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06/12/2016

Au Sénat : Michael ROTH, Ministre allemand en charge des affaires européennes, offensif sur l'Europe

Michael Roth, Europe, Union européenne, France, Allemagne, social-démocratie, Europe fédéraleJe participais ce mardi 6 décembre 2016 au Sénat à l'audition de Michael ROTH (accompagné de Harlem DESIR).

J'ai apprécié le discours offensif du Ministre social-démocrate allemand en faveur d'une Europe plus ambitieuse :

"Que pèserait chaque Etat européen tout seul face aux USA ou à la Chine ?" ;

"L'Europe est une réponse concrète à la mondialisation" ;

"L'Europe ce n'est pas seulement Bruxelles....nous sommes tous l'Europe" ;

"Il nous faut vite trouver un nouveau consensus à 27" ;

'Je reste convaincu de l'opportunité d'une Europe fédérale", etc.

A l'heure où la France et l'Allemagne abordent une période troublée de renouvellements électoraux, il me semble important d'amplifier ce discours fort pour que l'Europe apparaisse bien comme une chance pour nous tous et non comme la cause de nos difficultés.

Michael ROTH au Sénat, le 6 décembre 2016

Michael Roth, Europe, Union européenne, France, Allemagne, social-démocratie, Europe fédéraleMichael Roth, Europe, Union européenne, France, Allemagne, social-démocratie, Europe fédérale

04/02/2016

Réfugiés : l'inquiétude monte en Allemagne

ambassadeur allemagne com AE février 2016.jpgLa Commission des Affaires Européennes du Sénat, recevait de bonne heure ce jeudi matin Nikolaus MEYER LANDRUT, Ambassadeur d'Allemagne à PARIS. L'occasion bien sûr d'évoquer la crise agricole en Europe et la politique incertaine de la Banque Centrale Européenne pour la défense de l'euro. Mais le sujet le plus sensible du moment, à savoir la question des réfugiés, a occupé une bonne part des échanges avec l'Ambassadeur.

Malgré la baisse des flux migratoires, l'Allemagne reçoit encore aujourd'hui environ 3 000 réfugiés par jour, soit un rythme de 1 million de personnes par an. L’Ambassadeur a mis en exergue la très difficile soutenabilité de ces flux considérables.

Les observateurs politiques ont d'ailleurs mentionné ces derniers jours l'évolution sensible de l'opinion publique allemande sur le sujet. Dans les intentions de vote, le parti au pouvoir de Madame MERKEL, a vu son score passer de 43 à 33% en quelques mois, tandis que le parti nationaliste allemand gagnait 10 points dans le même temps !

L'Ambassadeur a appelé ce matin à une gestion européenne plus solidaire et mieux coordonnée.

17/07/2015

Grèce : Ce qui compte à présent, c’est la reprise économique

françois marc,sénateur,sénat,grèce,europe,union européenne,grexit,allemagne,reprise,croissance,tsiprasDans la nuit de mercredi, le Parlement grec a approuvé, à une très large majorité, une partie des réformes demandées par les créanciers, pour ouvrir la voie à des négociations sur un nouveau plan d’aide dans le cadre du Mécanisme européen de stabilité (MES). Les "prior actions" ont été adoptées par 229 voix contre 64. Prochaine étape : un plan d’aide pour la deuxième quinzaine d’août. Hier l’Eurogroupe a validé le principe du plan d’aide (80 à 86 milliards d’euros) pour 3 ans.

Comme beaucoup d’européens convaincus, soucieux d’une réelle solidarité européenne, je me félicite de l’évolution favorable du dossier grec, dans le cadre duquel le rôle du président Hollande aura été déterminant. L'Allemagne a d’ailleurs souligné le rôle de la France.

Ce qui compte à présent, c’est la reprise économique sur le sol grec. Pour ce faire, il est essentiel que la Grèce :

- évite tout nouveau dérapage budgétaire,
- fasse en sorte que ce pays ne soit plus miné par le clientélisme,
- mette fin à la pratique des notables de l’évitement de l’impôt.

La Grèce doit se donner la capacité à développer une économie prospère et équitable.

J’espère pour ma part que le gouvernement TSIPRAS sera à même de conduire les réformes indispensables que les précédents gouvernements de droite et de gauche se sont montrés incapables de mettre en œuvre malgré leurs promesses.

30/03/2015

L’Europe a aujourd’hui besoin d’une ambition collective, porteuse d’un avenir commun

La Commission européenne a accordé à la France un délai de deux ans, de 2015 à 2017, pour abaisser son déficit sous la barre fatidique de 3 % de son PIB. Bruxelles demande cependant 4 mds € d'efforts cette année, puis 29 mds € en plus des 50 milliards d'économies prévus d'ici à 2017.

De quelle façon la France pourra-t-elle remplir ce contrat ? C’est sur ces questions que j’ai été interviewé suite à ma communication en Commission des Affaires européennes les 19 mars 2015.

A mon sens, l’Europe doit aujourd’hui tracer des perspectives collectives. L’Europe doit dépasser la simple procédure de surveillance budgétaire et se doter d’ambitions nouvelles, en matière d’investissement public notamment.


[Entretien] Pacte de stabilité et de croissance... par Senat

06/03/2015

Malgré les besoins avérés, l’Allemagne freine sur les investissements publics

euro-allemand.jpgDans le cadre de la procédure budgétaire européenne, on sait que la France est actuellement l’objet de recommandations visant la baisse du déficit public. Quant à l’Allemagne, elle est également pointée du doigt par les autorités européennes parce que l’investissement public et privé est insuffisant dans ce pays.

J’ai participé ce mercredi 4 mars à l’audition par la Commission des Affaires européenne du Sénat de Madame Susanne Wasum-Rainer, ambassadeur de la République fédérale d'Allemagne en France.

Suite aux questions qui lui été posées par les sénateurs, Madame l’ambassadeur a bien précisé qu’il y avait effectivement d’énormes besoins en ce moment en matière d’équipements publics et d’infrastructures en Europe (elle a en particulier évoqué tous les besoins en matière d’interconnexion énergétique). Malgré cela, elle a bien indiqué que la préoccupation de l’Allemagne était en ce moment d’éviter de créer de la dette et donc d’avoir un budget équilibré, et dans le même temps de s’en tenir à un niveau d’investissement jugé « raisonnable ». Tout en reconnaissant l’importance de ces besoins d’investissement, elle a mis l’accent sur ce qu’est aujourd’hui la priorité aux yeux des autorités allemandes : il s’agit avant tout de rechercher une bonne discipline budgétaire, et s’agissant des investissements, de d’en tenir à un programme jugé « acceptable et raisonnable ».

Pas question semble-t-il aux yeux des Allemands de pousser les feux sur l’investissement public et pas question donc de réhabiliter la doctrine keynésienne sur la relance par l’investissement. Pour ma part je regrette ce positionnement actuel de l’Allemagne et j’ai noté que de nombreux économistes, parmi lesquels Jeremy RIFKIN, plaident en faveur d’une démultiplication des efforts d’investissement en Europe, en particulier dans tout ce qui touche aux télécommunications, au très haut débit et à l’économie du numérique. Jérémy RIFKIN considère même qu’il faudrait aujourd’hui des centaines de milliards d’investissement dans un délai rapide pour que l’Europe puisse à la fois tenir son rang dans la compétition mondiale et relancer son économie dans le très court terme.

03/04/2014

La création d’un salaire minimum en Allemagne est un grand pas de franchi pour l’Europe et les Européens

Europe-250x217.jpgLe Conseil des ministres en Allemagne a adopté hier un projet de loi créant un salaire minimum à compter du 1er janvier 2015.

Voilà un grand pas de franchi ! Le pouvoir d’achat de millions de citoyens allemands sera amélioré. Les pratiques de distorsion de concurrence entre salariés européens seront freinées, tout comme leurs effets dévastateurs qui ont pénalisé le secteur de l’agro-alimentaire notamment.

20/02/2014

Des résultats économiques encourageants, signe du redémarrage du pays ?


QAG de François Marc du 20 février 2014.

Dans le cadre de la séance des questions d’actualité du jeudi, j’ai interrogé Jean-Marc AYRAULT sur les signaux positifs récemment communiqués par l’INSEE, l’OCDE et la Commission européenne. La France rattrape en effet son retard dans la zone euro.

La croissance 2013 du pays s’élève à 0,3 %, proche des 0,4 % de l'Allemagne. Ce différentiel était bien plus important durant la période 2007-2012. Malgré la « modestie » de ces résultats, j’ai relevé le caractère encourageant de ces signaux, soulignant également le début d’un retour de climat de confiance. Souhaitant que les perspectives de l’emploi et de croissance pour 2014 aillent plus loin et plus vite, j’ai demandé au Premier Ministre quel était son sentiment sur les perspectives françaises.

Dans sa réponse, le Premier Ministre a reconnu que la situation de la France était en effet en phase d’amélioration. Certains indicateurs manifestent la concrétisation d’un début de redémarrage. La stratégie gouvernementale conduite a été cohérente et commence à fournir ses effets. Ayant à cœur la réussite de la France, il a décliné toute option conduisant à changer de cap. A cet effet, le Pacte de responsabilité engage l’ensemble des acteurs. Il a rappelé combien il était important que chacun soit au rendez-vous.

Compte-rendu analytique des débats.

Communiqué de presse.