Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

14/02/2012

Les firmes phytosanitaires savent qu'elles ne pourront plus se défausser.

Monsanto.jpgHier, pour la première fois, la justice française a reconnu la responsabilité du géant américain Monsanto pour l'intoxication d'un agriculteur charentais. C’est une étape extrêmement importante qui va ouvrir la voie à d'autres procédures pour d’autres agriculteurs, victimes de troubles ou de maladies graves.

Des années durant, ces produits phytosanitaires ont été présentés comme inoffensifs, pour l'environnement et pour la santé.

Les dommages causés sont pourtant irrémédiables. Lors du dernier débat budgétaire, j’avais pour ma part, rappelé les nombreuses études qui montrent à quel point les produits phytosanitaires sont nocifs pour la santé des usagers, qu’il s’agisse des agriculteurs ou des jardiniers du dimanche.

Il est évident qu’il faut trouver des solutions pour restreindre l'utilisation de ce type de produits et diminuer les incitations à les acheter.

Franchement, pourquoi leur appliquer le taux réduit de TVA ? Partant de ce constant, mes collègues sénateurs et moi-même avons adopté un amendement correcteur. Voté à l’initiative du Sénat contre l’avis du Gouvernement, l’article a visé à soumettre au taux normal de TVA les produits phytosanitaires, actuellement soumis au taux réduit de 5,5 % (taux que le projet de loi de finances rectificative pour 2011 proposait de relever à 7 %).

Le gouvernement est malheureusement revenu sur cette avancée et a supprimé le dit article. Pour qui, pour quoi ? Difficile de comprendre… Espérons que la récente condamnation de Monsanto fasse, à l’avenir, mieux réagir le gouvernement à nos initiatives parlementaire.

03/06/2008

Campagne MONSANTO : Une position courageuse de Gérard MEVEL au nom de la Région Bretagne

569b8369ad1e8793d635a6b00c5abc25.jpg

Au nom du Conseil Régional, Gérard Mével juge inacceptable la nouvelle campagne publicitaire pour l’herbicide «Roundup», commercialisé par la société Monsanto.
« Cette campagne, dont l’objectif est de banaliser l’utilisation de désherbants chimiques, est en totale contradiction avec les politiques environnementales engagées depuis longtemps au plan national et régional » estime-t-il.
Il est clair que cette publicité dans les médias va totalement à l’encontre des efforts et des investissements des acteurs locaux impliqués dans la lutte contre les pollutions de l’eau.
La lutte contre les pollutions par les pesticides fait partie des priorités affichées du Conseil régional qui s'est largement investi aux côtés des partenaires et relais locaux, pour les soutenir dans les actions conduites auprès des communes, des particuliers ou des agriculteurs, au travers d’outils comme le plan végétal environnement, la charte des jardiniers amateurs ou encore les plans de désherbages communaux.

Avec cette campagne commerciale, Monsanto reste malheureusement fidèle à sa stratégie si justement dénoncée dans l’ouvrage de Marie-Monique Robin, Le Monde selon Monsanto (éditions La Découverte).