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La course poursuite des prix agricoles
Beaucoup d’agriculteurs rencontrés ces derniers jours m’ont fait part de leurs inquiétudes quant à la réduction de leur marge financière.L’indice des prix agricoles révèle une importante progression des prix des matières premières : +0,4 % pour le mois de juillet et + 3,9 % par rapport à juillet 2006. Les prix de l’énergie augmentant à nouveau : +0,8 % sur un mois.La principale augmentation concerne les aliments pour animaux qui continuent à progresser, majoritairement ceux pour veaux (+19,9 % sur un an) et pour porcins (+14,1 %). Les prix des engrais phosphatés renchérissent également (+14,5 % sur un an).Aujourd’hui les coûts de production agricoles grimpent jusqu’à étouffer les prix rémunérateurs agricoles et limiter dangereusement les revenus agricoles.Je considère que l’action revendicatrice des syndicats agricoles pour une juste marge, indispensable à la survie du secteur, est dès lors très légitime en ce qui concerne les « marges arrières ». Les agriculteurs doivent pouvoir vivre correctement de leur travail…
14/09/2007 | Lien permanent
Envolée des matières premières : les biocarburants montrés du doigt
En prolongement de la note que j'avais postée le 14 juin dernier, intitulée "Les agrocarburants polluants vont peser sur la pénurie alimentaire", je constate que le sujet prend une place grandissante dans l'actualité. Dans un rapport paru cette semaine (voir Le Monde du 11.09.07), l'OCDE souligne que la production des agrocarburants, trop largement subventionnés dans nos pays occidentaux, met en péril l'équilibre de l'utilisation des sols. Ces dernières années, les agriculteurs ont été tentés de se détourner de la production alimentaire au profit des agrocarburants qui tendent désormais à monopoliser les sols. Aujourd'hui, le prix des matières premières s'envole. De plus, l'éthanol et le biodiesel peuvent se révéler écologiquement plus dommageables que les énergies fossiles "si l'on prend en compte l'acidification des sols qui en résulte, l'usage des engrais et des pesticides et les atteintes à la biodiversité". C'est une question d'importance qui se pose avec une certaine acuité en Bretagne. Ouest France y consacre deux articles expliquant pourquoi "les biocarburants prennent les éleveurs à la gorge" et comment "le colza diester monte dans l'ascenseur des prix". Cette prise de conscience médiatique est essentielle. Et j'en profite pour redire ici qu'il est plus que nécessaire d'avancer avec la plus grande prudence sur le recours aux agrocarburants.
17/09/2007 | Lien permanent
Le château médiéval de LA ROCHE livre ses secrets…
Site départemental et propriété du Conseil général, le Château de « ROHAN » à La Roche-Maurice, (Finistère) fait l’objet depuis de nombreuses années de travaux de fouille et de mise en valeur pour une ouverture future au public. Le dégagement de centaines de m3 de déblais avait permis au cours des fouilles antérieures de révéler l’état originel du logis des « ROHAN ».Mais le 7 septembre dernier, une découverte assez exceptionnelle a permis à l’archéologue Jocelyn Martineau (INRAP) de disposer d’éléments de datation précise des évènements ayant abouti à la déchéance partielle de l’édifice en 1489.En effet, quatre paires d'éperons en bronze dorés à l'or fin ont été retrouvées dans un parfait état de conservation, à l'intérieur de porte d'entrée du château. Les éperons à molettes en étoiles ont été glissés dans une petite cache pratiquée dans le sol de la porterie. Le mobilier archéologique et deux monnaies placent cet événement à la fin du XVe siècle. On est donc tenté de le rapprocher de la prise du château par l'armée française en 1489, dans le cadre de la guerre d'indépendance qui opposait le roi Charles VIII à la duchesse Anne de Bretagne. Le combat fut très rude si l’on en juge par les très nombreux boulets de « catapulte » retrouvés dans les décombres.
18/09/2007 | Lien permanent
19 mars 1962
La revue "Penn ar Bed" du Conseil général du Finistère distribuée dans toutes les boîtes à lettres rend hommage à l'action des soldats français en Algérie. C'est le 19 mars 1962 que le Cessez le feu a été ordonné pour mettre fin à ce qu'il est bien convenu d'appeler la guerre d'Algérie. 423 finistériens ont laissé leur vie en Afrique du Nord à l'occasion de ce conflit douloureux en Algérie, au Maroc et en Tunisie. Les noms de ces soldats sont gravés à jamais dans le granit des stèles qui ont été édifiées au mémorial de PLEYBEN. Comme les responsables de la FNACA, j'estime pour ma part que la commémoration de la guerre d'Algérie doit intervenir le 19 mars et non à une quelconque autre date du calendrier. Il me semble donc légitime que le Conseil général mette en avant cette revendication commune partagée par 86% des françaises et des français. Il faudra bien que le Gouvernement prenne sans tarder une décision de reconnaissance du 19 mars.
21/09/2007 | Lien permanent | Commentaires (1)
Scolarisation des 2-3 ans en Finistère : La réponse du Ministre ne rassure pas
Alors que les neuf parlementaires socialistes finistériens ont saisi collectivement le Ministre de l’Education Nationale au sujet de la scolarisation des 2-3 ans en Finistère, la réponse de Xavier DARCOS ne rassure pas. La Ministre ne répond à aucun des points soulevés par notre argumentation. Il est il est fort déplorable qu’il ne fasse en définitive que renvoyer la question de l’accueil des plus petits à l’appréciation des autorités académiques.
08/09/2007 | Lien permanent
FCTVA : Les communes seront-elles à nouveau pénalisées ?
Une inquiétude se fait jour aujourd’hui, relayée par Philippe LAURENT, maire de Sceaux, président de la commission des finances de l’Association des Maires de France dans un récent édito de La Gazette des Communes.Le gouvernement s’apprêtant en effet à introduire dans le projet de loi 2008 ou dans la loi de finances pour 2009 une contribution des finances locales aux finances publiques à travers la remise en question de l’assiette du FCTVA. Le Fonds de Compensation de la TVA étant une aide indéniable pour les communes ; son montant s’élevant à 4,7 milliards d’euros pour 2007.« Si l’on intégrait le fonds de compensation de la TVA (FCTVA) à la norme de non progression des concours de l’Etat aux collectivités, cela reviendrait à ce que le collectivités financent l’Etat lorsqu’elles investissent » résume Philippe LAURENT. Le dispositif conduisant en fait « à ce que l’Etat prélève une dîme sur les investissements » et mettant à mal de contrat de confiance liant Etat et collectivités…Curieuse conception du principe d’autonomie financière des collectivités pourtant inscrite dans la Constitution depuis 4 ans.
11/09/2007 | Lien permanent
Règlementer les stock-options : Pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt !
Après bien d’autres exemples, le cas EADS démontre une nouvelle fois à quel point la réglementation des stock-options est inadaptée : Faute de garde-fous suffisants, les comportements spéculatifs sont encouragés, l’éthique de la gouvernance d’entreprise est mise à mal…Dans une interview donnée au journal « Le Monde » hier, Louis GALLOIS, actuel PDG d’EADS, va aujourd’hui dans le sens de ce que j’ai déjà eu l’occasion de défendre (sans succès auprès de la Droite) lors de l’examen du texte sur la transparence financière, en 2006, à savoir l’interdiction de vente des titres tant que l’on est encore en responsabilité dans l’entreprise.D’autres solutions de régulation existent sûrement. Mais, il est assez comique de voir certains grands responsables politique de droite s’agiter dans tous les sens aujourd’hui en réclamant plus de vertu, alors même qu’ils se sont il y a peu révélés des partisans farouches du laisser-faire en matière de stock-options.Cette agitation se transformera-t-elle en action résolue de régulation ? A voir…
10/10/2007 | Lien permanent
Etes-vous un « sale con temporaire » ou un « sale con certifié » ?
Le journal « Les Echos » du 13 octobre rapporte que Robert SUTTON, psychologue et professeur de management à l’université de Stanford (US) fait depuis quelques mois un tabac avec son dernier livre : « Objectif zéro sale con » (Ed. Vuibert). Ce livre est présenté comme un « guide de survie face aux conards, despotes, enflures, harceleurs, trous-du-cul et autres personnes nuisibles qui sévissent au travail ». Selon une étude universitaire récente, la présence nuisible de ces « sales-cons » (« temporaires » ou « certifiés ») affecteraient le quotidien de 47% de la population active aux Etats-Unis ! On pourrait même selon l’auteur arriver à calculer le CTSC (Coût Total des Sales Cons) au sein d’une organisation… Bigre !Il est vrai que Jean-Paul SARTRE nous avait bien prévenu : « l’enfer , c’est les autres » ! Mais en poussant le raisonnement on arrive vite à la conclusion qu’on est un jour ou l’autre le « sale con » de quelqu’un, car comme chacun le sait, nul ne peut plaire à tout le monde….Fragile la thèse du Professeur SUTTON !... Comme le dit le proverbe suisse : « Beaucoup traitent leurs voisins d’ânes, qui portent eux-mêmes des sacs » !Allez – Acceptons l’idée d’une « sale connerie temporaire » (et non « permanente ») du professeur américain !
19/10/2007 | Lien permanent | Commentaires (5)
La force de la mer
L’exposition au vent du Finistère confère à notre territoire un forte potentiel en matière d’énergie éolienne et on y annonce un programme éolien ambitieux. Comptant déjà 86 éoliennes, pour l’essentiel sur ses côtes, le Finistère devrait pouvoir en effet bientôt être en mesure d’offrir 180 mégawatts et approvisionner en énergie éolienne près de 80% de sa population selon le schéma éolien du Conseil régional. Le Finistère sera-t-il en mesure d’accueillir un programme d’une telle ampleur ?Au-delà des problèmes de paysage et de santé soulevés par certaines associations, on peut en effet se demander si d’autres formes d’énergies propres, d’énergies marine notamment, ne peuvent répondre aux mêmes objectifs… Certains pays d’Europe du nord comme la Norvège ou l’Ecosse par exemple misés sur les hydroliennes. Il me semble qu’il s’agit là d’une piste très prometteuse pour parvenir à l’indépendance énergétique de la Bretagne.
12/10/2007 | Lien permanent
Sur ”l'élégance du hérisson”…
On m'avait beaucoup parlé du second ouvrage de Muriel BARBERY, "l'élégance du hérisson". J'ai réussi à dégager un peu de temps pour le lire,… et j'ai été tout à fait séduit par la qualité du style et par l'approche philosophique assez caustique que ce livre véhicule. Ainsi du regard porté sur l'action politique en général et sur le ministère de la parole. Morceau choisi : "Les hommes vivent dans un monde où ce sont les mots et non les actes qui ont du pouvoir, où la compétence ultime, c'est la maîtrise du langage. C'est terrible, parce que, au fond, nous sommes des primates programmés pour manger, dormir, nous reproduire, sécuriser notre territoire et que les plus doués pour ça, les plus animaux d'entre nous, se font toujours avoir par les autres, ceux qui parlent bien, alors qu'ils seraient incapables de défendre leur jardin, de ramener un lapin pour le dîner ou de procréer correctement. …"Je recommande chaudement la lecture de cet ouvrage qui figure à juste raison en tête des ventes depuis de nombreux mois.
15/10/2007 | Lien permanent | Commentaires (1)