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28/07/2016

Réduire l'exposition des travailleurs agricoles aux pesticides

8867305.jpgAméliorer les connaissances, renforcer la culture de la prévention, renforcer le conseil à l’utilisation, renforcer la formation initiale et professionnelle, réduire les expositions

Le Gouvernement s'engage à divers niveaux pour réduire l’exposition aux pesticides des travailleurs agricoles.

Dans le Finistère, le nombre de personnes travaillant dans l’agriculture est important. Les exploitations agricoles, les unités de transformation, les centres de recherche, les services pour l'agriculture emploient en effet 60 000 personnes, soit proportionnellement deux fois plus que dans les autres régions françaises. Ces engagements gouvernementaux résonnent donc de manière particulière dans notre département.

Voir les actions conduites par le Gouvernement s’agissant de l’exposition aux pesticides des personnes travaillant dans l’agriculture.

+ d'info : substitution-cmr.fr, plate-forme destinée à tous les professionnels et acteurs de la prévention qui souhaitent engager une démarche de substitution des substances chimiques cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction (CMR) dans leur établissement.

30/04/2013

Trois pesticides interdits par BRUXELLES

abeilles.jpgDepuis de nombreux mois, je suis intervenu avec d'autres parlementaires pour que BRUXELLES s'engage plus avant dans l'interdiction de pesticides systémiques dont il est clairement établi aujourd'hui qu'ils ont une influence sur la mortalité des abeilles. Quatre cultures sont concernées, le coton, le maïs, le tournesol et le colza. On ne peut que regretter l'activisme permanent des lobbys de ces sociétés productrices d'herbicides pour retarder la mise en application de ces mesures qui relèvent du principe de précaution.

J'ai bien conscience que les cultures légumières, en particulier les légumes en serre doivent pouvoir faire usage de produits de traitements utiles et non rémanents. Dans ces conditions, il y a bien lieu de noter que cette interdiction n'est pas une interdiction générale des pesticides en France. Il y a lieu de s'investir dans un travail scientifique de grande ampleur pour pouvoir mesurer demain plus précisément l'impact de l'ensemble des pratiques aujourd'hui en vigueur au niveau des cultures.

On ne peut oublier que si les abeilles meurent, l'homme lui-même est menacé. Il nous fait être vigilant s'agissant de la santé des agriculteurs en particulier.

03/05/2012

Pesticides : danger ?

La mort est dans le pré image.jpgUne mission commune d'information a engagé ces dernières semaines au sénat un certain nombre d’auditions afin d’étudier l’impact des pesticides sur la santé et l'environnement.

Les travaux de cette mission ont trouvé un dramatique écho à l’occasion de la diffusion du documentaire d’Eric Guéret consacré aux ravages des pesticides sur la santé des agriculteurs, intitulé La mort est dans le pré. On y découvre le témoignage de centaines d'agriculteurs, victimes des produits phytosanitaires qu’ils ont utilisés des années durant. Atteints aujourd’hui de maladies mortelles, ces agricultures sont les grands perdants d’un système dans lequel des multinationales de produits chimiques ont fait beaucoup de profit.

Ces agriculteurs ont bien été piégés par un système qui les dépasse. L’utilisation intensive de la chimie, à un moment donné, a révolutionné leur métier, tant du point des gains de productivité que du confort dans le travail. En l’espace de deux générations, les méthodes traditionnelles de l’agronomie ont été abandonnées. Aujourd’hui, ces agriculteurs, en contact constant avec ces substances hautement toxiques, sont les irrémédiables victimes des méthodes de production encouragées par les multinationales dont ils dépendent.

La mission a d’ores et déjà relevé que dans ce rapport de force déséquilibré, la réponse judiciaire reste centrée en France sur l'indemnisation. En Italie, la notion de « désastre » est davantage privilégiée : l'action ou l'absence d'action, au plus haut niveau d'une multinationale, permet d’identifier et de condamner les responsables en amont. Les pesticides sont bel et bien un problème de santé publique et raisonner en termes de négociation ne suffit plus. Car aujourd’hui tout le monde sait que les industriels pèsent dans l'adoption des réglementations et financent une grande partie de la recherche.

De mon point de vue, cette mission d’information doit permettre d’éclairer les vraies responsabilités. Car les victimes du système, ce sont malheureusement les agriculteurs, qui face aux contraintes liées au retour à un modèle plus équilibré, sont nombreux à être tentés de baisser les bras.

Il y en va pourtant de leur propre santé.