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13/04/2017

Délinquance à Brest et en Bretagne : mieux que dans la plupart des régions…

odlcidkgebakfdhi.pngIl y a quelques jours, des élus de droite de Brest s’évertuaient à présenter la ville et le territoire sous un angle peu valorisant en matière de délinquance et d’insécurité.

Qu’en est-il vraiment ? Les choses se seraient-elles aggravées plus qu’ailleurs dans l’extrême ouest breton ?

Une réponse utile est apportée par le document Interstat de janvier 2017 intitulé "Insécurité et délinquance en 2016 : premier bilan statistique" et dont est extraite la carte des régions présentée ci-dessus traitant des "taux de commission des coups et blessures volontaires contre les personnes de 15 ans ou plus par région".

On voit bien sur cette carte que notre territoire reste en-deçà des données nationales. Alors que la lutte contre la délinquance relève à proprement parler d’une compétence d’État, pourquoi vouloir ainsi faire de Brest "le vilain petit canard" de l’insécurité ?

Sur le cas spécifique de la ville de Brest, on ne peut en outre manquer de rapporter les propos du procureur de la République Éric MATHAIS, qui en réponse aux questions des journalistes, répondait dans l’édition du Ouest-France du 22 janvier 2017, que la délinquance est même au contraire en baisse à Brest (-5,6%). Le procureur se félicitait notamment de la baisse des violences aux personnes et d'un taux d'élucidation en hausse et faisait état d'une baisse des violences de toutes natures  (- 10 %).

21/02/2017

L’Économie bleue : atout de l’avenir pour la pointe finistérienne

4b7ab31786af5.jpgLe poids de l'économie bleue représente 14% du PIB français ; c’est le résultat d’une étude publiée ce lundi 20 février par La Fondation de la Mer, en partenariat avec le Boston Consulting Group. Selon cette étude, l’économie bleue pèse trois fois plus que le secteur automobile et six fois plus que le secteur aéronautique.

Faisant travailler 820.000 personnes en France dans différents secteurs (construction navale, pêche, tourisme, énergie marine, télécommunications, ports), l’Économie bleue est indéniablement porteuse de croissance.

Cette première édition du baromètre de la maritimisation de l’économie française confirme l’indéniable opportunité que représente la "croissance bleue" pour notre pointe finistérienne tournée vers l’océan.

30/01/2017

Bernard Cazeneuve et le gouvernement une nouvelle fois attentifs aux dossiers brestois...

FullSizeRender.jpgCe vendredi 27 janvier, Bernard Cazeneuve, Premier ministre (accompagné de Jean Yves Le Drian) était en visite à Brest pour porter attention aux 3 sujets de campus numérique, de la charte de développement et de l'apprentissage au salon FOROMAP…

Depuis 2012, de multiples visites ministérielles et présidentielles se sont succédées dans notre département et - François Cuillandre l'a souligné lors de son discours de bienvenue - se sont régulièrement traduites par un suivi très constructif des dossiers sensibles de nos territoires... Le statut de métropole n'aurait par exemple jamais pu être obtenu pour Brest sans l'intermédiation et l'arbitrage favorable des plus hautes autorités gouvernementales en 2014...

A mes yeux, ce quinquennat restera donc comme une séquence politique positive pour l'avancement des projets finistériens et bretons dans de nombreux domaines...

25/06/2015

"Brest Tech +" obtient le précieux label

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 Entretien à Bercy avec Axelle Lemaire, le 2 juin 2015

Dans le cadre de la 2ème édition de la "French Touch Conference" qui se tient actuellement à New York, les ministres Emmanuel Macron et Axelle Lemaire ont annoncé les dossiers retenus pour la seconde vague de labellisation "French Tech".

Comme beaucoup, je me réjouis que "Brest Tech +" rejoigne les 9 métropoles déjà labellisées en novembre 2014 (Lille, Lyon, Bordeaux, Toulouse, Aix-Marseille, Grenoble, Nantes, Rennes, Montpellier). 14 candidats étaient en lice pour cette 2ème vague de labellisation.

Parce que le numérique constitue un levier essentiel pour impulser l’économie industrielle digitale de demain, j’ai toujours soutenu la candidature de "Brest Tech +", dans sa première mouture puis dans sa dimension nouvelle sur la base de laquelle les acteurs privés et publics de l’écosystème numérique de la métropole brestoise et des agglomérations de Lannion, Morlaix et Quimper ont décidé d’avancer en commun.

On sait l’intérêt pour la métropole brestoise de bénéficier de cette labellisation. Le numérique constitue en effet un levier essentiel pour impulser l’économie industrielle digitale de demain.

Pour cette raison, nous avions avec François Cuillandre, maire de Brest, et les parlementaire locaux, demandé à pouvoir plaider le dossier "Brest Tech +" auprès de la ministre Axelle Le Maire à Paris (photo ci-dessus).

Car si "Brest Tech +" couvre une population totale de près d’un million d’habitants, elle représente surtout 16 000 emplois, répartis dans 1 620 établissements, sur les filières du numérique (pour 57%), de la mer (pour 22 %), de la banque-assurance (pour 10 %) et sur les filières des transports, de la santé ou des IAA (Industries Agroalimentaires).

Associées avec nos start-up du numérique, les entreprises qui font le tissu économique de nos territoires seront ainsi plus armées pour se confronter à de nouveaux marchés potentiels.

A la clé c’est bien de croissance et d’innovation dont notre territoire bénéficiera.

28/05/2014

Collectivités locales et start-up gagnent à œuvrer ensemble : Brest doit devenir "Métropole French Tech " !

index.jpgCollectivités locales et start-up gagnent-elles à œuvrer ensemble ? La réponse est évidemment OUI ! Je soutiens la candidature de Brest, en lice pour devenir « Métropole French Tech » et renforcer ainsi son attractivité numérique.

En labellisant les territoires dont les écosystèmes de start-up ont un rayonnement international, l’initiative "French Tech" permet d’accompagner les collectivités territoriales dans leurs projets de concentration et de valorisation des acteurs du numérique, par la mise en réseau et la visibilité des écosystèmes à l’international. Demain c’est la candidature de "Brest Tech" qui sera annoncée au Quartz. La collectivité Brest Métropole Océane est candidate au label "Métropole French Tech". Disposant d’atouts territoriaux indéniables, BMO a toute légitimité à prétendre à cette marque de reconnaissance, sésame vers de riches coopérations, génératrices localement de croissance et d’emplois.

Je souhaite de tout cœur, que la métropole BMO puisse obtenir cette labellisation, levier permettant tout à la fois un soutien plus marqué aux professionnels du numérique de notre territoire et un surcroit d’attractivité et de rayonnement pour notre pointe finistérienne.

Vous aussi, soutenez la candidature de "Brest Tech".

23/04/2014

Et si les prochains Google naissaient dans le Finistère ?

1506560_10152343088049394_2178362173187984999_n.jpgLa volonté du gouvernement est d’asseoir l’attractivité internationale de la France dans le numérique. Ceci s’est d’abord traduit au travers des "quartiers numériques", initiative soutenue par la Caisse des dépôts. Fin 2013, la démarche "Quartiers numériques" est devenue la "French Tech", portant la volonté de se mobiliser collectivement pour la croissance et le rayonnement international des startups numériques françaises.

L’objectif des French Tech est de « tout faire pour que les prochains Google naissent et se développent ici, en France et en Europe ! ».

Dans le cadre de l'appel à projet "French Tech", Brest Métropole Océane ainsi que les acteurs de l’écosystème du numérique et de la création d’entreprises (tels le Technopole de Brest Iroise, la cantine numérique de BrestWest Web Valley et bien d'autres) sont dans les starting block.

Le régime de "Métropole", dont pourra prochainement se prévaloir BMO, est d’ailleurs un prérequis dans l’obtention de cette labellisation "Métropole French Tech".

Le but ? Faire éclore des startups repérées comme « pépites », susceptibles de se développer et par effet d’entraînement, d’accélérer la croissance d’autres startups du territoire. L’enjeu est de taille. Il s’agit de fournir des pistes de croissance à notre économie locale en préparant la croissance de demain.

Bpifrance est d’ailleurs aux avant-postes en matière d’innovation et propose aux jeunes pousses des bourses dédiées à la maturation de projets de création d'entreprises innovantes.

Dans l’ère numérique, notre Penn ar bed a incontestablement une carte à jouer pour faire reconnaitre et exporter ses talents économiques novateurs. Et si les prochains Google naissaient dans le Finistère ?

10/02/2014

Intercommunalité : Le Finistère à l’avant-garde !

carte.jpgLes chiffres de l’intercommunalité qui viennent d’être publiés par la DGCL (Direction Générale des Collectivités Locales) révèlent que 99,9% des communes sont aujourd’hui couvertes par une intercommunalité, ce qui représente 94,3% de la population du territoire français. Ces résultats rappellent combien la Bretagne et le Finistère ont été précurseurs en matière de coopération territoriale.

Née en 1974, la Communauté Urbaine de Brest a par exemple été la première coopération territoriale de ce type en France. Justifiant de compétences communautaires particulièrement intégrées, BMO fera bientôt valoir son nouveau statut de "métropole". Quarante ans après la création de la communauté urbaine, les conseils municipaux auront à se prononcer sur l’adoption par décret du statut de "métropole" (Voir l’interview de François CUILLANDRE).

Le Finistère compte par ailleurs trois Communautés d’Agglomérations : La Communauté d’Agglomération de Quimper, celle de Morlaix et plus récemment « Concarneau Cornouaille Agglomération », qui a accédé à ce régime le 1er janvier 2012.

Se démarquant par son initiative originale, le Département du Finistère créait en 1998 l’Observatoire de l’intercommunalité, favorisant ainsi le partage d’informations et l’échange d’expériences.

D’ailleurs, l’adoption du SDCI (Schéma Départemental de Coopération Intercommunale), en décembre 2011, s’est faite en douceur dans le Finistère, ce qui a démontré l’avance prise par nos collectivités locales sur ce sujet.

Pour des raisons historiques, économiques, culturelles, et quelquefois géographiques, le territoire finistérien bénéficie d’une propension au « travailler ensemble » observée chez les acteurs locaux et d’une manière générale, d’un type de gouvernance territoriale naturellement porté vers la coopération.

En ces temps de complexification de l’action publique sur le terrain, c’est une grande force qui mérite d’être valorisée. Ne l’oublions pas.

 

Carte : Observatoire de l’intercommunalité du Finistère.

20/12/2013

Brest « métropole » : c’est acté définitivement

6181.jpgSuite à l’accord conclu en CMP ce lundi, les deux chambres ont voté dans la foulée le texte « métropoles ».

Très bonne nouvelle pour Brest et sa région !

Il est vrai que tous les espoirs étaient permis suite à l’évolution du gouvernement sur le sujet : Avis défavorable à l’inclusion de Brest lors de l’examen au sénat au printemps. Puis avis de sagesse lors de l’examen par les députés à l’automne.

Entre-temps, la mobilisation avait été très conséquente. Tant de la part de Jean-Jacques URVOAS et de la commission des lois à l’Assemblée nationale (en particulier Nathalie APPERE, porte-parole du groupe majoritaire) que de François CUILLANDRE.

J’ai pour ma part le sentiment que l’investissement personnel du maire de Brest pour porter ce dossier de métropole a été déterminant. Les efforts de conviction qu’il a engagés avec insistance auprès des plus hautes autorités de l’État (par exemple le 14 juillet 2013 à Paris !) ont été couronnés de succès… Bravo François.

05/06/2013

Réforme territoriale et métropolisation : Ne pas déshabiller PAUL pour habiller PIERRE

Reforme-des-collectivites-territoriales_catcher.jpgLe Sénat débat depuis plusieurs semaines en commission et en séance plénière de la réforme territoriale. La presse a déjà rendu compte à plusieurs reprises de la difficulté de trouver un équilibre satisfaisant entre exigences multiples et contradictoires des territoires. Des votes négatifs ou parfois changeants ont été émis (conférence territoriale, « Grand Paris », métropoles...).

Pour ma part, j'ai clairement affirmé un principe simple portant sur les finances des collectivités. Car c'est bien à mes yeux la question des ressources financières qui constitue le grand sujet d'inquiétude aujourd'hui (et très certainement pour plusieurs années à venir).

Le principe est à mes yeux que la montée vers les grands regroupements agglomérés en communautés ou en métropoles urbaines, ne doit pas conduire, pour abonder le financement de ces pôles urbanisés de grande taille, à ponctionner les dotations des collectivités plus rurales et les intercos de petite et moyenne dimension.

Sans doute faut-il aller vers des « métropoles européennes » et des regroupements urbains (exemple de la grande Région parisienne)...

Mais cela ne doit enlever aucune ressource aux plus petits et aux ruraux !

C'est la position que j'ai constamment défendue à la commission des finances et que Edmond HERVE a également défendue en séance.

Il serait inacceptable de voir réduire les dotations des collectivités rurales pour abonder celles des métropoles en émergence. Il ne faut pas déshabiller Paul pour habiller Pierre !

Je serai donc pour ma part très vigilant sur ce point lorsque nous examinerons la Loi de Finances pour 2014 et aurons à mettre en musique le volet financier des lois de décentralisation.