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01/02/2013

Bugaled Breizh : sortie de "The silent killer"

Bugaled Breizh, The silent killer, naufrageJ’ai assisté hier à la projection-débat du film « The Silent killer » consacré à l’affaire du Bugaled Breizh, organisée au Sénat à l’initiative de mes collègues Leila AICHI et Joël LABBÉ.

Devant les difficultés à faire éclater la vérité sur ce drame, il semble en effet légitime que toutes les questions puissent être posées et que la Haute Assemblée se saisisse de ce sujet douloureux.

On peut espérer que d’étapes en étapes, toute la lumière pourra enfin être faite sur le naufrage du Bugaled Breizh afin que les familles puissent véritablement faire leur deuil.

15/01/2013

Les algues de rive : Une richesse d’avenir à préserver

françois marc,alguesIl faut fiabiliser la récolte et les récoltants.

Les algues constituent une ressource rare, aux bienfaits environnementaux indéniables.

Du bon développement des jeunes pousses dépend en effet la récolte future. Les algues de rives étant une ressource cyclique, les évolutions aléatoires dans le temps conditionnent véritablement le volume de récolte.

C’est le sens que j’ai donné à mes propros à l'occasion de ma Question Orale de ce jour sur le respect des bonnes pratiques pour la récolte d'algues de rive.

Les algues présentent un intérêt manifeste pour la Bretagne. La récolte d'algues de rive s'inscrit dans une logique de filière

La filière de récolte d’algues doit pouvoir bénéficier de conditions de développement pérenne. C’est une ressource fragile qu’il faut préserver, notamment en encadrant au mieux les modalités et conditions de récolte.

28/11/2012

Inondations du 22 novembre : vite, des talus !

1258785812.jpgLes pluies diluviennes qui ont arrosé le département dans la nuit du 22 au 23 novembre 2012 ont été à l’origine d’inondations assez catastrophiques dans certaines zones de la vallée de l'Elorn.

On ne peut dès lors que se rappeler les vertus des bocages qui, lors de la saison humide, permettent de drainer les sols et bloquer le ruissellement.

Voilà des années que des actions sont entreprises par le Syndicat du bassin de l’Elorn pour combattre l’érosion des sols née des remembrements des terres agricoles. L’une des principales missions du Syndicat consiste à préserver le bocage et à prévenir des inondations. Les talus freinant l’eau, il est devenu fort utile de reconstituer le maillage des haies.

Plusieurs programmes de soutien, tel que Breizh bocage, visent à replanter des hais et reconstruire des talus.

L’actualité prouve une nouvelle fois toute la pertinence de ces initiatives. La collaboration entre acteurs de territoire doit se poursuivre ; il en va de l’équilibre du partage des espaces et des responsabilités en termes d’impact paysager.

09/11/2012

Reconnaissance du 19 mars : le Sénat a dit OUI…

19 mars.jpgAvec bon nombre de mes collègues du Sénat, j’ai participé ce 8 novembre 2012 au vote favorable à la reconnaissance du 19 mars. Il s’agit on le sait d’instituer le 19 mars comme journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des morts civils et militaires de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de Tunis (1952-1962).

Le 19 mars 1962, à 12 heures, constitue la date officielle du cessez-le-feu qui a été proclamé en Algérie.

Jusqu’à présent, le processus de reconnaissance de cet anniversaire a fait l’objet d’une querelle de dates. Quels qu’aient pu être les motifs de cet atermoiement, la guerre d’Algérie ne pouvait rester sans date historique et symbolique plus longtemps.

Le 19 mars ne marqua malheureusement pas la fin réelle des hostilités. De nombreuses victimes furent dénombrées jusqu'en 1964. Pour autant, le 19 mars 1962 est bien le premier jour où la France ne fut en guerre avec aucun peuple. Ce fut aussi la fin d’une ère coloniale aux lourdes conséquences.

En cela, le 19 mars 1962 est bien de la seule date historique et symbolique.

  • Une démarche politique de reconnaissance

L’objectif de la loi que nous avons adoptée au Sénat n’est pas de faire du 19 mars le signe d’une victoire ou d’une défaite militaire. Dans le respect de tradition républicaine, cette date commémorative est une reconnaissance historique de la fin des hostilités.

Les opérations militaires se sont quant à elles arrêtées le 18 mars 1962, avec la signature des accords d’Evian, qui ont représenté un compromis politique (passage du cessez le feu au scrutin d’autodétermination) et non une défaite militaire.

  • Le symbole d’une mémoire commune

Instituer le 19 mars comme journée nationale du souvenir ne consiste pas à faire le tri entre des victimes reconnues et d’autres qui seraient oubliées. Les morts ont été nombreux et les souffrances collectivement endurées.

S’agissant des appelés du contingent, il faut rappeler que plus d’un 1,5 million de jeunes français furent conduits à servir en Afrique du Nord en donnant au pays jusqu’à 2 à 3 années de leur jeunesse. C’est un énorme sacrifice qu’on ne saurait oublier. Quant à ceux qui ont perdu la vie au combat, la reconnaissance de la Nation doit être acquise à leur mémoire de façon très solennelle.

A cet égard, le 19 mars apparait bien comme la date qui a le plus de sens et de légitimité pour se souvenir de toutes les victimes de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.

23/10/2012

La commune de Locmélar très investie pour la bonne marche de son école

Inauguration école LOCMELAR 20 octobre 2012.jpgSamedi 20 octobre, j’ai participé à l’inauguration des travaux réalisés dans l’école communale de Locmélar, en présence du Maire et de son équipe.

Pour un montant de plus de 130 000 €, cette école a fait l’objet de travaux de mise aux normes.

Dans cette petite école rurale, 35 élèves scolarisés ont ainsi pu bénéficier de la modernisation des équipements pédagogiques et prendre possession des treize ordinateurs acquis grâce au concours du « Plan Ecole Numérique Rurale ».

Dans les communes rurales, il n’est pas rare que la charge financière dédiée à la compétence « Ecole » constitue le chapitre prédominant. A Locmélar, plus de quart du budget de fonctionnement de la commune est d’ailleurs consacré à la bonne marche de l’école.

Dans ces conditions, on ne peut que se féliciter des efforts très importants déployés pour améliorer la qualité de ce service public de proximité dans cette sympathique commune.

02/10/2012

Quantitative easing : On y est ?

théorie monétaire.jpgLors de précédentes communications depuis le déclenchement la crise financière en 2008, j’ai eu maintes fois l’occasion d’indiquer sur ce blog, que nous n’avions à mes yeux que deux solutions de sortie de crise possibles, à terme.

  1. La première est celle de la régénération de notre modèle de croissance, de manière à préparer un rebond sur le plan économique et en matière d’emploi. Malheureusement cette première solution semble aujourd’hui se heurter à d’énormes difficultés, même si, sous l’impulsion de François Hollande, l’Europe pourrait inscrire sa stratégie socio-économique dans une optique améliorée de croissance et non pas seulement d’austérité.

Louis Gallois nous l’avait dit, il y a peu au Sénat : avoir plus de croissance passe par une production accrue de richesses. Selon lui, la production de richesses est très directement corrélée à la quantité de travail mise en œuvre. Le modèle socio-économique de la « vieille Europe » est-il susceptible de se régénérer pour, à coûts constants, faire appel à une plus grande quantité de travail ? Rien n’est moins sûr.

  1. La seconde solution est d’une certaine façon à traiter de solution de facilité. C’est celle qui est utilisée par les Américains depuis plusieurs années et dans laquelle visiblement Mario Draghi se dit prêt à orienter la politique monétaire européenne. Cette solution est simple : il s’agit de faire marcher la planche à billets, d’apporter plus de liquidités, de faciliter les flux et ainsi de diminuer la pression sur les taux d’intérêt et de réduire de fait la charge et le coût de l’endettement pour les pays les plus en difficulté.

Si la solution de financement direct de la dette par la BCE était généralisée, elle permettrait certes à court terme de fluidifier les circuits financiers et de réduire la pression sur l’Espagne, l’Italie et autres pays en difficulté. Mais elle conduirait à un risque éminemment inquiétant à moyen et long terme, celui d’une flambée de l’inflation.

Ce qui est à craindre, comme l’histoire nous l’enseigne hélas, c’est qu’une fois de plus, la politique de facilitation monétaire, génératrice d’inflation, soit productrice d’inégalités et d’injustices profondes

Je ne peux pour ma part cacher mon inquiétude face à un tel scénario et je plaiderai pour que toutes les précautions soient prises avant sa mise en œuvre effective.

Corruption à Montpellier, la suite logique de la libéralisation des jeux d’argent

montpellier.jpgS’agissant des jeux en ligne, j’avais activement ferraillé au Sénat lors du vote de la loi relative à l'ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux d'argent et de hasard en ligne, pour que des garde-fous solides soient instaurés autour des paris sportifs.

L’examen de cette loi avait en effet été l’occasion de soulever les réels dangers en matière d’équité sportive et de santé publique de cette libéralisation.

L’actualité prouve une nouvelle fois que nos préoccupations étaient des plus légitimes. Les dérives en tout genre se multiplient dans le monde du sport et la récente affaire du Montpelier Handball le prouve encore.

De ce point de vue, la nouvelle Ministre des Sports a totalement raison de vouloir limiter les possibilités de paris et d’appeler à un renforcement législatif sur les paris sportifs en ligne.

A l’heure où plus de 600 000 français souffrent d’une addiction aux jeux d’argent, on n’est pas sans ignorer non plus que des matchs de football ont également fait l’objet de suspicions ces deux dernières années…

01/10/2012

Compte-rendu sénatorial 2011/2012

françois marc,compte-rendu d'activitéAvec mes collègues Maryvonne BLONDIN et Jean-Luc FICHET, nous avons adressé aux élus du Finistère notre rapport d’activité sénatoriale pour la session parlementaire 2011/2012.

Pour la quatrième année, nous proposons un document commun synthétisant nos activités parlementaires respectives et collectives.

29/09/2012

Inauguration réussie pour l’espace Eric-Tabarly à Plouzané

françois marc,plouzané

françois marc,plouzané

 

 

 

 

 

Samedi, j’ai eu le plaisir de participer à Plouzané, en présence du Maire Bernard Rioual et des élus du secteur, à l’inauguration de l’espace Eric-Tabarly.

Fermé en 2009, cet ancien groupe scolaire a intégralement été réhabilité pour un coût total d’un peu plus de deux millions ; ce qui représente un effort financier totalement optimisé au regard des résultats obtenus en bout de projet.

La rénovation complète terminée, ce bâtiment est opérationnel depuis janvier 2012. Il accueille tout à la fois : le service multi-accueil de la Petite enfance, le Centre social La Courte Echelle et ses associations adhérentes, l’association des assistantes maternelles, l’association parentale, le relais Parents-Assistantes Maternelles. Cet espace accueille également des permanences des assistantes sociales du CDAS de Brest Rive Droite, les services de la PMI, le Pact HD 29, le CIDFF (Centre d’information du droit des femmes et de la famille) et une antenne médico-psychologique.

Autant dire que les efforts entrepris sont ici démultipliés et révèlent un projet qui a été conduit dans un bon esprit. Chapeau aux acteurs locaux pour ce nouvel équipement, utile aux plus grand nombre !

27/09/2012

Le CESER breton s’interroge : Le capitalisme "patient" comme remède à la crise ?

CESER.jpgComment permettre la transition de la Bretagne vers de nouveaux modes de développement ? Dans un récent colloque organisé à Rennes, le CESER a présenté son rapport sur le modèle économique breton de demain.

Indéniablement, le contexte actuel de crise donne toute son acuité à ce rapport qui servira de base à la réalisation d'un nouveau Schéma régional de développement économique (SRDE). Ce document regorge d’enseignement des plus riches et propose une vision progressiste de l’économie que je partage.

Il appelle notamment à un capitalisme « patient ».

Plus la globalisation s'accentue, plus les entreprises s'appuient sur des espaces locaux spécifiques qui vont pouvoir stimuler leur compétitivité. Au-delà de la fragilisation de certaines filières économique, la Bretagne dispose d’atouts indéniables ; elle dispose notamment d’un potentiel important en termes de formation, de recherche et d'innovation. Il faut donc considérer les ruptures actuelles comme des opportunités pour la Bretagne. En 2008, on a pu observer les dérives d'une financiarisation excessive de l'économie.

La nouvelle donne numérique (importance du capital immatériel et des effets de réseau) a initié de nombreux changements technologiques et organisationnels. Combinée à cette nouvelle donne numérique, la nécessité d'opter pour un développement durable doit permettre aujourd’hui de favoriser les entreprises « plus patientes ».

Les entreprises « patientes » s'inscrivent dans une stratégie de développement de long terme. Elles construisent leur compétitivité en accordant une place importante aux relations humaines, à la formation, à l'innovation et assument leur responsabilité environnementale. Cette approche progressiste et alternative trouve un écho de plus en plus important dans un certain nombre de pays.

Le capitalisme « patient » peut se décliner en :

  • favorisant les coopérations et alliances stratégiques entre entreprises, leur regroupement en grappe technologique ;
  • mobilisant davantage l'épargne populaire, sorte de contribution locale pour un développement territorial et durable de l'emploi ;
  • mettant en place un Pacte régional pour les PME ("Small Business Act"), afin de créer un environnement propice aux entrepreneurs, en facilitant la création et la transmission d'entreprise (prise en compte des dimensions financières et administratives, sensibilisation à la création d'entreprises, facilitation de l'accès aux marchés publics pour les PME, etc…).

Une fois de plus, il faut saluer le travail du CESER qui propose régulièrement des analyses d’une grande qualité.