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16/03/2012
« Fair play » financier, une bonne chose face au foot business
La démesure du niveau des salaires des footballeurs et les frais de transfert ont récemment poussé l’UEFA à mettre le holà aux dérives du foot-business.
De nouvelles règles de gestion s’imposent désormais aux clubs de foot. Il est en effet devenu de moins en moins rare de voir un club de foot dépenser plus de 100 % de son chiffre d’affaires.
La conséquence économique de ce type de dérive est maintenant bien connue. On a en effet pu récemment observer la mécanique à l’œuvre lors de la récente crise des « subprimes »… A trop vivre au-dessus de leurs moyens, les clubs de foot pourraient finalement, à leur tour, faire exploser la bulle du « foot business »… D’autant que la course folle aux recrutements table sur une valeur des joueurs sans cesse croissante, ne serait-ce que pour couvrir le risque financier associé aux opérations de transfert. Les « bonnes ventes » de demain étant supposées venir compenser les extravagantes dépenses d'aujourd'hui…
Le risque a bien été perçu. Le mercato semble avoir trouvé ses propres limites économiques. Une forme de régulation devrait être rétablie. Depuis 1995, le marché du travail des sportifs professionnels était libre de toute régulation. Voilà donc une décision qui ramène un peu de sérieux et de sens du concret dans un univers sportif qui perdait pied avec la réalité.
Ce « fair play » financier témoigne du bon sens du monde du foot et l’amateur de football que je suis s’en réjouit. Mais le chemin va sans doute être ardu avant d’aboutir à un assainissement durable…
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15/03/2012
Déscolarisation des 2/3 ans : inverser la tendance
On sait maintenant depuis plusieurs années que la volonté de l’Etat est de réduire la scolarisation des enfants de 2 à 3 ans. Ceci me parait très regrettable car il a souvent été dit en Bretagne que l’excellente qualité des performances scolaires provenait justement d’un taux de scolarisation des enfants dès le plus jeune âge.
L’information qu’il faut avoir à l’esprit aujourd’hui est que, dans le Finistère, le taux de scolarisation des 2/3 ans est passé de 70,5% en 1997 à 62% en 2007 pour tomber à 43% en 2012 !
Je pense pour ma part qu’une telle évolution est regrettable et je constate que les communes sont une nouvelle fois sollicitées pour se substituer à cette déscolarisation précoce. Il est ainsi observé que la création de jardins d’éveil est opérée dans nombre de communes et ceci pour un coût relativement élevé. On sait que l‘accueil d’un élève en jardin d’éveil coûte environ 7 000 euros alors que le coût est de 2 500 à 3000 euros pour l’accueil d’un enfant en maternelle. On peut bien sûr parler ici aussi d’un délestage de l’Etat vers les collectivités conduites à recruter des personnels supplémentaires et à faire face à des charges de fonctionnement nouvelles pour elles.
J’ai déjà été amené à interroger le 9 février 2012, par question d’actualité le Ministre sur les craintes que l’on voit exprimées dans nos territoires concernant cette déscolarisation. Vers la question d’actualité
Face à un tel constat, je me réjouis que le candidat François Hollande ait annoncé la création de 60 000 emplois dans les cinq ans à venir dans l’Education nationale. J’ai bon espoir qu’une partie de ces moyens pourraient permettre dans les écoles maternelles un accueil de meilleure qualité et une préservation des possibilités pour les plus petits.
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Promouvoir l’Economie Sociale et Solidaire
L’Economie Sociale et Solidaire représente depuis des décennies en France, un pilier important de l’activité économique et sociale (mutuelles, coopératives, mutualisme, etc..). Elle représente aujourd’hui 10% de l’emploi salarié de notre pays.
Dans le Finistère, on mesure aisément ce que peut représenter toute l’activité des coopératives agricoles, des banques mutualistes, des mutuelles, mais aussi de toutes les associations et organisations d’aide et de services aux personnes.
Pour autant, il faut bien reconnaitre que le modèle de l’Economie Sociale et Solidaire peut se révéler fragile et qu’en tout état de cause, son développement n’a pas été facilité ces dernières années au niveau de l’action réglementaire ou législative. S’agissant de la fiscalité, j’ai pour ma part été amené, lors du dernier budget à dénoncer au Sénat, la tentative d’accroitre l’imposition des coopératives agricoles et grâce à la mobilisation du Parlement, cette disposition a pu être évitée pour le moment.
Une consolidation et un nouvel essor du modèle d’Economie Sociale et Solidaire devra être, à mon sens, promu dans les années qui viennent. C’est dans cette perspective que le candidat François Hollande a souhaité inscrire son action s’il est élu et annoncé un certain nombre de mesures fortes que j’ai rappelées ci-dessous vu l’importance du sujet à mes yeux.
Les 10 mesures proposées par François Hollande pour soutenir le développement de l’Economie Sociale et Solidaire :
1. Faire voter une loi de programmation de l’Economie Sociale et Solidaire pour accompagner de manière durable le développement de l’ESS en réelle concertation avec les acteurs du secteur.
2. Réserver une part de l’accès aux marchés publics locaux aux entreprises de l’Economie Sociale et Solidaire.
3. Rétablir une partie des financements associatifs supprimés sans concertation et établir avec les associations une véritable contractualisation en consolidant les financements (pluriannuels), en respectant leur capacité d’initiative.
4. Réserver à l’ESS une partie des fonds de la future Banque Publique d’Investissement à hauteur de 500 millions d’euros.
5. Aider au développement de l’entreprenariat social.
6. Faciliter la transmission ou la reprise d’entreprises par les salariés, en instituant un droit de préférence de rachat, à égalité d’offre, au bénéfice des salariés.
7. Réhabiliter les contrats aidés et accompagner le développement de l’insertion par l’activité économique en révisant les conditions du financement des postes d’insertion.
8. Elargir le financement de l’innovation à l’innovation sociale.
9. Ouvrir l’économie sociale et solidaire aux jeunes notamment par la voie des emplois d’avenir, par le soutien aux Coopérative d’Activité et d’Emploi et par une politique partenariale de formation avec les associations d’éducation populaire.
10. Assurer la représentation des employeurs de l’économie sociale dans le dialogue social.
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07/03/2012
Croissance : toujours et encore ignorée par le Conseil européen…
Les dirigeants européens se sont réunis la semaine dernière pour le Conseil de Printemps.
A l’ordre du jour : la croissance.
Quelle déception ! Les conclusions du Conseil se suivent et se ressemblent. Bruxelles n’a d’autre ambition que la discipline budgétaire, nécessaire certes mais bien insuffisante. Pourtant, il y a urgence: plus de 23 millions de chômeurs en Europe !
Les coupes sombres dans les dépenses publiques et le démantèlement des filets de protection sociale n’ont aucunement amélioré l’état des dettes dans les Etats membres.
Aujourd’hui, nous sommes pourtant de plus en plus nombreux à penser que sans croissance, le rééquilibrage des comptes publics est impossible - tout comme le recul du chômage. Un autre chemin doit être emprunté pour l’Europe, celui d’une refondation progressiste. L’Europe doit investir dans l’éducation, la recherche, l’innovation, les services publics, les infrastructures. Des investissements de long-terme en faveur d’une politique industrielle commune, créatrice d’emplois, doivent engager l’Europe sur la voie de la conversion écologique.
De nombreux responsables à la Commission ou des chefs d'État et de Gouvernement peuvent se retrouver dans ces positions.
Souhaitons qu’ils ouvrent enfin les yeux !
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06/03/2012
75% : les 2/3 des français sont pour.
La Droite française vient tout récemment de crier au scandale parce que François HOLLANDE envisageait de taxer les revenus supérieurs à un million d’euros à un taux exceptionnel de 75%. Cela ramènera l’imposition réelle des contribuables concernés (quelques milliers en France) à un taux moyen de l’ordre de 30 ou 40%.
Je crois que les français attendaient une telle annonce car trop de scandales ont été dévoilés ces dernières années concernant les rémunérations invraisemblables de certains sportifs de haut niveau, de certains chefs d’entreprises ou d’artistes en tout genre. Ce n’est que justice que les hauts revenus participent à l’effort collectif du pays. Le patriotisme doit être sollicité à tous les niveaux pour sortir la France de l’impasse dans laquelle Nicolas SARKOZY l’a placée avec sa politique calamiteuse des recettes et tous ces cadeaux faits à ses amis.
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03/03/2012
3 mars 2012 : sur la route de DIJON…
J’ai participé ce 3 mars 2012 au rassemblement des territoires organisé par les socialistes à DIJON et qui a permis à François HOLLANDE d’annoncer ses propositions en matière de décentralisation et de gouvernance publique.
J’étais dans le train PARIS-DIJON ce 3 mars au matin et j’observais le travail très pointilleux de François HOLLANDE penché sur son discours (un discours d’1h15 tout de même) et ce avec ses proches collaborateurs.
Je suis pour ma part admiratif de ce travail d’orfèvre du candidat François HOLLANDE (mais cela ne m’étonne pas de lui). Chaque idée annoncée doit être précisément formulée. Chaque mot doit être soupesé. Chaque formule doit être patiemment dosée.
En regardant François HOLLANDE travailler dans ce wagon du 3 mars, je me disais qu’avec un tel horloger de précision à l’Elysée, la grande horloge Française serait certainement bien à l’heure durant les 5 années à venir…
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02/03/2012
Vive l’Internet pour tous !
Aujourd’hui dans le Finistère, tout le monde peut accéder à Internet. Grâce à Penn ar Bed Numérique, chacun peut aujourd’hui recevoir Internet avec un débit de 10 mégabits/seconde. Ceci permet d’avoir un vrai confort d’utilisation, ce qui n’est pas toujours le cas des installations reposant sur l’utilisation de la paire de fils de cuivre de l’opérateur historique.
Ce vendredi 2 mars, j’étais à ROSCANVEL où, avec les élus, nous évoquions cette possibilité aujourd’hui offerte à tout un chacun dans un terroir relativement excentré et qui de ce fait était particulièrement exposé à cette fracture numérique.
Aujourd’hui, à ROSCANVEL ou ailleurs, tout le monde peut avoir Internet dans de bonnes conditions.
Penn ar Bed Numérique, c’est une étape de franchie. Reste maintenant à envisager pour les 10 à 15 prochaines années, la mise en place de la fibre optique pour tous. Vaste chantier en perspective !
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Economies d’énergie : notre meilleure ressource !
Nul ne peut ignorer aujourd’hui que la Bretagne ne produit que 8% de sa consommation d’énergie. C’est dire combien la dépendance énergétique de note région est sérieuse.
Face à cette carence et face au danger réel que représente cette fragilité électrique croissante, le « Triskell électrique » a été adopté le 12 janvier 2011 à la quasi-unanimité par le Conseil régional.
En amont, ce « pacte électrique breton » a d’ailleurs fait l’objet d’une validation collective par la conférence territoriale des collectivités bretonnes, le B15 ou encore Breizh 15.
Le Triskell s’appuie sur trois piliers indissociables :
- Le déploiement massif des énergies renouvelables.
- Un ambitieux programme de maîtrise de l’énergie.
- La sécurisation de l’approvisionnement électrique.
Au-delà de la nécessaire sécurisation de l’approvisionnement en période de pointe, il me semble indispensable de s’appuyer au maximum sur les deux premiers piliers.
Je suis d’avis qu’on monte donc les feux sur ces deux axes clés, à travers des politiques publiques d’encouragement et d’incitation en direction notamment de l’hydroélectrique, le photovoltaïque et l’exploitation de la biomasse.
Il y a dans notre département du Finistère un formidable potentiel hydroélectrique qu’il est impératif de développer intelligemment.
Quant aux économies d’énergie, il y a encore beaucoup à faire… C’est là sans doute notre meilleure source d’énergie !
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