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19/01/2017
Armel Le Cléac'h entre dans la légende... et avec lui le Pôle "Finistère course au large"
Le Vendée Globe est à ce jour la seule course à la voile autour du monde, en solitaire, sans escale et sans assistance. Pour cette huitième édition, c’est Armel Le Cléac'h, le léonard, qui vient de remporter l’"Everest des mers". Avec panache !
C’est également une victoire (supplémentaire) pour le Pôle "Finistère Course au Large" de La Forêt Fouesnant.
On aime à rappeler que parmi les 6 premiers au classement en cours, on trouve 5 skippers du Pôle Finistère : à savoir Armel Le Cléac'h, Jérémie Beyou, Jean-Pierre Dick, Yann Elies, Jean Le Cam.
On sait que le Pôle Finistère est très impliqué dans la préparation des navigateurs au Vendée Globe. Agréé par le Ministère des Sports depuis 1995, il offre des prestations de fonctionnement uniques en Europe. Le Pôle Finistère a pour mission l’entraînement, la formation et le suivi des sportifs de haut niveau dans le domaine de la course au large principalement sur Monocoque 60 pieds et sur monotype Figaro Bénéteau II.
La victoire d’Armel Le Cléac'h n'est donc pas seulement une victoire en solitaire : c'est aussi une superbe performance du Pôle Finistère qu'il faut saluer à travers cette "course de géants" qu'est le Vendée Globe.
Bravo Armel et Bravo à tous !
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18/01/2017
Des résultats budgétaires 2016 encore meilleurs que prévus !
A l’occasion de la séance des Questions d’actualité, j’ai interrogé hier le Premier Ministre Bernard CAZENEUVE sur les résultats de l'exécution budgétaire pour l'exercice 2016.
En 2016, le déficit public de l’État a été de 68,9 milliards d'euros au lieu des 72,3 milliards prévus dans la loi de finances initiale. Soit un résultat meilleur de plus de 3 milliards d'euros !
Notre déficit budgétaire est désormais ramené à son plus bas niveau depuis 2008. Cela renforce en outre la crédibilité d'un passage en dessous des 3% de déficit en 2017, comme le prévoit le gouvernement.
Il est important de souligner que ces efforts de redressement des comptes publics ont été réalisés sans renoncer à aucune de nos priorités. Ont été notamment renforcés les effectifs des forces de sécurité (9 000 créations de postes), de l'Éducation nationale (60 000 postes) et des hôpitaux (31 000 postes).
Vous pouvez retrouver ci-dessous la vidéo de mon intervention ainsi que la réponse du Premier Ministre : http://videos.senat.fr/senat/2017/01/encoder1_20170117141...
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17/01/2017
Primaires : ne pas oublier les 22 et 29 janvier !
Dans le système politique bipolaire à la française, l'élection présidentielle voit s'affronter traditionnellement au second tour un candidat de droite et un candidat de gauche.
Dans cette configuration et afin de donner toute sa place à la règle démocratique, chacune des deux composantes majeures s'appuie dorénavant sur une primaire citoyenne.
Les 22 et 29 janvier prochains, la primaire de gauche permettra à cet effet de désigner le candidat appelé à proposer aux électeurs français un projet politique ambitieux pour les cinq années à venir.
Il me semble donc que la participation à cette primaire est un acte citoyen de la première importance.
En parodiant un célèbre slogan commercial, on peut dire en effet que "la démocratie ne s'use que quand on ne s'en sert pas !"
Je rappelle que pour ma part, j'ai annoncé depuis le 9 décembre 2016 mon soutien à la candidature de l'ancien Premier Ministre, Manuel VALLS pour ce scrutin.
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16/01/2017
L’intercommunalité : voilà l’ennemi !
Dans la présentation récente de son programme sur l’administration territoriale, la candidate du Front national, Marine LE PEN n’y va pas par quatre chemins : il faut, dit-elle, supprimer les Régions et intercommunalités et promouvoir un modèle d’administration proche de celui qui était en vigueur au temps du Premier Empire ! Tout juste si le grand bond en arrière préconisé ne conduit pas atterrir sur les systèmes des paroisses du Moyen Age !
Quelles justifications à cette volonté de retour en arrière ? On a du mal à trouver la moindre argumentation crédible si ce n’est la concrétisation d’une vision très jacobine et nationaliste de la France et la réaffirmation du slogan bien connu : "c’était mieux avant" !
Car qu’attendent nos concitoyens aujourd’hui ? Ils souhaitent plus que jamais disposer d’un service public de proximité de grande qualité, tant en zone rurale qu’en secteur urbain… Face à cette exigence, peut-on raisonnablement prétendre que le service public sera mieux rendu par des communes livrées à elles-mêmes que par une mutualisation des services optimisés à l’échelle intercommunale ?
Il me semble que poser la question, c’est déjà y répondre : il a été démontré depuis des lustres que l’action en commun et la mutualisation des forces sont vecteurs d’efficacité et de progrès humains.
A vrai dire, la position du FN n’est pas isolée. D’autres voix se manifestent en effet régulièrement en particulier dans certains cercles d’élus locaux pour dénigrer très régulièrement l’intercommunalité.
J’ai ainsi été surpris de prendre connaissance de la dernière livraison du mensuel des Maires Ruraux de France (janvier 2017) qui titre sans la moindre ambigüité : "L’intercommunalité contre la commune". A propos de la montée en puissance des compétences mutualisées dans l’intercommunalité, il est fait état dans l’éditorial de ce mensuel "du rouleau compresseur pour détruire l’échelon communal" !
De mon expérience de maire et de président d’intercommunalité, je suis aujourd’hui assez interloqué par ce type de raisonnement. Car les communautés de communes ne sont jamais que ce que les élus des communes décident ensemble de faire : les élections municipales restent la clef de voute du dispositif et préservent la place essentielle de la démocratie locale et des élus municipaux…
Il me semble donc qu’être au service de la collectivité suppose de s’extraire d’une vision "patrimoniale" de la fonction élective locale : nul ne doit se sentir propriétaire de son mandat car seul doit compter l’optimisation de la qualité du service public apporté à ses concitoyens.
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