09/04/2013
BRUDED : Convention reconduite avec le Conseil général
Jeudi dernier, j'étais à TREFLEVENEZ, dans la salle Belllevue, bel exemple d'aménagement durable, où Pierre MAILLE, Président du Conseil général et Charles Edouard FICHET, Coprésident de Bretagne Rurale et Urbaine pour un Développement Durable (BRUDED), ont signé la reconduction de leur partenariat.
« BRUDED » en breton se rapproche du terme "promouvoir". Et c'est bien le but de cette association que de “ promouvoir un aménagement rural dans l'esprit du développement durable et solidaire en Bretagne ”.
En application de cette convention, BRUDED jouera un rôle fédérateur auprès des collectivités locales du Département. La mise en œuvre de la présente convention avec le Conseil général vise à renforcer l’action spécifique de l’association sur le Finistère depuis 2010. Les objectif de promotion des expériences et d'accompagnement des élus dans leurs projets seront notamment poursuivis sur la période 2013-2015.
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Filière bois : le PNRA au RDV !
Jeudi 28 mars dernier, j’ai eu le plaisir de participer à l’inauguration de la chaudière à bois qui assure le chauffage de la maison du Parc, la mairie, l’école, la médiathèque, la gendarmerie ainsi que de la maison de Santé. Au moment où des pistes d’actions concrètes sont présentées par le Conseil régional et le Préfet régional pour l’avenir du bois en Bretagne et la pérennisation de la production locale, cette installation prend tout son sens. Privilégiant une ressource renouvelable dans le Finistère et permettant le développement d’une filière intégrée, le PNRA ne pouvait qu’être au rendez-vous !
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29/03/2013
Les îles se mobilisent pour leur économie
Ce vendredi j’ai participé, sur l'île de Molène, à l'assemblée générale de l’Association des îles du Ponant. Il a notamment été question d’une étude intitulée « ID-îles » conduite par l’UBO et destinée à identifier les ressorts de la création d’activités implantées dans les îles et à terme, la mise en place d’un observatoire socio-économique des îles.
En tant que parlementaire, j’ai été heureux de pouvoir apporter mon concours à cette association qui regroupe quinze îles du littoral de la Manche et de l'océan Atlantique : l'archipel de Chausey, Bréhat, Batz, Ouessant, Molène, Sein, l'archipel des Glénan, Groix, Arz, l'île aux Moines, Belle-Ile-en-Mer, Houat, Hoëdic, l'île d'Yeu et Aix.
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22/03/2013
Ty trouv’ too, le dernier commerce du Tréhou maintenu !
J’ai participé ce vendredi à l’inauguration de Ty trouv’ too, ce commerce multiservice dont la survie a constitué un combat collectif pour la population, les élus locaux et l’intercommunalité. Porté à la fois par la commune et la communauté de communes, cette épicerie-dépôt de pain, relais bancaire, bar, jeux, salle de restaurant, représente l’aboutissement d’un chantier, long de plusieurs années.
S’il est pourtant vital pour la population des secteurs ruraux environnants, maintenir ce dernier commerce dans le petit bourg du Tréhou n’était pas une mince affaire.
Conscients des enjeux liés à la désertisation des structures commerciales, les pouvoirs publics ont compris ce que représentait la survie de ce commerce pour une commune en pleine croissance démographique, en témoignent les nombreux financements et soutiens en ingénierie dont le projet, porté par une gérante pugnace et volontaire, a pu bénéficier.
Longue vie à Ty trouv’ too !!
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21/03/2013
Ces langues minoritaires qui font peur…
De nombreuses langues minoritaires régionales sont aujourd'hui en péril dans notre pays. Que ce soit l'occitan, le basque, l'alsacien, le breton, le constat est celui d’une une baisse avérée du nombre de locuteurs. S’agissant du breton précisément, les chiffres parlent d’eux-mêmes. On dénombrait 500 000 locuteurs de breton il y a 20 ans, contre seulement 200 000 aujourd’hui.
Une fois qu’on a fait ce constat, il y a deux réactions possibles :
- soit on considère qu’on ne peut pas laisser périr cette richesse,
- soit on s’accommode de cette disparition progressive, considérant que les langues régionales représentent une menace pour la République.
Peut-on se satisfaire de cette logique de résignation ? Bien sûr que non…
Mais depuis quinze ans les initiatives parlementaires ou gouvernementales (notamment sous le gouvernement Jospin) visant à faire reconnaître les langues régionales se heurtent à une invariable mobilisation des opposants aux langues régionales. On retrouve aujourd’hui, sous des aspects plus feutrés, les mêmes arguments d’une opposition politique et juridique à toute reconnaissance de la diversité linguistique et culturelle. On fait croire que les langues minoritaires régionales pourraient être une menace pour la langue française et la République.
Le seul fait que quelques milliers d'enfants apprennent à devenir des locuteurs réguliers et avertis d'une langue régionale peut-il réellement mettre la République en danger ? Cela n’est pas imaginable !
Face au dépérissement des langues minoritaires dans notre pays, on a peine à comprendre ceux qui avancent la thèse du complot, à contresens de l’histoire. Sommes-nous condamnés à l’immobilisme ?
On aimerait que l’appareil d’Etat s’affranchisse enfin de cette posture défensive. Notre attachement à l’unité de la République et à la suprématie du français, garant de la cohésion nationale, ne doit pas occulter l’intérêt qui est le nôtre à préserver notre patrimoine linguistique et à reconnaitre notre diversité culturelle.
La reconnaissance des langues régionales répond à une demande et fait par ailleurs l’objet d’un engagement présidentiel. Cet engagement doit me semble-t-l trouver une concrétisation dans un véhicule législatif approprié…
Le temps presse !
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28/02/2013
Je suis favorable au référendum sur la réunification de la Bretagne
Le Sénat examinait aujourd’hui les modalités du "référendum d'initiative partagée" ; l’occasion de se pencher sur une disposition adoptée à l’Assemblée en décembre 2011 mais supprimée par la commission des lois du sénat. Un amendement proposait de la réintroduire dans la loi.
Cette disposition votée à l’Assemblée nationale autorisait une consultation publique de la population pour envisager un redécoupage des Régions.
En séance, je me suis exprimé pour défendre cette mesure introduite à l’Assemblée, grâce à la conjonction de votes émanant de tous les groupes politiques. C’est assez rare pour le souligner. La réunification de la Bretagne est en effet un sujet qui transcende les considérations politiques traditionnelles.
Au regard de la respiration démocratique implicitement autorisée par ce dispositif s’il était adopté, j’ai donc voté pour un amendement visant à réintroduire cette disposition.
Un référendum, c’est une mobilisation citoyenne. A mon sens, ce type de démarche peut aider à se positionner sur une question que les partis et Institutions ne parviennent pas à trancher.
Il est par ailleurs important de préciser que la disposition en question propose une faculté réglementaire, un cadre, sans préjuger du résultat. Le Conseil général de Loire-Atlantique a déjà manifesté son souhait d’aller vers une réunification, à plusieurs reprises. De la même, manière, le Conseil régional de Bretagne – que ce soit sous Josselin De Rohan ou sous Jean-Yves Le Drian – s’est aussi exprimé dans cette direction.
J’ai donc été favorable à ce que cette disposition puisse être réintroduite et c’est la raison pour laquelle j’ai voté "POUR" lors du scrutin public.
Dans l’hémicycle, une majorité de sénateurs étaient "POUR". C’est donc le rouleau compresseur du "Vote public" qui a été appelé à la rescousse pour faire chuter l’amendement…
Comme on pouvait s’y attendre, la majorité jacobine du sénat veillait au grain !
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26/02/2013
Le projet de loi « BANQUE » au sénat
Mardi 26 février 2013, la commission des finances du sénat a procédé, pour lancer au sénat l’examen du projet de loi bancaire, à l'audition de Pierre Moscovici, ministre de l'économie et des finances. Depuis 2008, nous n’avons eu de cesse de demander un renforcement de la régulation, une amélioration de l'encadrement et une maîtrise des activités bancaires. Le texte présenté par le Ministre répond d’une certaine façon à cette demande.
Ce texte va donc dans le bon sens.
Si certains à Bruxelles estiment que ce texte vient peut-être trop tôt et qu'il aurait mieux valu attendre que tout soit calé à l'échelle européenne, il est pourtant aujourd’hui important de faire de la pédagogie. Il faut rappeler combien il y a urgence à agir, tant du point de vue de la lutte contre la spéculation que du besoin de transparence et d’amélioration de la protection des épargnants.
Ce texte sera bien sûr jugé trop modeste par beaucoup… Pourtant il donne un signal non négligeable d’une démarche régulatrice renforcée.
Cette audition m’a en outre donné l’occasion de rappeler qu’il faut aller plus loin dans la régulation des activités spéculatives sur les matières premières agricoles. Au Sénat, nous essaierons d'apporter des améliorations sur ce terrain pour assainir les pratiques actuelles.
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25/02/2013
Investir en Finistère a réuni élus et entreprises
Vendredi 22 février 2013, Investir en Finistère a réuni à la CCI de Brest, les élus et les acteurs économiques pour faire le point sur les dossiers en cours impactant notre territoire.
Avec mon collègué député Jean-Luc-Bleunven, nous sommes plus particulièrement intervenus sur le processus de décision en cours dans les projets du Schéma National des Infrastructures de Transport ; l'occasion pour moi de rappeler les différentes démarches que j'ai entreprises, notamment auprès de la Commission "Mobilité 21" chargée de hiérachiser les projets.
Dans l'optique de développement économique de notre pointe bretonne, il va de soi qu'un dossier tel que "Bretagne Grande Vitesse" nécessite une forte implication des élus et c'est le sens de mon action.
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21/02/2013
Tenir nos engagements européens, une priorité
Reconnaître que la France ne pourra pas atteindre son objectif de 0,8% de croissance en 2013 révèle combien la gauche aux fonctions tient à être juste et sérieuse.
Il existe trois manières de réduire les déficits : la croissance qu'il faut dynamiser, la baisse des dépenses et la pression fiscale. Il est évident qu’aujourd’hui la dépense publique doit être maîtrisée. Les dépenses ont d’ores et déjà été réduites et cela va se poursuivre à travers la modernisation de l'action publique. Notre pays, pour tenir ses engagements européens, ne peut s’exonérer d’un sérieux budgétaire. Il en va des finances publiques de la France.
C’est la ligne que j’ai défendue sur Public Sénat, lors de l'édition du 19 février du "19h".
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Sensibilisation des enfants à la langue bretonne
Lundi dernier, je me suis rendu à l'école de PLOUDIRY qui, depuis la rentrée 2012, bénéficie d'une intervenante de la fédération SKED, (fédération des associations du Pays de Brest en rapport avec la culture bretonne et celtique). Ce dispositif initié depuis 2001 par le Conseil général, bénéficie du partenariat financier de la Région, des communes et s'inscrit dans un conventionnement avec l'Education nationale.
Le RPI du Plateau de PLOUDIRY s'est montré volontariste pour la mise en œuvre de cette action pour les enfants. Il s'agit d'animer des séances de sensibilisation au breton : les enfants à travers des comptines, des imagiers, des marionnettes s'approprient quelques mots et expressions de la vie quotidienne et ils pourront suivre plus tard, si les familles le souhaitent, une scolarité bilingue et continuer à faire vivre notre patrimoine culturel.
« La langue bretonne fait partie de notre identité, son usage crée une convivialité et facilite les relations humaines »
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