21/06/2017
Redressement de l’Economie : le quinquennat Hollande n’était pas si mal !!
Que n’a-t-on entendu au sujet des décisions prises en matière d’Économie et de finances sous le précédent quinquennat… Tant à l’intérieur de la majorité présidentielle que chez les opposants politiques, les analyses critiques se sont multipliées…
Je ne peux qu’inviter les auteurs de ces propos très critiques à porter la plus grande attention à la page 4 du journal "Les Échos" paru ce mercredi 21 juin 2017 ! Les titres et intertitres sont à eux seuls très éloquents :
"La croissance au plus haut depuis 6 ans"
L’INSEE table sur une hausse du PIB de 1,6% cette année, la plus forte depuis 2011 et juge la croissance "solide".
"L’investissement des entreprises reste soutenu"
Les économistes de la Banque de France anticipent que le taux d’investissement des entreprises françaises grimpera à 24% de la valeur ajoutée fin 2019, un plus haut niveau depuis le début des années 1970…
"Le Code du travail n’est pas la première barrière à l’embauche"
Les barrières majeures sont du point de vue des entreprises interrogées, l’incertitude de la situation économique ainsi que la difficulté à trouver de la main d’œuvre…
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18/01/2017
Des résultats budgétaires 2016 encore meilleurs que prévus !
A l’occasion de la séance des Questions d’actualité, j’ai interrogé hier le Premier Ministre Bernard CAZENEUVE sur les résultats de l'exécution budgétaire pour l'exercice 2016.
En 2016, le déficit public de l’État a été de 68,9 milliards d'euros au lieu des 72,3 milliards prévus dans la loi de finances initiale. Soit un résultat meilleur de plus de 3 milliards d'euros !
Notre déficit budgétaire est désormais ramené à son plus bas niveau depuis 2008. Cela renforce en outre la crédibilité d'un passage en dessous des 3% de déficit en 2017, comme le prévoit le gouvernement.
Il est important de souligner que ces efforts de redressement des comptes publics ont été réalisés sans renoncer à aucune de nos priorités. Ont été notamment renforcés les effectifs des forces de sécurité (9 000 créations de postes), de l'Éducation nationale (60 000 postes) et des hôpitaux (31 000 postes).
Vous pouvez retrouver ci-dessous la vidéo de mon intervention ainsi que la réponse du Premier Ministre : http://videos.senat.fr/senat/2017/01/encoder1_20170117141...
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30/05/2016
Hiérarchie des salaires : ça ne va pas !
A l’heure où l’on parle du travail et des rémunérations au Parlement, il n’est pas mauvais de mettre les projecteurs sur le niveau de traitement des dirigeants de grandes entreprises.
Si quelques exemples ont défrayé la chronique avec le cas récemment du patron de RENAULT qui a touché un salaire annuel pour mi-temps d’un montant de 7,2 millions d’euros pour l’année 2015, il faut savoir que d’une manière plus générale, rien qu’en 2015, la rémunération totale des patrons du CAC 40 a augmenté entre 5 % et 11 %. Selon les évaluations, les dirigeants d’entreprises du CAC 40 ont perçu un montant moyen de 4,2 millions d’euros par an, soit l’équivalent de 238 fois le SMIC annuel.
Les dérives haussières des rémunérations de certains grands patrons est donc une réalité et nos concitoyens ont vraiment peine à comprendre les raisons d’un si grand écart des rémunérations.
Il ne paraitrait donc pas anormal qu’une action législative soit menée sans délais pour restreindre la hiérarchie des salaires (par le haut) en faisant par exemple en sorte qu'un dirigeant d’entreprise ne perçoive pas plus de 100 Smic, comme ce que vient de proposer "L’appel des 40 au CAC 40".
Mobiliser nos concitoyens pour une sortie de crise durable ne sera à mon sens possible que si l’on veille à installer une plus grande équité des rémunérations dans le pays.
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20/11/2015
286 milliards de recettes fiscales au budget 2016...
Lors de la discussion générale sur le Projet de Loi de Finances 2016 au Sénat, mon intervention en séance a porté sur les 286 milliards de recettes fiscales de l’État.
Lire mon intervention.
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07/07/2014
Le PLFR2014 en trois questions
Dans cette courte vidéo, j'explique, en tant que Rapporteur général de la commission des finances :
- le projet de loi de finances rectificative pour 2014, examiné ce jour au Sénat,
- ainsi que les modifications apportées en commission.
Accéder à mon rapport.
Voir la vidéo :
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20/06/2014
De nouvelles "machines à prêter" ?
Le débat que nous avons eu en Commission des finances au Sénat le 10 juin 2014 sur l’encadrement des banques me tenait à cœur. S’il est incontestable que le contribuable ne doit plus supporter les défaillances bancaires, il est tout aussi essentiel que les banques retrouvent leur fonction première : celle de prêter aux entreprises et de faire fonctionner les territoires. L’audition de Michel BARNIER, commissaire européen chargé du marché intérieur et des services, nous a donné l’occasion de rappeler ces exigences.
La mise en place de l'union bancaire, lancée en juin 2012 par le Conseil européen, est sans doute l'un des projets les plus structurants de l'Union européenne depuis la création de l'union économique et monétaire.
Dans une Europe où le problème de l'un devient très vite le problème de tous, l’union bancaire permet de protéger les épargnants et les contribuables européens, grâce au "mécanisme unique de régulation du système bancaire européen". Autant dire que le débat que nous avons eu en Commission des finances au Sénat le 10 juin 2014 sur l’encadrement des banques me tenait à cœur, compte-tenu de mon engagement sur ce sujet.
La question de l’encadrement des banques rejoint d’ailleurs celle du redressement des comptes publics. Qui voudrait continuer à vivre à crédit, quand on sait notamment que cela enrichit les banques ?! Durant cette audition, l'assainissement budgétaire a été abordé, tout autant que la manière de créer les conditions d'un retour à la croissance et à l'emploi. Car il est indispensable que les banques retrouvent leur fonction première et redeviennent des "machines à prêter", des machines à faire fonctionner les territoires et l’économie réelle.
Pour aller plus loin : Lire de compte-rendu de l'audition.
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19/06/2014
850 élus finistériens à Trévarez : inquiétudes sur les finances locales
Afin de présenter les politiques publiques conduites "dans" et "pour" les territoires, le conseil général du Finistère a convié vendredi 13 juin 2014 à Trévarez les élus locaux pour une réunion d’information et d’échanges, en présence du Président Pierre MAILLE.
Si l’importante affluence a démontré l’intérêt d’une telle manifestation, elle a également pu confirmer la capacité au dialogue qui caractérise les acteurs de notre territoire. Alors que la discussion parlementaire va prochainement s’engager sur la réforme territoriale, les échanges ont pu montrer combien la question du service rendu à la population doit guider la nouvelle page de la décentralisation.
Pour ma part, en ma qualité de Rapporteur général de la commission des finances au Sénat, je suis intervenu sur l’enjeu des finances publiques et des finances locales. Certains élus expriment de fortes inquiétudes quant aux moyens financiers. J’ai notamment rappelé que la contribution à l’effort au redressement des comptes publics serait répartie entre collectivités d’une manière équitable (au prorata des recettes totales) et que cet effort avait fait l’objet d’un travail collaboratif puisque associations d’élus et gouvernement ont œuvré de concert.
Dans ces conditions, il est envisagé de déployer les 11 milliards d'euros d’efforts nationaux sous garantie d’une péréquation renforcée. S’agissant du bloc communal, la répartition serait proportionnelle aux recettes réelles de fonctionnement ; pour les petites collectivités, l’effort serait donc très modeste.
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26/04/2014
"Tans pis si ça pince", l'émission du 18 avril 2014
J'étais l'invité vendredi 18 avril 2014, de l'émission hebdomadaire "Tans pis si ça pince", diffusée sur Tébéo.
Visionner le première partie :
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17/04/2014
NON au SMIC jeunes !
La proposition de SMIC jeunes de Pierre Gattaz, Président du MEDEF, reprise par le Président de l'UMP, ne tient pas la route !
Comment peut faire de telle proposition alors qu’une frange importante de jeunes fait aujourd’hui face à de sérieuses difficultés de pouvoir d’achat, de logement et même d’accès aux soins.
La compétitivité de nos entreprises est l’affaire de tout un chacun. Au travers du CICE, l’allègement du cout du travail, de 30 Mds€, permettra de gagner en productivité, en croissance et en emploi. Aucunement besoin de placer les jeunes dans le viseur avec cette idée aberrante de SMIC intermédiaire transitoire pour les jeunes.
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10/04/2014
La détermination de VALLS à réussir
Après le passage au Sénat hier de Manuel VALLS, je soutiens bien sûr avec conviction l’exigence de vérité et d'efficacité de l'action publique manifestée par le nouveau Premier Ministre.
Dans le cadre des municipales, les Français ont exprimé leur désarroi car leur situation est compliquée, du point de vue du chômage, du pouvoir d’achat et de la fiscalité. Dynamique dans ses propositions, Manuel VALLS s’attaque à une équation qui n’a pas changé. Il faut regarder les choses en face : L’endettement est considérable et la productivité de nos entreprises doit être améliorée. Des économies peuvent bien entendus êtres trouvées au sein de certaines dépenses publiques. Nous savons que les marges d’action sont extrêmement restreintes. Pourtant, pour assurer le redressement de la France, il y a nécessité à mobiliser le pays. Manuel VALLS saura, j’en suis persuadé, mettre l’intérêt général au cœur des préoccupations de tous les Français, tout en associant le Parlement aux nécessaires et difficiles arbitrages financiers.
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