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03/05/2017

Madame LE PEN et l’agriculture : danger pour nos exploitants

th-800x450-plan-agri-agro.jpg.jpgDans les propositions qu’elle avance, la candidate du Front national envisage de sortir de la PAC (Politique agricole commune). Les enjeux budgétaires liés à la PAC sont pourtant majeurs puisque la France perçoit 9,1 milliards € chaque année euros pour ses agriculteurs.

En cas de "Frexit", beaucoup de questions sans réponse seraient posées et un certain nombre de risques ont d’ores et déjà été identifiés et dénoncés par les professionnels du monde paysan :

  • - Diminution des opportunités commerciales à notre pays qui, rappelons-le, est le premier exportateur de produits agricoles dans l'Union européenne.
  • - Fermer les frontières ne protègerait pas les paysans mais accélèrerait au contraire leur disparition faute de débouché.
  • - Fragilisation des agriculteurs puisque perte de la garantie sur le régime de paiement de base et perte de tout filet de sécurité en matière de revenu.
  • - Perte de revenu pour les agriculteurs (estimée à 25 000 euros par ferme).
  • - En cas de retour au franc, perte de compétitivité de notre agriculture.
  • - En cas de retour au franc, explosion des taux d'intérêt, rendant impossible pour beaucoup de rembourser le crédit de leur exploitation agricole.

Est-ce cela que l’on souhaite pour nos agriculteurs ?

25/10/2016

Décrue du chômage en septembre

chomage-la-plus-forte-baisse-mensuelle-depuis-20-ans.jpgLa Dares et Pôle emploi ont publié ce 25 octobre les statistiques mensuelles sur les demandeurs d’emploi (voir les données).

Au mois de septembre, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A (sans aucune activité) a diminué de 66 300 par rapport au mois d’août, soit une baisse de 1,9 %. Il s’agit du 3ème trimestre consécutif de baisse, ce qui ne s’était pas observé depuis début 2008. Les embauches, en particulier celles en CDI, ont en outre progressé de 2,4 % au cours des trois derniers mois.

Deux évolutions de fond concourent à cette amélioration :

     => La baisse mensuelle a une nouvelle fois concerné toutes les classes d’âge. Notamment, l’amélioration de la situation des jeunes se poursuit et se traduit par une diminution de plus de 35 000 du nombre d’inscrits en catégorie A sur un an (-7 %).
     => Le chômage de longue durée reprend sa décrue (-0,3% sur le mois, -0,5% sur un an). Fin septembre, 2,42 millions de demandeurs d'emploi, petite activité comprise, étaient inscrits à Pôle emploi depuis plus d'un an.

Ces résultats encouragent à poursuivre les efforts pour résorber durablement le chômage, en matière de formation des demandeurs d'emploi et de soutien aux TPE-PME.

22/03/2016

L'attractivité de la France connait son meilleur niveau depuis 2007

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La France est une économie ouverte aux capitaux étrangers.

Elle continue à attirer des investissements dans des domaines et des secteurs importants. Publié ce jour, le rapport de "Business France" révèle d’ailleurs que les 962 projets portés par des investisseurs étrangers dans l'Hexagone en 2015 ont permis de créer ou de maintenir 33.682 emplois en France (+27 % par rapport à 2014).

Attentif depuis un certain nombre d’années à la problématique de l’attractivité économique de notre pays, je dois dire que je suis heureux de constater que "la France reste le premier pays d'accueil des investissements étrangers industriels en Europe" et que le nombre de centres de décision qui se sont implantés dans l'Hexagone soit passé de 16 à 27 en un an !

En 2015, l'attractivité de la France s'est bien redressée. Poursuivons nos efforts.

+ d’info :

Bilan 2015 des investissements étrangers en France

Les investissements étrangers ont généré 33.000 emplois en 2015

L'attractivité de la France s'est bien redressée en 2015

Mes notes relatives à l’attractivité territoriale

24/11/2015

Budget 2016 : des mesures pour les ménages et les entreprises

Qu'il s'agisse des ménages modestes en quête de pouvoir d'achat ou bien des entreprises, enclines à se battre dans la compétition internationale, l'objectif du gouvernement est de ne pas écraser ces différents secteurs par une fiscalité trop lourde. L'autre objectif est de lutter contre la fraude fiscale et le blanchiment d'argent ; ce qui permet de récupérer plusieurs milliards de recettes pour alimenter le budget national.


20/11/2015

286 milliards de recettes fiscales au budget 2016...

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Lors de la discussion générale sur le Projet de Loi de Finances 2016 au Sénat, mon intervention en séance a porté sur les 286 milliards de recettes fiscales de l’État.


Lire mon intervention.

10/06/2014

Les ETI, moteur d’emploi et de croissance, méritent d’être mieux accompagnées dans leur développement : focus sur l’étude de Bpifrance

index.jpgComme un écho à la bonne nouvelle de la reprise de l’entreprise SERMETA, Bpifrance a publié cette semaine une étude édifiante sur les entreprises de taille intermédiaire (ETI) Françaises.

On loue souvent le modèle allemand reposant notamment sur de grosses PME exportatrices, qui contribuent à tirer son économie. La France n’est pas tant que ça en reste sur le sujet, les 4000 ETI françaises, surtout présentes dans le secteur industriel,emploient 24% des salariés en France, et assurent un tiers des créations d’emplois, pendant que les grandes entreprises en suppriment. On compte d’ailleurs 1170 implantations d’ETI en Bretagne. Là où le bât blesse cependant selon cette étude, c’est dans la capacité de ces entreprises ni petite ni grande à assumer des fonctions supports (finances, Ressources Humaines, marketing développement…) pour se développer dans les meilleures conditions, ainsi que dans leur faible internationalisation.

Je vous propose de consulter ce rapport qui éclaire les besoins de tout un pan des acteurs de notre économie et les propositions de Bpifrance pour redonner, grâce à ces pépites en devenir, un nouveau souffle de croissance.

Consulter l'étude « ETI 2020 », publiée par Bpifrance le 3 juin 2014.

Lire aussi : "Croissance des entreprises : les mesures gouvernementales prises depuis 2006 sont-elles en train de produire leurs effets ?" (La Tribune - 6 juin 2014).

21/05/2014

Dimanche, je voterai aux européennes

drapeaux_eu.jpgVendredi 23 mai, j’irai à la rencontre de la population, dans le canton de Ploudiry, dans le cadre des élections européenne du 25 mai. Je serai au TREHOU de 17h30 à 18h00 au bar Ty Trouv'Too, à LA MARTYRE de 18h15 à 18h45 au bar Le Pégase et à LA ROCHE MAURICE à 19h00 à la salle municipale.

L'Europe ne fait plus rêver dit-on ici et là. Pourtant porteuse de solutions d’avenir, l’Europe constitue une voie de sortie par le haut face aux difficultés auxquelles la France est confrontée depuis le début de la crise, qu’il s’agisse de la crise des finances publiques, de l’impact récessif sur nos entreprises ou de la situation sociale.

Dans une économie de plus en plus ouverte et concurrentielle, la Bretagne, région périphérique, a plus que jamais besoin d’une Europe forte, garante d’une régulation financière, d’une nouvelle donne économique et d’une lutte efficace contre le dumping social.

A mon sens, l’Europe est porteuse de solutions pour les filières qui ont fait jusque là fait la force de notre territoire. Dans le cadre de la campagne des élections européennes du 25 mai, je serai au contact des habitants du canton de Ploudiry. Je souhaite que la mobilisation de chacun donne au scrutin de dimanche prochain, le sens que la cause européenne mérite d’avoir vraiment.

29/04/2014

50 Mds€ d’économies : Mon intervention en séance sur la trajectoire budgétaire

françois marc,sénateur,finistère,commission des finances,rapporteur général,bretagne,territoire,économies,manuell valls,sénat,parlement,plan d'économies,programme de stabilité,trajectoire,pluriannuelle,état,collectivités,sécurité sociale,efforts,efforts partagées,compétitivité,emploi,richesse,répartition,jeunesse,marchés,modèle social,investisseurs,dépense publique,moyenne européenneDans le cadre du débat, portant sur le projet de programme de stabilité, je suis intervenu en séance publique mardi 29 avril 2014, appelant le Sénat à soutenir la trajectoire budgétaire du Gouvernement. Le plan d’économie de 50 Mds€ préserve, à mon sens, les marges de manieur de reprise économique. Il m’a semblé important de rappeler combien la transparence dans les objectifs, la juste répartition de l’effort et la concertation sur les moyens devaient accompagner cet engagement pluriannuel de l'État, des organismes de sécurité sociale et des collectivités locales.

La poursuite du redressement de nos finances publiques est un impératif majeur.

La compétitivité de notre pays s'est dégradée ces dernières années. Nous devons la consolider, autrement nous prenons le risque de ne plus attirer les investisseurs, de ne plus créer d'emplois, de nous appauvrir.

Aujourd’hui la France emprunte à des taux heureusement très bas. Les marchés ne doutent pas de notre détermination à prendre les mesures de compétitivité et de réduction de la dépense publique. Beaucoup peut encore être fait pour améliorer le rapport coût-efficacité de la dépense publique sans pour autant renier le modèle social.

        Cela nécessitera des efforts importants de la part de tous :

     - Le respect de notre trajectoire nécessitera l'engagement de réformes profondes du pilotage des politiques publiques, notamment de la santé et des collectivités locales.

     - Une réforme profonde de la DGF s'imposera pour assurer une plus grande solidarité des plus riches vers les plus pauvres.

     - Le souci de préserver le pouvoir d'achat des plus démunis a été réaffirmé par le Premier Ministre. Les efforts demandés ne seront consentis que s'ils s'accompagnent d'un effort de solidarité accru et de perspectives pour notre jeunesse...

    - Le chantier de la révision des valeurs locatives doit être poursuivi, de même que la réflexion sur la progressivité de l'impôt ou la lutte contre la fraude.

Lire mon intervention.
Lire mon rapport.

17/04/2014

NON au SMIC jeunes !

safe_image.php.jpgLa proposition de SMIC jeunes de Pierre Gattaz, Président du MEDEF, reprise par le Président de l'UMP, ne tient pas la route !

Comment peut faire de telle proposition alors qu’une frange importante de jeunes fait aujourd’hui face à de sérieuses difficultés de pouvoir d’achat, de logement et même d’accès aux soins.

La compétitivité de nos entreprises est l’affaire de tout un chacun. Au travers du CICE, l’allègement du cout du travail, de 30 Mds€, permettra de gagner en productivité, en croissance et en emploi. Aucunement besoin de placer les jeunes dans le viseur avec cette idée aberrante de SMIC intermédiaire transitoire pour les jeunes.

03/04/2014

La création d’un salaire minimum en Allemagne est un grand pas de franchi pour l’Europe et les Européens

Europe-250x217.jpgLe Conseil des ministres en Allemagne a adopté hier un projet de loi créant un salaire minimum à compter du 1er janvier 2015.

Voilà un grand pas de franchi ! Le pouvoir d’achat de millions de citoyens allemands sera amélioré. Les pratiques de distorsion de concurrence entre salariés européens seront freinées, tout comme leurs effets dévastateurs qui ont pénalisé le secteur de l’agro-alimentaire notamment.