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23/04/2015

L’action de la caisse des dépôts dans le Finistère : des moyens solides pour soutenir les projets des territoires

index.pngLe début du mois d’avril est traditionnellement la période de revue de l’activité de l’année passée et des résultats financiers pour la Caisse des dépôts, dont je suis commissaire surveillant.

2014 est un bon cru pour la CDC dans notre région. A titre d’exemple des actions menées, elle a accordé plus de 520M de prêts pour le financement de logements sociaux (+44% par rapport à 2013 !) et contribué par un prêt de 20 M au financement du plan très haut débit pour la Bretagne porté par Még@lis, elle a mobilisé dans le cadre du pacte d’avenir pour la Bretagne des moyens importants (2M de financements) au service du développement économique des territoires, permettant ainsi d’accompagner 2000 entreprises et de créer ou maintenir 5000 emplois dans notre région.

Autant d’actions que la discrète Caisse des dépôts, en adaptation permanente pour faire face aux transitions (démographique, numérique, écologique, territoriale) déploie au quotidien au bénéfice des projets locaux

Gageons que 2015, sous le signe d’une reprise frémissante, soit un meilleur cru encore !

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+ d'info :

Résultats annuels 2014

Caisse des dépôts. Le rôle d'un acteur économique majeur

07/04/2015

Projet de loi Macron : Ce sont bien des conséquences directes sur l’activité qui sont attendues.

300.jpgLe Sénat débute cet après-midi l’examen du projet de loi pour la croissance et l’activité. Qu’il s’agisse de la rénovation de l’actionnariat salarié, de la réforme de l’épargne salariale, de son volet numérique, ce projet de loi a le souci de débloquer le système.

En s’attaquant aux contraintes et aux règles « superflues » qui freinent la croissance et les initiatives individuelles, ce texte vise des conséquences directes sur l’activité. En termes de compétitivité notamment, ce texte répond au besoin de réforme dont notre pays a besoin pour créer des emplois ; qu’il s’agisse des grands groupes, des PME ou des ETI.

Comme beaucoup, je pense que c’est bien au travers d’une compétitivité accrue, pourvoyeuse d’emplois nouveaux, que notre modèle social pourra être préservé. Le souci de la jeunesse et des salariés auquel ce texte s’attache en témoigne bien.

Conséquences de l'embargo russe sur les produits ostréicoles

concours-general-agricole-le-palmares-des-produits-bretons_1823815_528x397.jpgAu travers d’une Question Écrite, j’avais interrogé le Secrétariat d'État, chargé des transports, de la mer et de la pêche sur la situation des ostréiculteurs suite à l'embargo décidé par la Russie sur les produits alimentaires européens.

La Russie étant un marché dynamique pour l'exportation des huîtres françaises, notamment bretonnes, cette décision d'embargo a en effet impacté négativement l'activité des ostréiculteurs français.

Dans la réponse ministérielle récemment apportée, il est rappelé que FranceAgriMer a ouvert, depuis 2013, une mesure d'aide aux investissements immatériels des entreprises de commerce et de transformation des produits aquatiques qui voudraient développer ou diversifier un réseau d'export de ces produits.

Cette mesure permet la prise en charge de 50 % du coût du prestataire, dans les limites fixées par le règlement de l'Union européenne portant sur les aides de minimis et peut permettre aux entreprises spécialisées vers la Russie de trouver des marchés d'exportation alternatifs.

Voir l’article du Télégramme.

Voir la Question Écrite.

06/04/2015

GAD : Reclassement encourageant des ex-salariés

gad-intermarche-depose-son-offre-de-reprise-du-site-de-josse_2092907_608x405.jpgJ’ai participé ce vendredi 3 avril à la réunion de la cellule de reclassement GAD à Landivisiau. Les services de l’État et les cabinets de suivi Adventia et Altedia ont présenté un bilan plutôt encourageant du processus de reclassement des ex-salariés.

Il faut rappeler que plus de 700 salariés de Lampaul Guililau et 34 de Saint-Martin-des-Champs faisaient partie des effectifs en recherche de reclassement ; ce qui est évidemment considérable dans un contexte économique marqué par de grosses difficultés au niveau de l’emploi salarié. On sait qu’à l’issue de l’accord de fin de conflit conclu le 31 octobre 2013 un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) avait été adopté.

On constate qu’au 15 mars 2015 la situation des ex salariés de GAD a évolué pour les deux tiers d’entre eux. A noter en particulier que 359 adhérents ont trouvé une solution identifiée et durable, soit 51 % et que 101 on tune solution provisoire restant à sécuriser, soit 14 %. Reste donc 28% pour lesquels une recherche d’emploi est en cours et 7% pour lesquels l’accompagnement n’a pas été prolongé à la demande des intéressés. Il est à noter qu’un grand nombre d’actions ont été menées en faveur des ex-salaries : 1,8 million d’euros pour financer des formations et de nombreuses actions collectives dans le but de favoriser le retour à l’emploi et la reconversion.

La fermeture des ex-établissements GAD à Lampaul-Guimilau était une véritable catastrophe pour l’emploi dans toute la région. On peut au moins constater que les moyens mis en œuvre par l’Etat dans le cadre de ce PSE se sont révélés significatifs et ont permis à de nombreux salariés d’avancer dans leur processus de recherche d’un nouvel emploi.

20/03/2015

L’Inde, nouvelle locomotive économique pour le reste du monde

717326663.jpgEn tant que Président du groupe France-Inde, j’observe avec intérêt l’accélération économique de l’Inde. La croissance indienne (8 % et 8,5 % sur l'exercice 2015-2016) pourrait être la plus forte du monde cette année, en passe de dépasser de ce point de vue la Chine.

Si ces perspectives paraissent très prometteuses, ce nouveau climat des affaires indien devrait par là-même générer des opportunités d’investissement et des effets démultiplicateurs pour nos entreprises, à court et moyen terme.

Outre ce nouveau rôle de moteur clé de la croissance mondiale, l’Inde s’apprête à créer un système de sécurité sociale universelle (annonces du 28 février 2015 du ministre des finances indien, Arun Jaitley).

Même si l’Inde a encore beaucoup de chemin à faire sur le terrain de l’égalité, cela donne un bon signal sur le type de croissance qui est en train de se jouer dans cette partie du globe.

 

06/02/2015

L’innovation nouvelle génération pour nos entreprises

innovation-nouvelle-generation-1-638.jpgJ’avais été au Sénat le rapporteur du projet de loi relatif à la création de Bpifrance. A cette occasion, j’avais pu exprimer ma satisfaction de voir enfin mis à disposition des entrepreneurs un outil (« guichet unique ») regroupant les dispositifs de soutien à leurs actions en matière d’innovation.

Facteur de compétitivité et de croissance, au service des emplois de demain, l’innovation est en effet un atout majeur pour les territoires et les entreprises : elles peuvent ainsi se différencier de la concurrence, pas seulement par de l’innovation technologique à proprement parler, mais aussi dans le service et dans les usages.

Aujourd’hui enfin reconnue à sa juste valeur, l’innovation sociale est soutenue en conséquence. Bpifrance propose ainsi un guide de l’innovation « multidimensionnelle », constitué d’exemples de démarches innovantes en Europe et dans le monde.

Aidons nos entreprises à se saisir de cet outil !

Sur le même sujet : "La Glaz économie s'invente en Bretagne".

 

20/06/2014

De nouvelles "machines à prêter" ?

Le débat que nous avons eu en Commission des finances au Sénat le 10 juin 2014 sur l’encadrement des banques me tenait à cœur. S’il est incontestable que le contribuable ne doit plus supporter les défaillances bancaires, il est tout aussi essentiel que les banques retrouvent leur fonction première : celle de prêter aux entreprises et de faire fonctionner les territoires. L’audition de Michel BARNIER, commissaire européen chargé du marché intérieur et des services, nous a donné l’occasion de rappeler ces exigences.

union bancaire, sénat, défaillances, territoires, entreprises, pme

La mise en place de l'union bancaire, lancée en juin 2012 par le Conseil européen, est sans doute l'un des projets les plus structurants de l'Union européenne depuis la création de l'union économique et monétaire.

Dans une Europe où le problème de l'un devient très vite le problème de tous, l’union bancaire permet de protéger les épargnants et les contribuables européens, grâce au "mécanisme unique de régulation du système bancaire européen". Autant dire que le débat que nous avons eu en Commission des finances au Sénat le 10 juin 2014 sur l’encadrement des banques me tenait à cœur, compte-tenu de mon engagement sur ce sujet.

La question de l’encadrement des banques rejoint d’ailleurs celle du redressement des comptes publics. Qui voudrait continuer à vivre à crédit, quand on sait notamment que cela enrichit les banques ?!2014-0400-018-CL.jpg Durant cette audition, l'assainissement budgétaire a été abordé, tout autant que la manière de créer les conditions d'un retour à la croissance et à l'emploi. Car il est indispensable que les banques retrouvent leur fonction première et redeviennent des "machines à prêter", des machines à faire fonctionner les territoires et l’économie réelle.

Pour aller plus loin : Lire de compte-rendu de l'audition.

18/06/2014

Ecotaxe, arbitrages gouvernementaux en vue

ecotaxeLes arbitrages du gouvernement sur le dossier de l'écotaxe poids lourds ne devraient plus tarder.

Plusieurs scénarios ont été évoqués et le gouvernement a à dénouer des exigences complexes. Pour ma part, j'appelle depuis des mois de mes vœux une solution dite de "péage de transit" qui consiste à appliquer la redevance en question uniquement sur les axes de transit très fréquentés et à ignorer les zones les plus excentrées où le trafic a une vocation unique de desserte locale.

Il s'agit bien de chercher à éviter la création de nouvelles irrégularités territoriales et distorsions de concurrence inacceptables.

Sur le même sujet :

Rapport sur l'écotaxe de l'Assemblée : d'autres solutions sont à rechercher. Le "péage de transit" peut être "la" bonne solution

12/06/2014

C’est en conviction que je soutiens le collectif budgétaire

La stratégie économique du gouvernement consiste depuis deux ans à la fois à redresser les comptes publics dans la justice et à soutenir le tissu productif français (pourvoyeur de croissance et d’emplois).

  1. En mettant en œuvre de manière anticipée des économies, le collectif budgétaire, présenté hier par le gouvernement, témoigne de la vigilance à maîtriser le déficit public.
  2. En comportant une mesure de solidarité à l’égard des plus modestes, ce texte comporte également des mesures favorables au pouvoir d’achat.
  3. En détaillant la transcription législative du "pacte de responsabilité et de solidarité", le collectif budgétaire améliore les conditions dans lesquelles les entreprises vont pouvoir relancer la croissance et créer de l’emploi.

Une politique de la demande ne peut à l’inverse fonctionner que s’il y a des moyens financiers ; ce qui n’est pas le cas. C’est donc en conviction que je soutiens ce collectif budgétaire. En deux ans, il y a eu un réel rattrapage en matière de productivité. Désormais, c’est une politique industrielle ambitieuse, notamment au sein de secteurs de pointe, qu’il faut soutenir.

Revoir le débat sur Public Sénat diffusé le 11 juin 2014.
Mon intervention débute à la 15ème minute :

10/06/2014

Les ETI, moteur d’emploi et de croissance, méritent d’être mieux accompagnées dans leur développement : focus sur l’étude de Bpifrance

index.jpgComme un écho à la bonne nouvelle de la reprise de l’entreprise SERMETA, Bpifrance a publié cette semaine une étude édifiante sur les entreprises de taille intermédiaire (ETI) Françaises.

On loue souvent le modèle allemand reposant notamment sur de grosses PME exportatrices, qui contribuent à tirer son économie. La France n’est pas tant que ça en reste sur le sujet, les 4000 ETI françaises, surtout présentes dans le secteur industriel,emploient 24% des salariés en France, et assurent un tiers des créations d’emplois, pendant que les grandes entreprises en suppriment. On compte d’ailleurs 1170 implantations d’ETI en Bretagne. Là où le bât blesse cependant selon cette étude, c’est dans la capacité de ces entreprises ni petite ni grande à assumer des fonctions supports (finances, Ressources Humaines, marketing développement…) pour se développer dans les meilleures conditions, ainsi que dans leur faible internationalisation.

Je vous propose de consulter ce rapport qui éclaire les besoins de tout un pan des acteurs de notre économie et les propositions de Bpifrance pour redonner, grâce à ces pépites en devenir, un nouveau souffle de croissance.

Consulter l'étude « ETI 2020 », publiée par Bpifrance le 3 juin 2014.

Lire aussi : "Croissance des entreprises : les mesures gouvernementales prises depuis 2006 sont-elles en train de produire leurs effets ?" (La Tribune - 6 juin 2014).