18/03/2016
Un Finistère attentif à la cause des migrants
Ce 18.03.16, à KERLAZ, avec la Maire Marie-Thérèse HERNANDEZ (droite e la photo) et sa Première adjointe, Florence CROM (gauche de la photo).
La guerre qui sévit depuis 5 ans en Syrie et dans les pays voisins a déjà fait près de 300 000 morts… Des millions de gens ont été contraints de migrer vers d’autres horizons pour procurer à leur famille une chance de survie. Où va-t-on accueillir ces demandeurs d’asile ? La France s’est, en ce qui la concerne, encagée à en recevoir 30 000 à brève échéance.
Dans le Finistère, des groupes de migrants ont d’ores et déjà été accueillis à FOUESNANT et à PLEYBER-CHRIST.
A KERLAZ, le centre d’hébergement "Championnet" a été sollicité par la préfecture pour accueillir très prochainement une vingtaine de demandeurs d’asile pour une période de 1 à 3 mois. Après cette période probatoire, ils seront ensuite orientés vers des centres d’accueil de demandeurs d’asile (CADA).
Nul n’ignore que l’accueil des demandeurs d’asile peut provoquer ici et là, incompréhensions ou questionnements divers.
Dans ce contexte difficile, la démarche des municipalités des communes d’implantation des centres d’accueil est à mon sens tout à fait exemplaire (car les maires pourraient très bien dire non à cette présence de migrants sur le territoire communal !).
J’ai tenu ce jour à m’enquérir des modalités de mise en place à cet accueil de 20 migrants à KERLAZ (950 habitants), en rencontrant sur place la Maire Marie-Thérèse HERNANDEZ et sa Première adjointe, Florence CROM. L’esprit d’ouverture manifesté en la circonstance par la municipalité de KERLAZ est à souligner.
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Bilan de la gauche depuis 2012
S'agissant du bilan de la gauche depuis 2012, sur de nombreux points, les engagements ont bien été tenus pour redresser le pays dans la justice, en donnant la priorité à la jeunesse.
Pour partie, le bilan de ces engagements a été dressé par l’association "Répondre à gauche".
Il est à mon sens utile que les Français aient conscience des actions entreprises depuis 2012.
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16/03/2016
Planche à billets de la BCE : jusqu’où ira-ton ?
"De l’argent, des monceaux d’argent,… il est un monde où l’argent n’est pas un problème : c’est celui des banquiers centraux". C’est ainsi que le journal Le Monde du 12 mars commentait la décision de la BCE visant à densifier encore davantage sa politique de "quantitative easing" (Q.E.), lancée le 9 mars 2015.
Certains se réjouissent que "super Mario ait frappé encore plus fort que prévu" en faisant tourner la planche à billets à un régime accentué.
Mais pour quels résultats ? Là est la question délicate !
Car le bilan des interventions monétaires massives de l’année passée est assez calamiteux, tant en ce qui concerne l’inflation, que bien sûr l’irrigation des terrains économiques susceptibles de produire et d’innover.
Avec d’autres économistes, Patrick ARTUS ne manque pas de mettre en garde depuis des mois (dernier ouvrage "La folie des banques centrales – Pourquoi la prochaine crise sera pire", 2016).
Pour ma part, je ne suis pas loin de partager l’opinion de l’économiste Philippe BECHADE (Libération du 11 mars 2016) qui professe l’idée que la BCE s’évertue à mettre en œuvre "une thérapie qui ne marche pas"…
Nul ne peut ignorer que la politique monétaire mise en œuvre à grande ampleur par la BCE a un caractère expérimental hasardeux car ne reposant sur aucune théorie économique clairement identifiée. Le succès est loin d’être garanti. A l’inverse, les effets pervers inévitables peuvent avoir un impact déflagratoire très nocif, par exemple pour les épargnants modestes.
"Tout l’argent du Q.E. va-t-il dans le casino boursier ?", comme le craint Philippe BECHADE. C’est une inquiétude majeure que l’on peut nourrir aujourd’hui encore plus qu’hier, suite aux décisions récentes de la BCE.
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Manuel VALLS au Sénat ce 16 mars : appel à la fermeté et à l’unité contre le terrorisme
Dans une intervention de 30 minutes, sobre mais très argumentée, le Premier ministre Manuel VALLS a, ce mercredi 16 mars 2016, lancé un appel aux sénateurs pour qu’ils approuvent le compromis trouvé à l’Assemblée Nationale sur la déchéance de nationalité.
On sait en effet que lors du vote à l’Assemblée nationale, une majorité de plus des 3/5 s’est prononcée en faveur du texte de compromis. Pour que le congrès de Versailles puisse être appelé à voter la fameuse réforme constitutionnelle, il faut une majorité des 3/5 sur un texte identique.
La lutte contre le terrorisme appelle détermination, fermeté et unité de la Nation a-t-il dit…
Pour ma part, je soutiendrai le gouvernement dans sa volonté et je souhaite donc que le Sénat puisse être, lors de son vote, à la hauteur de l’enjeu, en validant le texte de consensus des députés.
Accéder au discours de M. VALLS.
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09/03/2016
La Génération Y sacrifiée dans les pays riches ?
90 % des jeunes qui rentrent aujourd’hui sur le marché du travail passent par des CDD ou de l'intérim de manière durable.
Une récente étude consacrée aux revenus dans les pays développés montre en outre que les générations des vingtenaires et des trentenaires n'ont pas vu leurs revenus beaucoup augmenter ces trente dernières années.
Les pays riches auraient-ils sacrifié leur jeune génération ?
Je vous conseille la lecture de cet article publié récemment par le journal les Échos.
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08/03/2016
Etre femme en Inde, un long combat pour l’indépendance
En cette journée internationale des droits des femmes, mon regard se porte vers l’Inde, ce pays dont je suis l’évolution au travers des travaux du groupe France-Inde que je préside au Sénat.
Dans ce vaste pays qui affiche une croissance record, la lutte contre les inégalités entre les hommes et les femmes peine à avancer. Dans cette société qui reste profondément patriarcale, l'amélioration de la situation socio-économique des femmes relève d’une transformation longue et difficile. On a tous en tête ces atroces statistiques révélant qu’un viol y est signalé toutes les 20 minutes et que seulement 26% des affaires sont portés en justice, débouchant finalement sur une condamnation des agresseurs.
La délégation du groupe interparlementaire France-Inde, que j’avais conduite lors du déplacement en Inde en mars 2013, s’était penchée sur la place des femmes dans la société indienne et sur leur quête de liberté face aux puissants archaïsmes à l’œuvre dans la société.
Le processus de prise de conscience du niveau élevé de violences subies par les femmes et parfois les enfants révèle combien la condition des femmes en Inde représente un réel défi sociétal pour ce pays.
A cet égard, nous avions noté le travail remarquable des ONG qui aident de nombreux enfants et femmes à faire valoir leurs droits, respecter leur intégrité, accéder à la santé et à l’éducation. Nous avions également noté que le corpus juridique s’enrichissait de textes de nature à renforcer la protection des femmes et des enfants. En prenant mieux en compte cette dure réalité, la classe politique et les médias ont évidemment un rôle à jouer pour permettre une évolution des comportements.
En ce 8 mars 2016, le portrait dressé de ces trois femmes indiennes peut laisser espérer que le progrès social gagne malgré tout du terrain dans ce pays pétri de traditions.
Voir les portraits : "Être femme en Inde: trois jeunes filles se construisent un avenir".
+ d'info :
- Compte rendu du déplacement du groupe interparlementaire France–Inde à Delhi, Calcutta, Chennai, Pondichéry et Bangalore
- Groupe France-Inde au Sénat
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Mon Finistère demain
Dans le cadre de l’écriture de sa feuille de route pour les cinq années à venir, le département du Finistère engage une consultation des acteurs du territoire.
2016 est une année clé pour notre Penn Ar Bed. S’il a été conforté dans ses missions de solidarité auprès des personnes et des territoires par les récentes lois de réforme territoriale (loi MAPTAM et loi NOTRe), le département doit aujourd’hui s’adapter et composer avec un cadre budgétaire contraint.
Cette initiative de démocratie participative permettra aux acteurs du territoire d’exprimer leurs idées pour le département et ses principales interventions pour 2016-2021.
Et vous ? Vous le voyez comment le Finistère demain ?
Donnez votre avis sur : https://www.monfinisteredemain.fr/
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12/02/2016
Marylise LEBRANCHU : mission accomplie !
Nous avons eu temporairement deux ministres finistériens au Gouvernement, mais depuis l'entrée de Jean Jacques URVOAS au Ministère de la Justice, le sort réservé au Finistère était quelque peu jalousé par les élus des autres territoires. Dès lors, le départ de Marylise dans le cadre du remaniement n'est pas apparu comme une réelle surprise.
Je tiens pour ma part à rendre hommage à notre ministre sortante pour la qualité du travail qu'elle a été amenée à conduire, notamment sur les sujets de réforme territoriale et de financement des collectivités. Continuellement placée sous les feux croisés des groupes de pression et des lobbies, conduite en outre à adapter son action aux changements stratégiques et arbitrages évolutifs du Gouvernement sur des sujets très sensibles et controversés de l'organisation des territoires, Marylise a assumé sa mission de façon exemplaire.
Merci Marylise pour ton travail au service du pays et de ton excellente qualité d'écoute des élus et de tes concitoyens.
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09/02/2016
Pourquoi j’ai voté la prolongation de l’état d’urgence
Ce mardi 9 février, le Sénat a adopté le projet de loi prorogeant l'application de la loi du 3 avril 1955 relative à l'état d'urgence, par 315 voix pour et 28 contre.
A l’instar de la grande majorité de mes collègues, j’ai voté en faveur de ce projet de loi.
En effet, face à une menace terroriste encore extrêmement élevée dans notre pays, il me paraît important que nos autorités puissent disposer, pour quelques mois encore, des moyens d’action renforcés que leur confère l’état d’urgence.
Il faut à cet égard rappeler que les mesures permises par ces dispositions ont pu être utilisées immédiatement par les autorités administratives, dès la proclamation de l’état d’urgence par le Président de la République le 13 novembre dernier, et alors que notre pays faisait face aux pires attentats perpétrés sur son territoire depuis la Seconde guerre mondiale.
Et comme l’a indiqué le Ministre de l’Intérieur Bernard CAZENEUVE, ces mesures exceptionnelles ont montré leur efficacité dans la lutte contre le terrorisme, en permettant de déjouer de nouveaux projets d’attaques.
Pour toutes ces raisons, il me paraît nécessaire de prolonger l’état d’urgence pour une nouvelle durée de trois mois, afin que notre Etat puisse se prémunir efficacement contre ce “péril imminent” que constitue encore la menace terroriste sur notre territoire.
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04/02/2016
Réfugiés : l'inquiétude monte en Allemagne
La Commission des Affaires Européennes du Sénat, recevait de bonne heure ce jeudi matin Nikolaus MEYER LANDRUT, Ambassadeur d'Allemagne à PARIS. L'occasion bien sûr d'évoquer la crise agricole en Europe et la politique incertaine de la Banque Centrale Européenne pour la défense de l'euro. Mais le sujet le plus sensible du moment, à savoir la question des réfugiés, a occupé une bonne part des échanges avec l'Ambassadeur.
Malgré la baisse des flux migratoires, l'Allemagne reçoit encore aujourd'hui environ 3 000 réfugiés par jour, soit un rythme de 1 million de personnes par an. L’Ambassadeur a mis en exergue la très difficile soutenabilité de ces flux considérables.
Les observateurs politiques ont d'ailleurs mentionné ces derniers jours l'évolution sensible de l'opinion publique allemande sur le sujet. Dans les intentions de vote, le parti au pouvoir de Madame MERKEL, a vu son score passer de 43 à 33% en quelques mois, tandis que le parti nationaliste allemand gagnait 10 points dans le même temps !
L'Ambassadeur a appelé ce matin à une gestion européenne plus solidaire et mieux coordonnée.
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