06/04/2015
GAD : Reclassement encourageant des ex-salariés
J’ai participé ce vendredi 3 avril à la réunion de la cellule de reclassement GAD à Landivisiau. Les services de l’État et les cabinets de suivi Adventia et Altedia ont présenté un bilan plutôt encourageant du processus de reclassement des ex-salariés.
Il faut rappeler que plus de 700 salariés de Lampaul Guililau et 34 de Saint-Martin-des-Champs faisaient partie des effectifs en recherche de reclassement ; ce qui est évidemment considérable dans un contexte économique marqué par de grosses difficultés au niveau de l’emploi salarié. On sait qu’à l’issue de l’accord de fin de conflit conclu le 31 octobre 2013 un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) avait été adopté.
On constate qu’au 15 mars 2015 la situation des ex salariés de GAD a évolué pour les deux tiers d’entre eux. A noter en particulier que 359 adhérents ont trouvé une solution identifiée et durable, soit 51 % et que 101 on tune solution provisoire restant à sécuriser, soit 14 %. Reste donc 28% pour lesquels une recherche d’emploi est en cours et 7% pour lesquels l’accompagnement n’a pas été prolongé à la demande des intéressés. Il est à noter qu’un grand nombre d’actions ont été menées en faveur des ex-salaries : 1,8 million d’euros pour financer des formations et de nombreuses actions collectives dans le but de favoriser le retour à l’emploi et la reconversion.
La fermeture des ex-établissements GAD à Lampaul-Guimilau était une véritable catastrophe pour l’emploi dans toute la région. On peut au moins constater que les moyens mis en œuvre par l’Etat dans le cadre de ce PSE se sont révélés significatifs et ont permis à de nombreux salariés d’avancer dans leur processus de recherche d’un nouvel emploi.
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13/01/2015
La fermeture de l'abattoir GAD pénalise lourdement les éleveurs finistériens
Au mois de juillet 2013 au moment où l'inquiétude grandissait sur la perspective du dépôt de bilan de l'entreprise GAD de LAMPAUL GUIMILIAU, j'avais alerté les coopératives et décideurs économiques locaux sur les risques économiques pour le nord Finistère et l'extrême ouest breton. J'indiquais notamment que la disparition d'un outil d'abattage tel que l'abattoir GAD à LAMPAUL risquait de déstabiliser la chaîne économique de la filière porcine.
Je ne pensais pas alors que la réalité confirmerait si vite cette vision. Dans le journal le Paysan breton du 24 décembre 2014 au 8 janvier 2015, un responsable agricole observe que « la fermeture récente de l'abattoir GAD dans une région à forte densité porcine, se traduit déjà par un manque à gagner de 2 à 3 centimes par kilo de porc pour les producteurs du Nord Finistère ».
Cette situation est bien sûr très pénalisante pour nos élevages et en particulier pour les élevages de petite taille situés sur la côte nord du Finistère.
Compte tenu de l'importance de la production porcine dans le Nord-Finistère, la question est à nouveau posée de la création d'une unité d'abattage ultra moderne au cœur de ce riche bassin de production. Il serait important que les acteurs économiques se mettent autour de la table pour envisager une telle initiative conjointe. Faute d'une telle initiative, on ira inévitablement vers un affaiblissement de cette filière dans l'extrême ouest breton.
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23/05/2014
Gad doit repartir
La fermeture de la société GAD à Lampaul-Guimiliau en octobre 2013 fut une véritable catastrophe pour des centaines de salariés et pour toute l’activité économique du bassin de Landivisiau.
On ne peut que se réjouir de l’initiative de cinq ex-cadres de porter un projet de reprise sur le site, Lampaul Agro, avec création de 250 emplois.
Faute d’activité d’abattage, la filière porcine nord-finistérienne serait très lourdement handicapée, tant dans les activités amont qu’aval. Restait à savoir si le projet Lampaul Agro était viable et doté d’un bon "business plan".
Les choses sont aujourd’hui clarifiées car conduite à la demande de la région du département du Finistère, l’étude du cabinet Deloitte conclut à la fiabilité du modèle économique présenté par Lampaul Agro.
Tout doit être mis en œuvre pour faire démarrer ce projet dans les plus brefs délais. Il importe à mes yeux que la CECAB, propriétaire du site, comprenne que c’est l’intérêt de tous que de céder aujourd’hui les clés du site ; car c’est toute la filière qui aura demain à gagner d’une telle décision.
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03/04/2014
La création d’un salaire minimum en Allemagne est un grand pas de franchi pour l’Europe et les Européens
Le Conseil des ministres en Allemagne a adopté hier un projet de loi créant un salaire minimum à compter du 1er janvier 2015.
Voilà un grand pas de franchi ! Le pouvoir d’achat de millions de citoyens allemands sera amélioré. Les pratiques de distorsion de concurrence entre salariés européens seront freinées, tout comme leurs effets dévastateurs qui ont pénalisé le secteur de l’agro-alimentaire notamment.
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28/03/2014
Le marché chinois, une perspective prometteuse pour les produits bretons
Dans le cadre de la visite d’État chinoise en France, le Président Hollande s’est attaché à rééquilibrer la relation commerciale entre notre pays et la Chine.
40% du total du déficit du commerce extérieur de la France provient de nos importations chinoises ! Il est impératif d’augmenter la présence française en Chine.
De ce point de vue, la Bretagne a une carte à jouer. En termes d’écoulement des viandes de porcs qui font depuis peu l’objet d’un embargo russe, ou bien de perspective d’export très prometteuses de poudre de lait chinoise fabriquée à Carhaix , la Chine et son marché d’1,3 milliards de consommateurs constituent une nouvelle destination pour dégager de nouveaux débouchés. A cet égard, on ne peut que se réjouir de l’ouverture confirmée du marché chinois pour 13 abattoirs français, obtenue il y a deux jours.
Même si nous sommes tous conscients que le régime politique chinois doit être amené à évoluer au plus vite, la France doit se tourner vers les pays porteurs d’échanges commerciaux.
Le groupe Caisse des dépôts, sa filiale PBI et la China Developpment Bank ont d’ailleurs concrétisé le 26 mars la création d’un fonds commun d’investissement de 500 millions € dans le domaine du développement durable, du tourisme et du financement des entreprises.
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25/10/2013
Grève des footballeurs : l'indécence n'a pas de limites
L'éditorial du journal Le Monde paru ce matin résume bien la profonde indécence que constitue cette grève des matchs de football annoncée hier, comparée aux nombreuses difficultés économiques auxquelles les Français sont confrontés, en particulier les salariés de GAD...
Éditorial du Monde : Guerre des pauvres, grève des footballeurs.
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14/10/2013
Situation de GAD : catastrophe pour LAMPAUL GUIMILIAU !
Le Tribunal de commerce de RENNES a rendu sa décision et a décidé de valider le plan de continuation du groupe GAD, ce qui entraine la fermeture de l'abattoir de LAMPAUL GUIMILIAU. Cette décision est catastrophique pour tout le pôle finistérien et les salariés de GAD en particulier.
Pour ma part, j'ai participé durant l'été aux réflexions visant à trouver un projet alternatif crédible. Je regrette qu'aucune solution n'ait été susceptible d'être jugée acceptable par le tribunal de commerce.
Je participerai ce mardi 15 octobre à la réunion prévue au Ministère du Travail pour étudier les perspectives qui s'offrent aujourd'hui aux salariés et à leur famille (rémunération, formation et reclassement).
Le Conseil général de son côté s'est dit prêt à accompagner tout initiative visant à relancer une activité économique dans le Pays de LANDIVISIAU.
La mobilisation aujourd'hui pour rechercher des solutions, ne peut occulter le constat que la situation à laquelle on est arrivé est un énorme gâchis. Nous devons tous être mobilisés aux côtés des salariés et de leurs familles.
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30/07/2013
GAD à Lampaul-Guimiliau : La fermeture serait une catastrophe.
La fermeture de l’abattoir GAD à Lampaul-Guimiliau créerait un énorme traumatisme social et ceci justifie une mobilisation générale en faveur de ce dossier. 850 emplois sont en jeu, sans compter les emplois indirects.
Au-delà de ce traumatisme social que la chute de cette entreprise pourrait provoquer pour ces travailleurs privés de leur emploi, et leurs familles, il faut également examiner les conséquences économiques pour l’ensemble de la filière porcine et le nord-Finistère.
Dans la chaîne de valeur globale de la filière porcine, l'abattoir est un maillon intermédiaire capital. Supprimer ce maillon à Lampaul-Guimiliau provoquerait des dommages considérables pour la filière porcine finistérienne.
A cet égard, il est indispensable de se rappeler quelques réalités, sur la base de données chiffrées.
Les statistiques d' « Uniporc Ouest » couvrent le Grand Ouest et le Nord de la France (consulter les données).
Au sein de ce vaste périmètre « Grand Ouest et Nord de la France », le Finistère produit aujourd’hui plus du quart (25,3%) des porcs de la production totale et y réalise 15,3% de l’abattage.
Si le Finistère devait perdre l’abattoir GAD, le taux d’abattage passerait de 15,3% à 10% pour une production maintenue à 25,3%.
Le déséquilibre serait donc très nettement accentué !
S’agissant du département du Morbihan, où se trouve l’abattoir GAD de Josselin, la production de porcs pèse 10,5% dans la zone « Uniporc Ouest » tandis que l’abattage porte sur 12,3% de la capacité totale.
Une décision qui conduirait à restreindre fortement le poids de ce maillon essentiel dans le Finistère serait, on peut le redouter, porteuse de très graves dommages à moyen et long terme sur l’ensemble de l’Economie agricole du département. Veiller à la préservation des abattoirs de porcs en Finistère procède par conséquent d’une volonté d’équilibre de l’aménagement du territoire breton.
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24/07/2013
NON, LA FERMETURE DE GAD N’EST PAS INELUCTABLE
En lisant un quotidien régional ce matin, j’ai sursauté à la lecture d’un article consacré à la filière agroalimentaire bretonne.
Le journaliste pose clairement la question ainsi à son interlocuteur : « la fermeture de Gad est-elle seulement due à la baisse de la production porcine ? »
Dans l’esprit de ce journaliste, les choses sont donc déjà acquises : Gad va fermer…
J’ai, pour ma part, un point de vue différent car il me semble que d’ici au 21 août, date de la décision du Tribunal de Commerce de Rennes, il reste encore un peu de temps pour rechercher une solution alternative qui préserve les 850 emplois du site de Lampaul-Guimillau.
Dans un courrier que j’ai adressé dès le 7 juillet au Président du Tribunal de Commerce de Rennes, j’ai indiqué que la production porcine du Finistère est supérieure à la capacité d’abattage actuelle. C’est dire que la fermeture d’un abattoir n’a aucun sens du point de vue de l’économie du territoire. Tout doit donc être entrepris pour qu’une solution alternative soit mise sur pied et que l’on puisse, en préservant cet abattoir, sauvegarder durablement le bassin de production du Nord Finistère, considéré comme le plus performant en France.
La balle est dans le camp des décideurs économiques, et j’espère pour ma part qu’une solution sera trouvée dans les trois semaines à venir.
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11/07/2013
La France, fer de lance contre la spéculation financière sur les matières premières agricoles
Je me réjouis des engagements de la France dans la lutte contre la spéculation financière sur les matières premières agricoles. Pierre MOSCOVICI, Ministre de l’économie et finances et Stéphane LE FOLL, Ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire, et de la forêt, se sont en effet très récemment exprimé à ce sujet dans le journal « La Croix ».
Le marché des matières premières est constitué de deux strates.
- Il y a d’abord les marchés « physiques » de matières premières, qui devraient être plus régulés par la refonte des dispositifs européens d’intervention prévus dans le cadre de la réforme de la PAC.
- Il y a ensuite les marchés d’instruments dérivés qui se prêtent à d’opaques manipulations et s’exposent à une volatilité extrême des cours des matières agricoles.
A travers le projet de loi de séparation et de régulation des activités bancaires, c’est sur ce volet de la financiarisation croissante des marchés des matières premières que le France a décidé d’agir. L’objectif est de lutter contre la spéculation financière sur les matières premières agricoles qui pénalise dangereusement tant les populations qui peinent à se nourrir que les filières agricoles, véritablement dépendantes du cours des entrants.
Au sénat, j’avais contribué à faire avancer ce texte en défendant un amendement ayant pour effet de dissuader les actions de spéculation sur les matières premières agricoles.
Les nouveaux outils de régulation et de contrôle contenus dans ce texte et auxquels les banques devront se conformer, entrent donc en vigueur.
Quand on sait que la volatilité des cours des matières premières est également à l’origine de la crise rencontrée par la filière porcine, on peut au moins être rassuré sur la volonté de régulation que l’on déploie aujourd’hui dans ce domaine.
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