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11/03/2008

Journal Ouest-France du mardi 11 mars 2008

6c87485c61203a107c0e82cbe3b43c85.jpgFrançois Marc réélu haut la main
« Je ne veux pas tirer de gloire du résultat, déclare-t-il. Ce résultat est une reconnaissance du travail accompli. »


Le conseiller de Ploudiry garde son siège. Dimanche, dès le 1er tour, les électeurs lui ont renouvelé leur confiance.
Le voilà donc avec un 4e mandat de conseiller général. Dimanche, François Marc, bientôt 58 ans, a été réélu avec 87,44 % des voix (encore mieux qu'en 2001, 74,99 %). Un score qui « peut paraître assez démesuré », reconnaît-il, « mais dans un petit canton, les choses peuvent basculer de manière très importante. D'un côté comme de l'autre ». En l'occurrence, c'était de son côté, le « PS ».
Son unique rival, Alain Rousseau, du Mouvement pour la France, n'a, lui, récolté que « 12,56 % » des voix. Un petit score qui peut s'expliquer, en partie, par sa campagne tardive, lui qui habite Bénodet et travaille à Brest. Il avait repris le flambeau de la droite aux cantonales de Ploudiry en février après que Jean-Marie Keroas ait jeté l'éponge (Voir Ouest-France du 21/02/2008). « On avait l'impression qu'il [Alain Rousseau] n'y croyait pas », glisse François Marc. Est-ce vrai ? « Je n'ai jamais dit que je perdrai, se défend l'intéressé, mais les gens m'ont dit : qu'est-ce que vous venez faire ici, face à un sénateur ? C'était difficile pour moi de renverser la vapeur. » Malgré ce score, il compte continuer à arpenter le canton. « Ce sera bon dans 6 ans. »
Globalement, cette élection n'était donc pas vraiment une bataille pour François Marc, très connu dans le canton, comme conseiller général mais aussi comme sénateur et maire de La Roche-Maurice de 1983 à 2001. Et disposant du « soutien de beaucoup d'élus municipaux ».
Désormais et dès aujourd'hui, il va se retrouver auprès de Pierre Maille, « pour soutenir les [autres] candidats PS sur le terrain » avant le 2nd tour.
C.R.

Journal Ouest-France du mardi 11 mars 2008

6c87485c61203a107c0e82cbe3b43c85.jpgFrançois Marc réélu haut la main
« Je ne veux pas tirer de gloire du résultat, déclare-t-il. Ce résultat est une reconnaissance du travail accompli. »


Le conseiller de Ploudiry garde son siège. Dimanche, dès le 1er tour, les électeurs lui ont renouvelé leur confiance.
Le voilà donc avec un 4e mandat de conseiller général. Dimanche, François Marc, bientôt 58 ans, a été réélu avec 87,44 % des voix (encore mieux qu'en 2001, 74,99 %). Un score qui « peut paraître assez démesuré », reconnaît-il, « mais dans un petit canton, les choses peuvent basculer de manière très importante. D'un côté comme de l'autre ». En l'occurrence, c'était de son côté, le « PS ».
Son unique rival, Alain Rousseau, du Mouvement pour la France, n'a, lui, récolté que « 12,56 % » des voix. Un petit score qui peut s'expliquer, en partie, par sa campagne tardive, lui qui habite Bénodet et travaille à Brest. Il avait repris le flambeau de la droite aux cantonales de Ploudiry en février après que Jean-Marie Keroas ait jeté l'éponge (Voir Ouest-France du 21/02/2008). « On avait l'impression qu'il [Alain Rousseau] n'y croyait pas », glisse François Marc. Est-ce vrai ? « Je n'ai jamais dit que je perdrai, se défend l'intéressé, mais les gens m'ont dit : qu'est-ce que vous venez faire ici, face à un sénateur ? C'était difficile pour moi de renverser la vapeur. » Malgré ce score, il compte continuer à arpenter le canton. « Ce sera bon dans 6 ans. »
Globalement, cette élection n'était donc pas vraiment une bataille pour François Marc, très connu dans le canton, comme conseiller général mais aussi comme sénateur et maire de La Roche-Maurice de 1983 à 2001. Et disposant du « soutien de beaucoup d'élus municipaux ».
Désormais et dès aujourd'hui, il va se retrouver auprès de Pierre Maille, « pour soutenir les [autres] candidats PS sur le terrain » avant le 2nd tour.
C.R.

05/03/2008

Pouvoir d’achat : Les communes et les EPCI peuvent aussi jouer un rôle

e1477a5daaf551ffa099254789f9f2ae.jpgSelon une enquête dont la synthèse est publiée par «Le Journal du dimanche» du 2 mars dernier : « les services publics gérés par les communes petites, moyennes et grandes, et leurs groupements, influent largement sur le pouvoir d’achat des Français. »
Différents outils de financement des services et équipements communaux ou intercommunaux sont à la portée des communes et EPCI pour agir sur le pouvoir d’achat des ménage : tarifs, fiscalité locale, emprunt etc.
Le Journal du dimanche évoque trois postes de dépenses importants pour les habitants : Les transports publics, les déchets et l’eau. L’influence des choix de gestion locale sur l’amélioration du niveau de vie des usagers n’est pas une nouveauté mais, alors que les élections municipales se jouent ces jours-ci, l’intrusion du « pouvoir d’achat » dans la campagne locale trouve ici tout son sens.

Pouvoir d’achat : Les communes et les EPCI peuvent aussi jouer un rôle

e1477a5daaf551ffa099254789f9f2ae.jpgSelon une enquête dont la synthèse est publiée par «Le Journal du dimanche» du 2 mars dernier : « les services publics gérés par les communes petites, moyennes et grandes, et leurs groupements, influent largement sur le pouvoir d’achat des Français. »
Différents outils de financement des services et équipements communaux ou intercommunaux sont à la portée des communes et EPCI pour agir sur le pouvoir d’achat des ménage : tarifs, fiscalité locale, emprunt etc.
Le Journal du dimanche évoque trois postes de dépenses importants pour les habitants : Les transports publics, les déchets et l’eau. L’influence des choix de gestion locale sur l’amélioration du niveau de vie des usagers n’est pas une nouveauté mais, alors que les élections municipales se jouent ces jours-ci, l’intrusion du « pouvoir d’achat » dans la campagne locale trouve ici tout son sens.

27/02/2008

Une exposition assez exceptionnelle : Vlaminck au Sénat

5042f59aeb7372d8ca14b042ad612b1c.gifDepuis le 20 février, on peut admirer les œuvres fauves de Vlaminck au Musée du Luxembourg. L'exposition recense soixante-dix toiles exécutées par l'artiste entre 1900 et 1915, mais aussi des céramiques et des objets d'art africain que Vlaminck a revisité. C'est un univers chatoyant – Vlaminck évoquait la force de la couleur – qui porte aussi le témoignage de notre histoire à travers les débuts de la Première Guerre mondiale.
Depuis l'exposition consacrée en 2000 à Modigliani et qui fut un succès considérable, les rétrospectives monographiques du Sénat sont célèbres pour leur qualité. Grâce à un positionnement audacieux dans le choix des artistes, et pédagogique dans le circuit de visite, le Musée du Luxembourg est en mesure d'attirer jusqu'à 500 000 visiteurs – un chiffre important pour un musée privé. Si vous êtes à Paris, ou bien de passage, je vous engage à venir visiter ce petit musée étonnant par la diversité de sa programmation et par la richesse de sa collection.

Une exposition assez exceptionnelle : Vlaminck au Sénat

5042f59aeb7372d8ca14b042ad612b1c.gifDepuis le 20 février, on peut admirer les œuvres fauves de Vlaminck au Musée du Luxembourg. L'exposition recense soixante-dix toiles exécutées par l'artiste entre 1900 et 1915, mais aussi des céramiques et des objets d'art africain que Vlaminck a revisité. C'est un univers chatoyant – Vlaminck évoquait la force de la couleur – qui porte aussi le témoignage de notre histoire à travers les débuts de la Première Guerre mondiale.
Depuis l'exposition consacrée en 2000 à Modigliani et qui fut un succès considérable, les rétrospectives monographiques du Sénat sont célèbres pour leur qualité. Grâce à un positionnement audacieux dans le choix des artistes, et pédagogique dans le circuit de visite, le Musée du Luxembourg est en mesure d'attirer jusqu'à 500 000 visiteurs – un chiffre important pour un musée privé. Si vous êtes à Paris, ou bien de passage, je vous engage à venir visiter ce petit musée étonnant par la diversité de sa programmation et par la richesse de sa collection.

26/02/2008

Sarkozy violeur de Constitution ?

6f69ec4bc96a660180efc248e33a73e2.jpgEn tant que membre d’une assemblée législative, je ne peux manquer de dire ma profonde inquiétude quant à l’attitude de N. SARKOZY pressé de saisir la Cour de cassation pour rendre applicable immédiatement, contre l'avis du Conseil constitutionnel, la loi sur la rétention de sûreté.
Une loi scélérate vient en effet d'être retoquée par le Conseil constitutionnel, saisi par les parlementaires socialistes.

Scélérate, elle l'est non pas sur ses objectifs qui consistent à se préserver des délinquants potentiellement dangereux mais elle l'est parce qu'elle remet en cause deux principes fondamentaux de notre droit.
- Le premier est qu'on n'est condamnable qu'après avoir officiellement commis un délit. Or, dans le cas présent, les prisonniers libérés après 15 ans seraient privés de liberté pour des délits qu'ils pourraient éventuellement commettre. Pourquoi dès lors ne pas arrêter certains, à l'entrée de magasins au prétexte qu'ils sont susceptibles de commettre quelque chose ?
- Le deuxième surtout est qu'elle introduit la rétroactivité de la loi dans le droit pénal, ce qui est monstrueux et contraire à notre tradition, comme à celle de tous les Etats démocratiques.

Le Conseil Constitutionnel a donc jugé contraire à la Constitution le caractère rétroactif de la loi sur la rétention de sûreté faisant par là même trépigner comme un gamin contrarié le Président de la République qui demande alors au Président de la Cour de Cassation, la plus haute instance judiciaire, de trouver les moyens de contourner cette décision du Conseil Constitutionnel.
Pourtant garant de nos institutions, le Président de la République a donc cherché donc les moyens de contourner la Constitution, chose encore jamais observée depuis que la République est en place en France, « pays des Droits de l'Homme » !

Sarkozy violeur de Constitution ?

6f69ec4bc96a660180efc248e33a73e2.jpgEn tant que membre d’une assemblée législative, je ne peux manquer de dire ma profonde inquiétude quant à l’attitude de N. SARKOZY pressé de saisir la Cour de cassation pour rendre applicable immédiatement, contre l'avis du Conseil constitutionnel, la loi sur la rétention de sûreté.
Une loi scélérate vient en effet d'être retoquée par le Conseil constitutionnel, saisi par les parlementaires socialistes.

Scélérate, elle l'est non pas sur ses objectifs qui consistent à se préserver des délinquants potentiellement dangereux mais elle l'est parce qu'elle remet en cause deux principes fondamentaux de notre droit.
- Le premier est qu'on n'est condamnable qu'après avoir officiellement commis un délit. Or, dans le cas présent, les prisonniers libérés après 15 ans seraient privés de liberté pour des délits qu'ils pourraient éventuellement commettre. Pourquoi dès lors ne pas arrêter certains, à l'entrée de magasins au prétexte qu'ils sont susceptibles de commettre quelque chose ?
- Le deuxième surtout est qu'elle introduit la rétroactivité de la loi dans le droit pénal, ce qui est monstrueux et contraire à notre tradition, comme à celle de tous les Etats démocratiques.

Le Conseil Constitutionnel a donc jugé contraire à la Constitution le caractère rétroactif de la loi sur la rétention de sûreté faisant par là même trépigner comme un gamin contrarié le Président de la République qui demande alors au Président de la Cour de Cassation, la plus haute instance judiciaire, de trouver les moyens de contourner cette décision du Conseil Constitutionnel.
Pourtant garant de nos institutions, le Président de la République a donc cherché donc les moyens de contourner la Constitution, chose encore jamais observée depuis que la République est en place en France, « pays des Droits de l'Homme » !

21/02/2008

Grenelle de l’environnement : Déjà oublié ?

ee448f125537b1ce497ddcd21d75d0b8.jpgLors du Grenelle el de l’environnement tous les participants ont régulièrement attiré l’attention sur la difficulté pour la Bretagne de trouver du terrain à construire à des prix raisonnables en particulier dans les zones côtières. Ceci pose un réel problème de mixité sociale et beaucoup de jeunes couples ont les pires difficultés à trouver une opportunité pour résider dans les zones côtières où ils ont pourtant leur emploi.
Dans ces conditions l’initiative du Conseil régional de créer un Etablissement Public Foncier s’inscrit complètement dans la préoccupation de gérer rationnellement la rareté foncière et de permettre une lutte efficace contre la spéculation notamment sur le littoral côtier.
On ne peut dès lors que s’étonner des réticences de l’Etat et on peut légitimement s’interroger sur le pourquoi de ces retards aujourd’hui observés ans les positionnements de l’Etat dans ce dossier.
On comprends dès lors aisément que la Région suspende sa participation au Comité régional Agenda 21 puisque cet outil mis en place à l’initiative de l’Etat se révèle inopérant dès lors que l’un des objectifs de ces Comités régionaux était justement de favoriser l’accès au foncier et au logement pour les habitants de ce territoire.
Sur les questions de l’environnement il y a décidément un énorme fossé entre la parole et les actes de ce gouvernement.

Grenelle de l’environnement : Déjà oublié ?

ee448f125537b1ce497ddcd21d75d0b8.jpgLors du Grenelle el de l’environnement tous les participants ont régulièrement attiré l’attention sur la difficulté pour la Bretagne de trouver du terrain à construire à des prix raisonnables en particulier dans les zones côtières. Ceci pose un réel problème de mixité sociale et beaucoup de jeunes couples ont les pires difficultés à trouver une opportunité pour résider dans les zones côtières où ils ont pourtant leur emploi.
Dans ces conditions l’initiative du Conseil régional de créer un Etablissement Public Foncier s’inscrit complètement dans la préoccupation de gérer rationnellement la rareté foncière et de permettre une lutte efficace contre la spéculation notamment sur le littoral côtier.
On ne peut dès lors que s’étonner des réticences de l’Etat et on peut légitimement s’interroger sur le pourquoi de ces retards aujourd’hui observés ans les positionnements de l’Etat dans ce dossier.
On comprends dès lors aisément que la Région suspende sa participation au Comité régional Agenda 21 puisque cet outil mis en place à l’initiative de l’Etat se révèle inopérant dès lors que l’un des objectifs de ces Comités régionaux était justement de favoriser l’accès au foncier et au logement pour les habitants de ce territoire.
Sur les questions de l’environnement il y a décidément un énorme fossé entre la parole et les actes de ce gouvernement.