25/07/2017
L'édition locale du Télégramme : "François Marc. Une mission à finir"
Le Télégramme, 25 juillet 2017
Dans un monde politique critiqué pour son opacité, François Marc s'est distingué par sa transparence. Du premier mandat de maire de la Roche à celui de sénateur qui s'achève, « j'ai toujours rendu compte de mon activité ».
Il réserve aux élus et à septembre, son compte rendu d'activité. François Marc aura alors achevé sa mission au Sénat en même temps que 35 années de mandats, attaché à l'éthique et au territoire. « Oui, je suis battu mais " çuici " c'est un bon. Il ira loin ! ». Rapportée dans les colonnes du Télégramme par la journaliste Dominique Le Bian-Rivier, alors chef de l'agence de Landerneau, cette déclaration fair-play de Pierre Abéguilé au soir de sa défaite aux élections départementales de 1988, s'adressait au jeune homme de 38 ans, natif de Plougoulm, qui venait de le battre dans le canton de Ploudiry. Commentaire prophétique. François Marc a gravi bien des échelons politiques. Maire de la Roche-Maurice de 1983 à 2001, conseiller général de 1988 à 2015, sénateur depuis 1998, il a occupé sous la majorité de gauche le poste de rapporteur général des finances. Tout près du sommet de l'État.
« Principe d'honnêteté »
La semaine dernière, il a annoncé sa démission du Palais du Luxembourg, laissant son siège de sénateur à celui qui le suivait sur la liste de gauche de septembre 2014, Jean-Luc Fichet. La raison de ce retrait à mi-mandat est connue : « Je souffre de difficultés aux vertèbres lombaires. La préconisation médicale m'impose de limiter le rythme. Mais quand on est engagé dans une mission élective, on ne peut pas faire de fractionné. Je laisse donc ma place. Principe d'honnêteté ».
Attention aux plus modestes
Pour l'heure, il reste sénateur d'autant plus déterminé à continuer sa mission que la préoccupation du moment le ramène à un sujet particulièrement cher à son coeur : le devenir des collectivités. « Les 13 milliards d'économies que l'État leur demande seront l'énorme sujet de la rentrée ». Jusqu'au 4 août, date de fin de session parlementaire, le Rochois compte bien faire entendre sa voix depuis les rangs de l'opposition : « L'assainissement des finances publiques est nécessaire », convient le docteur en économie et ex-professeur en sciences de gestion de l'UBO. « À condition que cela ne creuse pas l'inégalité entre Français. Il faut se montrer vigilant à l'égard des plus modestes », prévient-il.
Au plus près des citoyens
Toujours aussi accessible, lorsqu'il se pose à une table d'un café du bourg de La Roche ou reçoit les administrés à la permanence de la place de la mairie, François Marc tient aussi fermement « à l'esprit de décentralisation qui permet au pouvoir de rester au plus près des citoyens. Je suis inquiet quand on dit qu'il y a trop d'élus locaux. 90 % d'entre eux (dans les communes) sont des bénévoles. La solution passera-t-elle par une modification du paysage administratif ? Prenons garde à la recentralisation de la prise de décision. La haute administration parisienne pourrait être tentée ». François Marc n'a jamais aimé les coups en douce.
Inquiet par la montée du populisme
Avant l'heure, ce n'est pas l'heure. François Marc souhaite attendre son départ du Palais du Luxembourg pour s'attarder plus longuement sur ses 35 années de mandat et au-delà, sur une vie d'engagement. « Mon bouquin est à l'imprimerie », sourit-il. « Il sortira en septembre ». Le Rochois, né à Plougoulm, en 1950, dans une famille qui n'appartenait pas à la haute bourgeoisie, devrait évoquer ses combats étudiants « contre les fachos qui ne pesaient que 5 % ». Mais c'était déjà trop pour un jeune homme dont le père avait passé cinq ans emprisonnés par les Nazis. « Aujourd'hui, quand je vois que 40 % des électeurs s'expriment pour des solutions populistes, ça révèle que la démocratie n'est plus la préoccupation d'une grande partie des Français.
Fidèle au PS
François Marc n'occulte pas la responsabilité des partis traditionnels dans le phénomène. « La gauche perd en crédibilité quand elle ne se dresse plus en première ligne », regrette celui qui a adhéré au PS en 1979. Il continuera d'adhérer à ce parti « où les querelles ont pris le pas sur les débats d'idées » mais « qui va se reconstituer ». Nostalgique du monde politique du temps où les réseaux sociaux ne déclenchaient d'attaques en rafales, « où la courtoisie était la règle même si l'on n'appartenait pas au même camp politique, comme avec Pierre Abéguilé ». En souhaitant « que Macron réussisse. Il a été la proposition la plus acceptable pour éviter la prise de pouvoir des populistes. S'il échoue, j'ai peur qu'il n'y ait plus d'alternative ».
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12/07/2016
Le Tourisme : compétence intercommunale par excellence !
Voilà déjà 20 ans que la compétence "tourisme" est exercée au niveau du territoire intercommunal sur le Pays de LANDERNEAU-DAOULAS (L’Agence de Développement Économique et Touristique - ADET - fut créée dès les années 1990).
L’ADET fut donc une anticipation opportune du transfert progressif des compétences touristiques vers les intercommunalités, consacré récemment par la loi NOTRe d’août 2015. Au 1er janvier 2017, les communautés vont en effet se voir transférer les missions de "promotion du tourisme, dont la création d’offices de tourisme", rattachées à la compétence développement économique.
Dans le cadre de l’examen de la loi NOTRe, des résistances se sont parfois exprimées pour défendre des particularismes touristiques locaux propres à certaines communes… Les conditions du transfert et l’étendue de la compétence ont également soulevé un certain nombre de questions. A cet égard, dans son dossier sur le "tourisme de territoire" l’ADCF relate par exemple la crainte de certains "de perdre leur bureau d’accueil, de voir leurs attraits touristiques dilués dans ce nouvel ensemble, ou de devoir faire face à de coûts importants"…
Les axes stratégiques d'une bonne intercommunalité touristique, présentés par l’ADCF, sont à mon sens extrêmement pertinents : "Selon les enjeux, les échelles tendent à se superposer car il existe un territoire de destination qui déclenche l’envie, celui de l’accueil sur lequel le touriste se déplacera et consommera, et le territoire de projet où pourra être conduite et mise en œuvre une stratégie de développement. La combinaison de ces échelles est fondamentale."
Ceci s’applique d’ailleurs au niveau de la CCPLD. Aujourd’hui, pour gagner une plus grande visibilité, le pays de LANDERNEAU-DAOULAS a conclu une alliance stratégique avec les cinq pays touristiques du pays de Brest qui ont choisi de se regrouper depuis 2015 au sein de la destination "Brest terres océanes". L’objectif étant d’unir les forces pour démultiplier les moyens de promotion au-delà de la Bretagne et développer la vente de produits touristiques en ligne.
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04/07/2016
Constructibilité dans les "dents creuses": La Ministre s’engage à trouver des solutions
Face au manque de précision qui entoure actuellement les possibilités de construction sur ces espaces intermédiaires non construits et entourés de parcelles bâties dans les hameaux (les fameuses "dents creuse"), la Ministre du Logement et de l’Habitat durable s’est engagée à travailler sur la sécurisation des textes de loi.
Lors d’une rencontre avec les parlementaires bretons organisée le 2 juin 2016 au ministère, la ministre Emmanuelle COSSE a notamment indiqué que seraient mobilisés prochainement les divers acteurs (EPF, agences d’urbanisme et administrations concernées) pour trouver une solution à cette question de la constructibilité sur les "dents creuses".
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Energies marines : l’ambition bretonne porteuse de croissance bleue
Lors de sa session du 30 juin et 1er juillet 2016, le Conseil régional de Bretagne s’est fixé cinq orientations pour développer les énergies marines renouvelables (EMR). Forte de son indéniable potentiel dans les EMR, la Bretagne a décidé de développer des filières EMR à l'horizon 2030, autour de trois priorités stratégiques :
- - Le développement de l'éolien offshore flottant pour positionner la Bretagne, et plus largement la zone atlantique, comme leader européen de l'éolien flottant ;
- - La mobilisation des acteurs économiques et le développement des compétences industrielles bretonnes pour toutes les technologies EMR ;
- - La recherche de solutions énergétiques pour les îles bretonnes et les zones non interconnectées.
Comme l’ensemble des acteurs du territoire, je salue l’ambition bretonne pour cette filière d’avenir, source à la fois de "croissance bleue" et de transition énergétique.
Cette ambition se déclinera selon cinq enjeux prioritaires :
- La coordination et la planification énergétique et marine
- Le soutien aux projets d'exploitation de la ressource
- Le soutien à l'activité économique et industrielle de la filière
- La réalisation des infrastructures indispensables à l'accueil des EMR
- L'attractivité et l'influence de la Bretagne, l'information du public.
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23/06/2016
Samedi 25 juin : Rendez-vous aux bâtisseurs d’un jour à LA ROCHE-MAURICE
L'artiste marseillais Olivier GROSSETETE, très connu pour ses projets fédérateurs et participatifs de constructions en carton, éphémères mais non moins monumentales, sera pour la première fois sur le territoire du pays de Landerneau-Daoulas.
S’agissant de la réalisation prévue à LA ROCHE-MAURICE, le rendez-vous est donné ce samedi 25 juin à 14h30, pour la construction d’une nouvelle tour en carton, à proximité du château de Roc'h Morvan !
Les jeunes et moins jeunes sont attendus pour cette séquence culturelle et ludique à la fois, mêlant l’architecture à l’énergie de chacun et de tous.
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14/03/2016
La "loi littoral" et l’agriculture au menu des maires ruraux
L’Assemblée générale des maires ruraux du Finistère s’est tenue à GUIMILIAU, ce vendredi 11 mars 2016. Le sujet de la "loi littoral" a une nouvelle fois été longuement évoqué avec l’intervention de deux spécialistes (Loïg GOURVENNEC et Michel VASPART).
La question du "pastillage" en zone rurale a fait l’objet de longues discussions.
Le Président de la Chambre d’agriculture, André SERGENT, a évoqué la nécessité de préserver les intérêts du monde agricole, notamment au niveau du foncier.
La plupart de personnes présentes ont reconnu la besoin d’un ajustement réglementaire compte-tenu des chevauchements constatés récemment au niveau des réglementations excessives et des jurisprudences des Tribunaux administratifs.
A cet égard, il a été regretté que certains maires du littoral soient de plus en plus mis dans une insécurité juridique manifeste alors qu’aucune décision répréhensible de leur part ne peut être mise en avant.
Le second sujet important concernait la crise agricole et sur ce terrain, aussi bien le préfet que les représentants du département et de la région, Nathalie SARRABEZOLES Présidente du Conseil départemental et Laurence FORTIN, Vice-présidente de la Région, ont apporté des précisions quant aux actions aujourd’hui déployées pour aider l’agriculture à faire face aux effets de cette crise.
Les questions des reformes territoriales et des financements des collectivités ont bien entendu également été abordées lors de cette réunion qui regroupait une soixantaine de maires des communes rurales du Finistère.
Le département et la région, invités à s’exprimer.
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13/12/2015
Bravo à Jean-Yves LE DRIAN et à son équipe !
Ce dimanche 13 décembre 2015, les bretonnes et les bretons ont confirmé la première place incontestable de la liste de Jean-Yves LE DRIAN avec 51,41 %.
Ce résultat témoigne à la fois de la reconnaissance du bon bilan des années passées et d’une adhésion au projet proposé par l’équipe de JY LE DRIAN.
A l’issue de ce résultat probant du 2ème tour, le signal est clairement donné qu’ensemble, nous devons bâtir la Bretagne de la confiance, la Bretagne qui rassemble et qui crée des emplois.
Au service de la Bretagne, de sa population, de ses entreprises et collectivités locales, la future assemblée saura affirmer j'en suis convaincu une dynamique ambitieuse pour notre région.
Bravo à Jean-Yves LE DRIAN ainsi qu’à l’ensemble de ses colistières et colistiers !
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12/11/2015
Régionales : Jean-Yves LE DRIAN dans le pays de Landerneau
Ce jeudi 12 novembre 2015, Jean-Yves LE DRIAN tête de liste aux Régionales, était en visite dans le pays de Landerneau, en compagnie de Marc COATANEA et de Laurence FORTIN (candidats finistériens).
Le leader de la liste "POUR la Bretagne avec Jean-Yves LE DRIAN" a axé sa visite sur les sujets de l’Économie, de l’Emploi et de la formation.
Une rencontre était organisée à LA ROCHE-MAURICE avec plusieurs chefs d’entreprises et acteurs économiques locaux.
Les problématiques de développement économique de l’extrême-ouest breton ainsi que la question sensible de l’agriculture et de l’agroalimentaire ont été au cœur des discussions.
Lors de son passage à LANDERNEAU, la délégation entourant Jean-Yves LE DRIAN, s’est retrouvée (comme le montre la photo) aux abords du pont habité, emblématique du cœur la ville de la cité de la lune.
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13/10/2015
Les financements innovants des collectivités font école dans le Finistère
Depuis 2014, les modes de financement participatif font l’objet d’une réglementation précise (ordonnance du 30 mai 2014 et décret du 16 septembre 2014). A leur niveau, les collectivités locales sont également en mesure de lever des fonds via des plates-formes de financement participatif.
Et pour les collectivités, le "crowdfunding" représente une stratégie payante, à différents niveaux : Pourvoyeur de financements nouveaux, source de cohésion supplémentaire ou bien vecteur de communication, le financement participatif représente en effet une réelle opportunité pour soutenir l’attractivité des territoires.
Les élus du Finistère ont bien compris l’intérêt de se saisir de ce nouvel outil de développement local, particulièrement mobilisateur. Ainsi en va-t-il des souscriptions populaires engagées par les petites communes en charge entre autres des travaux de restauration des églises (comme par exemple à La Roche-Maurice) ou de communes de plus grande taille, soucieuses d’assurer un certain niveau d’équipements publics à la population (comme par exemple au Relecq-Kerhuon).
Dans ce type d'opération de "crowdfunding", le lien "territoire-entreprises" se révèle essentiel et démontre, s'il était nécessaire, la boucle vertueuse qui unit l’entreprise à la collectivité locale. Qu’il s’agisse de souscription populaire ou de mécénat d'entreprise, l’idée est bien de dynamiser nos territoires, dans le souci de "l’intérêt général territorial".
A mon niveau, j’ai toujours considéré ce type de "chaîne de valeurs" était porteur d’avenir pour le territoire. Je suis heureux de constater que les élus du Finistère s’investissent en la matière.
Sur le même sujet :
"Bretagne. Crowdfunding : quelle plateforme choisir ?"
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25/03/2014
Bravo Laurence
Les élections municipales du 23 mars 2014 ont vu pour la première fois de l'histoire de LA ROCHE-MAURICE, la désignation d'une liste paritaire conduite par une femme.
Alors que l'on se plaint assez largement en France du manque de femme dans la fonction de maire, je ne peux que me réjouir de cette nouvelle donne municipale à LA ROCHE-MAURICE.
Bravo donc à Laurence pour cette élection (incontestée) au premier tour des municipales... C'est une élection historique !
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