déterminée de l’État en la matière, avec en particulier le déploiement d'une opération de "testing" des méthodes de recrutement et des campagnes destinées à lutter contre les stéréotypes.

D'autres mesures ont également été proposées au sein du Projet de loi relatif à l’Égalité et à la Citoyenneté, dont l'examen débute cette semaine au Sénat.

28/09/2016

Budget de la France pour 2017 : Est-ce cohérent ?

AC20160629-01-financespubliques-migaud.jpgEn ce mercredi 28 septembre 2016, la présentation de la loi de Finances pour 2017 est au cœur du débat public.

Pour la première fois depuis de nombreuses années, le déficit budgétaire 2017 devrait passer sous la barre des 3% du PIB (2,7%). Une perspective encourageante donc ! On peut à cet égard s’inquiéter à juste raison du laxisme annoncé par des candidats de droite à la présidentielle qui souhaitent faire à nouveau exploser les déficits publics à l’avenir…

Les perspectives tracées par le gouvernement sont-elles recevables ?

Depuis 2012, c’est au Haut Conseil des finances publiques (HCFP), présidé par Didier MIGAUD, qu’il appartient d’apporter une appréciation de fond. La loi indique que ce Haut Conseil "veille à la cohérence de la trajectoire de retour à l’équilibre des finances publiques avec les engagements européens de la France".

La seule question qui vaille est donc de savoir si les perspectives budgétaires 2017 sont ou non "en cohérence" avec la trajectoire pluriannuelle des finances publiques de la France.

Sur ce point majeur, la réponse du Haut Conseil est claire : la France est dans les clous !

Le Haut Conseil indique en effet dans l’avis qu’il vient de rendre officiellement : "l’effort structurel de 2017 est cohérent avec les prévisions de la loi de programmation des finances publiques et du programme de stabilité." (voir l’avis).

La situation est donc parfaitement claire puisque la copie du gouvernement est de fait jugée tout à fait cohérente et en ligne avec les engagements pris par la France.

CQFD.

15/09/2016

Au Space, le vivant conserve une place de choix

Photo 2.jpgJ’étais ce mercredi 14 septembre au Space à Rennes, l’un des deux plus grands salons européens des productions animales. L’occasion de recueillir l’avis des professionnels sur la situation des différentes filières ainsi que d’échanger avec les exposants porteurs d’innovations et de solutions nouvelles pour l’efficacité technique et environnementale de l’agriculture.

J’ai eu plaisir à constater que le "vivant" conserve une place de choix au Space avec une présentation "haut de gamme" d’animaux sélectionnés venant de toute la France.

J’ai aussi noté le très grand nombre de jeunes présents à ce grand évènement, preuve à mes yeux que l’agriculture et l’agro-alimentaire conservent une bonne attractivité professionnelle auprès des adolescents et jeunes en formation.

25/07/2016

Annonce des Réseaux Thématiques : BREST FRENCH TECH + est dans la place !

cartes-reseaux-thematiques-bd-03.jpgcartes-reseaux-thematiques-bd-06_0.jpgcartes-reseaux-thematiques-bd-10.jpgcartes-reseaux-thematiques-bd-10.jpg

Ce lundi 25 juillet 2016, était annoncés à LAVAL le renouvellement des 13 labels Métropoles French Tech ainsi que le lancement des Réseaux Thématiques French Tech.

A la reconnaissance du travail de structuration locale opéré depuis un an par notre Métropole BREST FRENCH TECH +, vient s’ajouter la labellisation "Réseaux thématiques" de filières qui font la force de notre région.

A cet égard, fintech (ces start-up qui renouvellent les services financiers et bancaires au travers de la technologie), santé (e-santé, technologies médicales et biotech), Internet des Objets ("IoT") et foodtech (associée à l'agriculture et à l'agroalimentaire) sont officiellement identifiés "Réseaux Thématiques French Tech" et vont pouvoir bénéficier des dispositifs très concrets au service des entrepreneurs.

Bravo aux acteurs qui portent ces projets bénéfiques pour notre pointe bretonne.

"French Tech Brest +" défend les filières de demain

12/07/2016

Le Tourisme : compétence intercommunale par excellence !

nautisme.jpgVoilà déjà 20 ans que la compétence "tourisme" est exercée au niveau du territoire intercommunal sur le Pays de LANDERNEAU-DAOULAS (L’Agence de Développement Économique et Touristique - ADET - fut créée dès les années 1990).

L’ADET fut donc une anticipation opportune du transfert progressif des compétences touristiques vers les intercommunalités, consacré récemment par la loi NOTRe d’août 2015. Au 1er janvier 2017, les communautés vont en effet se voir transférer les missions de "promotion du tourisme, dont la création d’offices de tourisme", rattachées à la compétence développement économique.

Dans le cadre de l’examen de la loi NOTRe, des résistances se sont parfois exprimées pour défendre des particularismes touristiques locaux propres à certaines communes… Les conditions du transfert et l’étendue de la compétence ont également soulevé un certain nombre de questions. A cet égard, dans son dossier sur le "tourisme de territoire" l’ADCF relate par exemple la crainte de certains "de perdre leur bureau d’accueil, de voir leurs attraits touristiques dilués dans ce nouvel ensemble, ou de devoir faire face à de coûts importants"…

Les axes stratégiques d'une bonne intercommunalité touristique, présentés par l’ADCF, sont à mon sens extrêmement pertinents : "Selon les enjeux, les échelles tendent à se superposer car il existe un territoire de destination qui déclenche l’envie, celui de l’accueil sur lequel le touriste se déplacera et consommera, et le territoire de projet où pourra être conduite et mise en œuvre une stratégie de développement. La combinaison de ces échelles est fondamentale."

Ceci s’applique d’ailleurs au niveau de la CCPLD. Aujourd’hui, pour gagner une plus grande visibilité, le pays de LANDERNEAU-DAOULAS a conclu une alliance stratégique avec les cinq pays touristiques du pays de Brest qui ont choisi de se regrouper depuis 2015 au sein de la destination "Brest terres océanes". L’objectif étant d’unir les forces pour démultiplier les moyens de promotion au-delà de la Bretagne et développer la vente de produits touristiques en ligne.

Magazine sur les 20 ans de la CCPLD

02/06/2016

La droite sénatoriale sacrifie le droit du travail

code-du-travail_blog-642x336.jpgLors de l'examen au Sénat en commission des Affaires sociales terminé dans la nuit, le projet de loi Travail a été largement dénaturé par la majorité de droite et privé de ses ambitions initiales, à savoir donner plus de droits aux salariés et favoriser le dialogue au sein de l'entreprise.

La commission des Affaires Sociales n’a pas tenu compte du travail important des députés, comme si le débat à l’Assemblée nationale n’avait pas eu lieu. C’est une curieuse conception du rôle du Parlement dans sa plénitude.

Ce texte porte désormais atteinte aux droits des salariés :

- retour aux 39 heures,

- travail des apprentis à 14 ans jusqu’à 10 heures par jour,

- refus de lutter contre la précarité des travailleurs saisonniers,

- précarisation de l’emploi par abaissement de la durée minimale de 24h par semaine du temps partiel,

- compte pénibilité largement amputé,

- suppression du compte engagement citoyen et de la généralisation de la garantie jeune,

- suppression des nouveaux droits pour les travailleurs sur les plateformes.

Le dialogue social est aussi largement remis en cause : modification des seuils sociaux pour les délégués du personnel où l’on passe de 11 à 20 salariés alors que l’on passe de 50 à 100 salariés pour le CHSCT et le comité d’entreprise,  suppression des 20 heures supplémentaires de délégation pour les syndicats, refus de la règle majoritaire des 50% pour les accords d’entreprise.

Ce projet de loi portait une philosophie de progrès et de dialogue ; à l'issue des travaux de la commission, la droite sénatoriale en a fait un texte rétrograde.

26/05/2016

La baisse du chômage est aujourd’hui une réalité

7774469696_000-par7959572.jpgLes chiffres du chômage pour le mois d’avril ont été publiés hier. La baisse du chômage se confirme dans notre pays. Après une diminution de 60 000 demandeurs d’emploi en mars, c’est une nouvelle baisse consécutive de 20 000 personnes au chômage pour le mois d’avril (voir les chiffres).

Une première depuis fin 2010.

Depuis janvier, 70 000 Français ont pu retrouver un emploi.

Si la baisse du chômage est aujourd’hui une réalité, la bataille de l’emploi doit se poursuivre. Pour ceux qui sont encore en recherche d’emploi, nous devons continuer les réformes.

25/05/2016

Tout est bon dans… les algues finistériennes

françois marc,sénateur,sénateur françois marc,finistère,bretagne,mer,emr,glaz economie,croissance,emploi,emplois,filière,algues,territoire,commission des finances,innovation,région,département,penn ar bed,france 5France 5 propose une visite guidée chez un des leaders de la production d'algues alimentaires, dans le Finistère.

Intitulé "Algues, les délices de la mer", ce reportage montre combien notre région est en pointe sur cette filière, identifiée qui plus est "filière à fort potentiel" dans la GLAZ économie.

En plein essor, la filière "algues" trouve des applications dans le secteur alimentaire, la cosmétique, la santé, la nutrition, la biotechnologie… Autant de sources de croissance économique pour le territoire.

Voir la vidéo

02/05/2016

France-Inde : Un partenariat stratégique de premier ordre

Sans titre.jpgEn tant que Président du groupe France-Inde au Sénat, j'ai apporté mon point de vue sur les relations stratégiques entre les deux pays,dans le cadre de cette tribune destinée au numéro d'avril 2016 de la Revue du trombinoscope, consacré à l'Asie.

+ d'infos :
Colloque Sénat-Ubifrance "Inde : Comment accéder aux opportunités d’un pays continent ?"

27/04/2016

Le chômage recule, une bonne nouvelle pour les Français

le-chomage-en-france-big.jpgLes chiffres de l’emploi pour le mois de mars indiquent une baisse importante du nombre de demandeurs d’emploi. Avec 60 000 chômeurs en moins, c’est une baisse historique qui permet au chômage de reculer sur le premier trimestre 2016.

C’est une bonne nouvelle pour ceux qui retrouvent un emploi. C’est un signal supplémentaire que l’économie de notre pays a redémarré et que ce redressement profite aux Français. Ces bons chiffres s’inscrivent dans les prévisions récentes de l’OFCE qui anticipait une baisse du chômage pour 2016.

Ce mois de mars et la tendance depuis l’été 2015 sont le résultat direct de la politique menée depuis 2012 : redressement industriel, soutien au recrutement des PME et à l’investissement.

Chaque retour à l’emploi est une victoire sociale pour notre pays. Nous devons donc poursuivre notre politique qui montre aujourd’hui son efficacité : l’économie va mieux, l’emploi va mieux !