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04/05/2017

BREST : Rassemblement citoyen pour le rejet des idées de haine du FN

photo blog.jpgJe participerai ce jeudi au rassemblement citoyen organisé Place de Liberté à Brest à 18h30, appelant à faire barrage au Front national et à l’extrémisme, à la xénophobie, au nationalisme, au racisme, au repli et à l’exclusion de la différence.

Les prétendues solutions prônées par Madame LE PEN sont extrêmement dangereuses pour notre pays et n’aboutiraient qu’à dresser les Français les uns contre les autres.

Pour promouvoir les idées de Liberté, d’Egalité et de Fraternité, il est donc essentiel de permettre au vote MACRON d’obtenir le poids le plus large possible dimanche prochain.

Le vote MACRON doit au surplus contribuer à consolider la social-démocratie en Europe (voir ma note du 23 avril 2017) à un moment de l’histoire où les vents mauvais du nationalisme créent un contexte inquiétant pour la paix et les valeurs humanistes.

03/05/2017

Madame LE PEN et l’agriculture : danger pour nos exploitants

th-800x450-plan-agri-agro.jpg.jpgDans les propositions qu’elle avance, la candidate du Front national envisage de sortir de la PAC (Politique agricole commune). Les enjeux budgétaires liés à la PAC sont pourtant majeurs puisque la France perçoit 9,1 milliards € chaque année euros pour ses agriculteurs.

En cas de "Frexit", beaucoup de questions sans réponse seraient posées et un certain nombre de risques ont d’ores et déjà été identifiés et dénoncés par les professionnels du monde paysan :

  • - Diminution des opportunités commerciales à notre pays qui, rappelons-le, est le premier exportateur de produits agricoles dans l'Union européenne.
  • - Fermer les frontières ne protègerait pas les paysans mais accélèrerait au contraire leur disparition faute de débouché.
  • - Fragilisation des agriculteurs puisque perte de la garantie sur le régime de paiement de base et perte de tout filet de sécurité en matière de revenu.
  • - Perte de revenu pour les agriculteurs (estimée à 25 000 euros par ferme).
  • - En cas de retour au franc, perte de compétitivité de notre agriculture.
  • - En cas de retour au franc, explosion des taux d'intérêt, rendant impossible pour beaucoup de rembourser le crédit de leur exploitation agricole.

Est-ce cela que l’on souhaite pour nos agriculteurs ?

02/05/2017

Les mesures "anti-culture" du FN : un danger pour la Bretagne

le-cornouaille-90-ans-levenement-en-bretagne.jpgCe soir, le monde de la culture se rassemble "contre le FN" à la Cité de la musique à Paris. Derrière cette mobilisation, associations et syndicats de la culture appellent à "faire barrage au FN" et à "ses idées antidémocratiques de rejet de l’autre et de repli sur soi dans une société identitaire et fragmentée".

La culture est ce bien commun qui fonde le vivre-ensemble et pour notre territoire, la vitalité culturelle de la Bretagne est aussi source d’attractivité.

Au sein de notre région, ce sont 22 000 actifs qui œuvrent dans le secteur de la culture : artistes, cadres, techniciens, ouvriers du spectacle, photographes, artisans d’art, professions littéraires, journalistes, scénaristes, architectes, professeurs d’art, chargés de documentation et de conservation du patrimoine… On voit mal comment les thèses frontistes en matière de politique culturelle pourraient décemment préserver pour ces actifs, la liberté de penser et de créer, la liberté d'inventer et d'affirmer, la liberté d'interpréter.

En appelant à la préférence nationale et au mécénat populaire, le Front national défend des mesures à proprement parler "anti-culture" : création d’un salon annuel de "l'art caché", soumission "hiérarchique" des directeurs des grands établissements culturels aux "représentants politiques", révision de la composition du CSA, remise en cause du statut d'intermittent du spectacle,  défense de l'identité culturelle nationale et de la francophonie jugée "aujourd'hui en échec", soutien à la promotion des pratiques traditionnelles de la "civilisation" française, protection et l'usage de la langue française etc.

Voter Marine LE PEN le 7 mai prochain reviendrait à mettre un frein à cette vitalité bretonne qui fait la force de notre territoire.

Portrait statistique de la culture en Bretagne

01/05/2017

Madame LE PEN ou la préférence du "chacun pour soi" territorial

index.jpgindex.jpgindex.jpgAu premier tour des présidentielles, Madame LE PEN a remporté ses meilleurs scores dans les communes les plus petites. Comme j’ai déjà pu l’exprimer, le retour à une "logique de clocher", telle que défendue par le Front national, s’avérerait pourtant néfaste pour les petites communes rurales.

Du point de vue de l’organisation territoriale, le Front national ne souhaiterait en effet garder que trois niveaux : les communes, les départements et l’État et supprimerait donc les régions et les intercommunalités. Une partie des compétences régionales actuelles iraient au département (lycées par exemple) tandis que d’autres reviendraient à l’État (telles que les TER) avec, en parallèle, un transfert des agents concernés.

En voulant tuer l’intercommunalité, Madame LE PEN tend à réhabiliter le vieux slogan si largement entendu en France il y a trente ans pour combatte la mise sur pied des intercommunalités : "mieux vaut un petit chez soi qu’un grand chez les autres" !

Mais quel niveau de services publics peut-on espérer en agissant seul contre les autres ? Défenseur de la première heure de l’esprit communautaire, j’ai pour ma part toujours eu la conviction profonde de la nécessité de solidarité dans l’effort de mobilisation collective et de recherche d’une meilleure qualité de services publics.

Sur le même sujet :

L’intercommunalité : voilà l’ennemi !

29/04/2017

Appel des socialistes au vote MACRON le 7 mai 2017

tract 7 mai.jpg

28/04/2017

Madame LE PEN "à la ramasse" sur la pêche

marine le pen, brexit, pêche, françois marc,sénateur françois marc,finistère,bretagne,pêche,marine le pen,emmanuel macron,présidentielles 2017,sénat,brexitLe JT de France 2 a présenté ce jeudi 27 avril à 20h00 de "belles" images de Madame LE PEN embarquant aux aurores sur le bateau d’un militant du Front National, pêcheur de son état. Dans cette longue séquence consacrée au sujet de la pêche, il n’a malheureusement à aucun moment été question du sujet d’inquiétude essentiel des pêcheurs français aujourd’hui, à savoir celui des conséquences dramatiques du BREXIT.

Le sujet est si important que le Sénat avait jugé opportun de réunir le 4 avril en urgence (hors session) un groupe d’audition du Comité National des pêches maritimes et des élevages marins (CNPMEM). Deux chiffres essentiels avaient été à cet égard rapportés le 4 avril dernier sur ce blog :

  1. La pêche française dépend à 24% des zones de pêche britanniques.
  2. En cas de BREXIT, les revenus de la flottille européenne pourraient chuter de 50%.

Inutile de dire que les thèses de Madame LE PEN en faveur du BREXIT et d’un repli national généralisé en Europe vont exactement à l’inverse des intérêts de la pêche française aujourd’hui ! En voulant réduire à néant la réglementation européenne sur ce sujet comme sur d’autres, Madame LE PEN apparait implicitement favorable à une réduction dramatique de nos zones de pêche en mer. Impensable !

Le plus étrange dans cette affaire c’est que pour ce sujet N°1 du JT de 20h00 de cette chaîne publique "d’informations", aucune question n’ait été posée à la candidate du Front National sur ce qui est le principal et quasiment unique sujet de préoccupation de la pêche française en ce moment !

Triste spectacle télévisuel…

Sur le même sujet :

Brexit : les pêcheurs français en alerte

27/04/2017

Pourquoi il est impératif d'aller voter… et de voter Macron le 7 mai...

18058066_1197081127067728_6381863700337856449_n.jpgCréditée dans les sondages d'un score d'au moins 40% au second tour, Mme LE PEN n'est plus très loin des portes du pouvoir en France !

Qui aurait pu penser au lendemain de la 2ème guerre mondiale (50 millions de morts) que, 70 ans après, les Français se laisseraient aller à voter à un score si élevé pour la représentante d’un courant politique de sensibilité fasciste et xénophobe ?

Quels regards suppliants nous réserveraient aujourd'hui ces millions de victimes du nazisme s'ils étaient en capacité de manifester leurs sentiments à l'égard de notre monde déboussolé ?

A n'en pas douter, notre responsabilité individuelle et collective est interpellée de manière cruciale... Car, on ne peut l'ignorer, les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets !! Les idéologies de haine conduisent inévitablement à la guerre...

J'incite par conséquent chacun à bien mesurer les risques pour notre pays d'un vote le Pen mais aussi les risques de l'abstention... Car une abstention record serait une chance considérable donnée au Front National d'asservir durablement notre pays. Il est donc essentiel que chacun aille voter le 7 mai.

Voter Macron est la seule façon de dire non au Front National et à son idéologie inacceptable. Dire NON au vote LE PEN, c'est dire NON à la haine de l'autre, au racisme, au populisme nationaliste.

Le 8 mai, nous rendrons comme chaque année hommage, devant nos monuments aux morts, aux victimes du nazisme...  Mais dès le 7 mai, en se rendant aux urnes, chacun devra déjà avoir à l'esprit le sacrifice considérable de nos familles il y a seulement quelques dizaines d'années... La paix doit rester notre bien commun.

Votons tous MACRON le 7 mai.

11/04/2017

Quelles protections pour l’épargne des Français(e)s ?

PHO2396addc-10d9-11e4-b995-d20a35efdc3d-805x453.jpgEn 2017, 91 % des Français(e)s possèdent au moins un produit d’épargne, c’est dire si épargner est toujours important dans notre pays, y compris chez les épargnants à petits budgets. Le niveau d’épargne, dite "de précaution" voire "de prévoyance à long terme", place d’ailleurs les Français(e)s parmi les premiers épargnants d'Europe, juste derrière les Allemands.

Les statistiques montrent que le taux d'épargne des Français(e) se maintient année après année autour de 15 %.

Alors que certains s’inquiètent, en cette période de campagne présidentielle, des nouvelles règles fiscales à venir sur l’épargne, il n’est pas inutile de rappeler quelques-unes des décisions prises ces cinq dernières années au sujet de l’épargne :

  • - Maintien du rendement de l’épargne populaire : augmentation du plafond du Livret A et doublement du plafond du LDD à 12 000 €. Même si le taux du Livret A a connu une baisse continue depuis 2013 (de 2,25 à 0,75 %), le Président de la République a tenu sa promesse en s’opposant aux recommandations de la Banque de France, qui soutenait, en 2015, que la rémunération du placement préféré des Français devait descendre à 0,5% ;
  • - Réforme de l’assurance-vie et encouragement de l’épargne salariale pour mieux financer l’économie réelle ;
  • - Loi sur les comptes inactifs : près de 3,7 Md€ répertoriés, d’ores et déjà plus de 317 000 € restitués à leurs bénéficiaires ;
  • - Plafonnement des frais bancaires, en particulier pour les clients fragiles ;
  • - Création de l’Observatoire de l’inclusion bancaire pour lutter contre le surendettement des ménages et mobilisation des banques dans ce cadre ;
  • - Par ailleurs, on peut noter le lancement le 24 janvier dernier par la Banque de France d'un portail Internet grand public "Mes questions d'argent", dans le cadre de la stratégie nationale d'éducation financière initiée par le Gouvernement. Ce nouvel outil permet à chacun de disposer de connaissances nécessaires aux décisions du quotidien.

On ne peut manquer d’alerter une nouvelle fois sur le fait que la sortie de l'euro aurait pour corollaire de fortes turbulences à prévoir sur les marchés et un emballement des taux d'intérêt puisque 60 % de la dette française est dans des mains étrangères. Un "Frexit" mettrait rapidement la dette de la France et l’épargne de ses habitants sous pression.

Engendrant des menaces réelles sur les banques et un risque de fuite des capitaux, un retour au franc aurait en définitive pour effet de déprécier l’épargne des Français et notamment celle placée en assurance-vie (placement plébiscité par les retraités, par les employés et les agriculteurs selon l’Insee). Les sondages indiquent d’ailleurs que trois-quarts d’entre eux pensent que cela aurait bien des conséquences négatives sur leur épargne.

En tout état de cause, il est un fait que la sortie de l'euro et le retour au franc pénaliseraient d’abord les Français(e)s les plus modestes.

16/01/2017

L’intercommunalité : voilà l’ennemi !

intercommunalité_puzzle2.jpgDans la présentation récente de son programme sur l’administration territoriale, la candidate du Front national, Marine LE PEN n’y va pas par quatre chemins : il faut, dit-elle, supprimer les Régions et intercommunalités et promouvoir un modèle d’administration proche de celui qui était en vigueur au temps du Premier Empire ! Tout juste si le grand bond en arrière préconisé ne conduit pas atterrir sur les systèmes des paroisses du Moyen Age !

Quelles justifications à cette volonté de retour en arrière ? On a du mal à trouver la moindre argumentation crédible si ce n’est la concrétisation d’une vision très jacobine et nationaliste de la France et la réaffirmation du slogan bien connu : "c’était mieux avant" !

Car qu’attendent nos concitoyens aujourd’hui ? Ils souhaitent plus que jamais disposer d’un service public de proximité de grande qualité, tant en zone rurale qu’en secteur urbain… Face à cette exigence, peut-on raisonnablement prétendre que le service public sera mieux rendu par des communes livrées à elles-mêmes que par une mutualisation des services optimisés à l’échelle intercommunale ?

Il me semble que poser la question, c’est déjà y répondre : il a été démontré depuis des lustres que l’action en commun et la mutualisation des forces sont vecteurs d’efficacité et de progrès humains.

A vrai dire, la position du FN n’est pas isolée. D’autres voix se manifestent en effet régulièrement en particulier dans certains cercles d’élus locaux pour dénigrer très régulièrement l’intercommunalité.

J’ai ainsi été surpris de prendre connaissance de la dernière livraison du mensuel des Maires Ruraux de France (janvier 2017) qui titre sans la moindre ambigüité : "L’intercommunalité contre la commune". A propos de la montée en puissance des compétences mutualisées dans l’intercommunalité, il est fait état dans l’éditorial de ce mensuel "du rouleau compresseur pour détruire l’échelon communal" !

De mon expérience de maire et de président d’intercommunalité, je suis aujourd’hui assez interloqué par ce type de raisonnement. Car les communautés de communes ne sont jamais que ce que les élus des communes décident ensemble de faire : les élections municipales restent la clef de voute du dispositif et préservent la place essentielle de la démocratie locale et des élus municipaux…

Il me semble donc qu’être au service de la collectivité suppose de s’extraire d’une vision "patrimoniale" de la fonction élective locale : nul ne doit se sentir propriétaire de son mandat car seul doit compter l’optimisation de la qualité du service public apporté à ses concitoyens.