Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23/06/2015

Apprentissage: Nous pouvons mieux faire !

index.jpgNous disposons dans le Finistère d’outils pédagogiques de qualité tout à fait performants pour former nos jeunes apprentis. Qu’il s’agisse des CFA (centre de formation d’apprentis) gérés par les Chambres des métiers ou du Campus des métiers, on constate que l’on dispose encore d’une capacité d’accueil assez significative.

A l’occasion de la visite du président Hollande sur le Pôle des métiers à Guipavas et de la venue du Ministre Resbsamen pour l’inauguration du campus des métiers à Quimper, le besoin d’attractivité pour la filière de l’apprentissage avait été évoqué.

Lors de l’AG de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Finistère qui s’est tenue ce 22 juin à Morlaix et à laquelle j’ai participé, il a été rappelé combien les familles ont encore tendance à préférer le cursus classique. Dans bien des cas, des jeunes ont emprunté le cursus universitaire sans succès à la clé. Vers l’âge de 20 ou 21 ans, ils reviennent alors vers la filière "métiers"… Cela est quelque peu dommage car on constate souvent que dès 18 ou 19 ans, les jeunes disposent d’une réelle capacité à s’insérer professionnellement.

La filière de l’apprentissage souffre d’un déficit d’image ; cela est bien connu. Ce qui est peut-être plus nouveau et qui a été évoqué lors de cette AG c’est cette forme de "gâchis" dans l’orientation des jeunes. Car les jeunes qui reviennent du cursus classique après y avoir connu un échec ont d’une certaine manière perdu des années d’études.

Sur ce point, il appartiendra à la Région, qui a beaucoup fait déjà pour l’apprentissage, d’œuvrer au niveau des familles à valoriser l’apprentissage.

Les annonces du Gouvernement en matière d’embauche sont appelées à dynamiser l’employabilité des apprentis. En effet, toutes les petites entreprises qui embaucheront un premier salarié, dès maintenant, bénéficieront d’une prime à l’embauche de 4 000€ ainsi que d’allégements de cotisations sociales. Cette avancée concerne les employeurs, les potentiels « patrons de stage ».

Une partie du chemin a été faite, reste maintenant aux jeunes et à leur famille de faire les bons choix au bon moment.

30/04/2015

François Hollande en déplacement sur le tout nouveau campus des métiers

J’ai eu le plaisir de me joindre ce jeudi 30 avril 2015, au déplacement à Guipavas, du Président François Hollande, sur le nouveau centre de formation d'apprentis créé par la Chambre de commerce et d'industrie de Brest et labellisé « Campus des métiers ».

11174981_10153374517503812_2031157683029273870_n.jpg

Les 2 100 jeunes de 25 ans et moins, dans 42 formations différentes, alternant cours théoriques et périodes en entreprise, peuvent désormais bénéficier des tous nouveaux locaux, équipés de technologies de pointe.

C’est l’aboutissement d’un chantier particulièrement important pour notre territoire. En décembre 2012, j’avais d’ailleurs participé à la pose de la première pierre des travaux, en présence de Thierry Repentin, alors Ministre délégué auprès du ministre du Travail, chargé de la Formation professionnelle et de l'Apprentissage.

L’apprentissage est jugé efficace pour l'insertion professionnelle des jeunes. C’est également une solution intéressante pour les employeurs. Les récentes annonces du Président en faveur de la relance de l'apprentissage dans les petites entreprises sont donc les bienvenues.

11150613_10153374517273812_4273683785054485107_n.jpg

11182066_10153374517133812_1863400073818735967_n.jpg

29/04/2015

Addiction aux jeux d’argent en ligne : Le gouvernement reprend la main

url.jpgJe me félicite des récentes annonces du gouvernement en matière de lutte contre le jeu excessif. D’ici quelques jours, un nouvel outil d’évaluation en ligne, « Evalujeu », sera proposé par l’ARJEL au public afin d’aider aider les joueurs et leur entourage à estimer les risques éventuels de leurs pratiques de jeu et leur donnera des conseils personnalisés pour préserver leur plaisir à jouer sans menacer leur intégrité personnelle.

Comme on pouvait s’y attendre depuis la libération des jeux d’argent en ligne décidée sous le précédent gouvernement, le nombre de joueurs en France a significativement augmenté. Cinq ans après la loi de mai 2010 relative à « l’ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux d’argent et de hasard en ligne », on relève une inquiétante augmentation du nombre de joueurs à risque, notamment au sein de la population jeune. L’Observatoire des Jeux (ODJ) a évalué à un million le nombre de joueurs ayant une pratique de jeux qui confine à l'addiction, soit 400 000 de plus en 5 ans seulement !

Alors porte-parole de mon groupe sur ce texte au Sénat, je m’étais attaché à démontrer combien cette libéralisation était dangereuse, étant donné le risque de dépendance, notamment chez les plus vulnérables, les jeunes et les populations déjà fragilisées.

En ouvrant la porte à cette libéralisation du jeu en France, le gouvernement jouait au « pyromane ». A l’époque, j’avais prévenu qu’il aurait été mal venu d’appeler les pompiers ensuite, lorsque les addictions auraient explosé, en particulier chez les mineurs… Nous y sommes.

 

02/06/2014

Les projets de l’Ireo de Lesneven vont être accompagnés à hauteur de plus d'1,3 million € par la Caisse des dépôts

classe.jpgJe me réjouis que le l’Iréo de Lesneven ait tout récemment obtenu les financements demandés auprès de la Caisse des Dépôts dans le cadre de son projet de rénovation.

Je salue la mobilisation des équipes de la Direction Bretagne de la CDC qui a défendu ce dossier finistérien comme il le méritait, dans le cadre des financements dégagés au titre du programme des investissements d'avenir.

D’un montant d’1,34 million € au total, cette enveloppe permettra de financer les investissements nécessaires et une part du fonctionnement de ce centre de formation agricole par alternance au service des familles, de l’agriculture bretonne et de son territoire, le Finistère. Partie prenant du réseau des Maisons Familiales Rurales, l’Iréo propose des formations de la quatrième à la licence professionnelle, destinée à des publics de scolaires, d’apprentis, d’étudiants et de stagiaires de la formation continue.

A travers sont soutien à l’Iréo, la Caisse des dépôts témoigne de son engagement en faveur de la pédagogie de l’alternance, facteur de réussite des jeunes et des adultes et clé de développement pour les territoires. 

17/04/2014

NON au SMIC jeunes !

safe_image.php.jpgLa proposition de SMIC jeunes de Pierre Gattaz, Président du MEDEF, reprise par le Président de l'UMP, ne tient pas la route !

Comment peut faire de telle proposition alors qu’une frange importante de jeunes fait aujourd’hui face à de sérieuses difficultés de pouvoir d’achat, de logement et même d’accès aux soins.

La compétitivité de nos entreprises est l’affaire de tout un chacun. Au travers du CICE, l’allègement du cout du travail, de 30 Mds€, permettra de gagner en productivité, en croissance et en emploi. Aucunement besoin de placer les jeunes dans le viseur avec cette idée aberrante de SMIC intermédiaire transitoire pour les jeunes.

Définition de "l’actif agricole" : Quand les jeunes agriculteurs se félicitent du travail du Sénat !

da3dd9e0dfc073a9278eecf902a909a6_Generic.jpgLe regard porté par les Jeunes Agriculteurs sur la Loi d’Avenir agricole est particulièrement encourageant. Dans un communiqué paru à l’issue du vote de la LAAF hier au Sénat, le syndicat des JA se réjouit de la définition de "l’actif agricole" retenue par le Sénat, reconnaissant qu’un "grand pas [venait] d’être franchi". Le registre des actifs agricoles était une exigence forte du CNJA.

Je me félicite que la Loi d’Avenir agricole ait pris en compte cette demande historique, source de satisfaction pour la profession agricole et indirectement pour nos territoires ruraux.

16/04/2014

Installation des jeunes agriculteurs : enfin du nouveau !

Jeune_agriculteur.JPGLe problème de l’installation en agriculture pose de réelles difficultés dans nos territoires. Le renouvellement des générations est un défi central pour l’Économie rurale. Le projet de loi d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt, adopté le 15 avril 2014 au Sénat apporte un certain nombre de réponses concrètes.

Depuis plusieurs années, la population agricole connaît un vieillissement marqué. Le nombre de chefs d'exploitants ne cesse de diminuer. Dans le secteur agricole, le taux de remplacement de l'ancienne génération par la nouvelle atteignait seulement 61 % en 2010. Ce sont en moyenne environ 16 000 exploitations agricoles, qui chaque année, ne sont pas reprises en France.

Depuis des années, le CNJA (le centre national des jeunes agriculteurs) réclamait que cette situation trouve un écho auprès des pouvoirs publics. Leurs demandes n’avaient jusqu’alors pas été écoutées.

Au travers du projet de loi dit "LAAF" (projet de loi d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt), une réponse législative est aujourd’hui apportée. En traduisant dans la loi les assises de l'installation qui ses sont déroulée dans le cadre de concertations régionales de novembre 2012 à juillet 2013, le projet de loi "LAAF" améliore le cadre législatif de l'installation en agriculture.

Les dispositions du texte ont d’ailleurs été saluées par le CNJA.

Après l’examen et le vote en séance, on ne peut que se réjouir que le projet de loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt, ait été enrichi puis adopté au Sénat hier, mardi 15 avril 2014.

D’une manière générale, les avancées obtenues dans le texte LAAF, en matière d’installation en agriculture, sont les suivantes :

  • - L’installation progressive (sur une durée maximale de 5 ans) est reconnue en tant que telle ; ce qui couvre les cas des personnes qui changent de métier.
  • - Une couverture sociale est octroyée à toute personne qui suit des formations ou des stages, en vue de son installation.
  • - Les jeunes, de 30 au plus (et non plus 26 ans), ainsi que les stagiaires non-salariés (avec un niveau d'aide réduit), pourront bénéficier du « contrat de génération » adapté au secteur agricole, le « contrat de transmission ». Ce nouveau dispositif d’incitation financière permet de favoriser la transmission d’exploitation, hors cadre familial, pour les jeunes qui s’installent à un âge généralement plus avancé que les fils d’agriculteurs, ou qui travaillent sur l’exploitation.
  • - La taxe "Jeune agriculteur" sur le changement de destination des terres voit son utilisation étendue. En ce sens, le fonds pour l'installation des jeunes agriculteurs sera désormais autorisé à financer des actions d’animation, de communication et d’accompagnement, en faveur de l'installation et de la transmission, de l’accès au foncier ou du soutien à des projets innovants.
  • - L’AMA (activité minimale d’assujettissement) remplace la SMI (surface minimum d’installation) ; répondant ainsi à une demande historique des jeunes agriculteurs, jusqu’alors restée sans réponse. Ce nouveau dispositif permet de ne pas s’arrêter à la surface pour juger de la viabilité économique d’une installation, mais de prendre également en compte le revenu et le temps de travail (donc des ateliers de transformation, pluri-activité...).
  • - Les contrats (entre producteur et transformateur/distributeur) écrits pourront être prolongés jusqu’à 2 ans de plus pour les jeunes ; ce qui sécurisera davantage leur premier contrat commercial.
  • - Les nouveaux installés (moins de 5 ans) sont sécurisés. La rupture d'un contrat avant son terme (sauf dans certains cas) est interdite. Un préavis en cas de non renouvellement du contrat est prévu. La durée minimale du contrat de 2 années supplémentaires est allongée.
  • - Le registre de l’agriculture prendra bien en compte tous les cas de figure, y compris les pluriactifs (à dominante agricole) et donc les personnes en phase d’installation progressive.
  • - L’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture devra assurer la gestion d'un Observatoire national de l'installation.
  • - Plus généralement, un ensemble de dispositions concoure à un accès au foncier mieux régulé, permettant de faciliter l’installation.

Lors de la présentation jeudi 10 avril 2014 au Sénat du rapport sur Les nouvelles ruralités, j’ai pu mesurer le niveau d’attente des territoires ruraux, soucieux d’une forme de reconnaissance de l’attractivité qu’ils peuvent générer.

Alors que le baromètre Ifop pour la Fnsea a récemment révélé que près de 80% des agriculteurs estiment acceptable ou bonne leur situation économique ; je considère pour ma part que le texte LAAF apporte une réponse utile au monde agricole ainsi qu’aux préoccupations exprimées en la matière par nos jeunes agriculteurs.

28/02/2014

Meilleurs apprentis de France : 9 lauréats finistériens reçus au Sénat le 5 mars prochain !

maf2014.jpgLe 5 mars prochains, le Sénat accueille les Meilleurs apprentis de France. Dans ce cadre, neuf jeunes du Finistère concourront pour la remise des prix.

Issus de Lycées de Quimper, Brest et Concarneau, ces jeunes finistériens représenteront des catégories de métiers aussi diverses que le prêt-à-porter, la coiffure, la préparation et la réalisation d’ouvrage électrique ou l’électronique.

Ce concours a pour ambition de transmettre aux jeunes une culture artistique et technique, afin d’assurer la pérennité de savoir-faire irremplaçables et de les doter de moyens incontestables de réussite. Organisé par la Société des Meilleurs Ouvriers de France sous l’égide du Sénat et des ministères concernés au premier plan, ce concours réunit chaque année 5000 candidats de niveau CAP, BEP, et Bac Pro 3 ans, provenant d’établissements publics ou privés, apprentis en CFA ou chez des maîtres d’apprentissage.

Souhaitons bonne chance à nos jeunes finistériens représentants les forces vives de l'artisanat, du développement des PME-PMI dans l’industrie et des services et l’environnement !

31/01/2014

Europe : donnons plus de place au social...

françois marc,proposition de résolution,rapport 327,approfondissement,uem,union économique et monétaire,commission des finances,sénat,emploi,jeunes,indicateurs,zone euro,construction européenne,chômage,bailly,surveillance macroéconomique et budgétaire,commission européenne

La commission des finances du Sénat a examiné mercredi 29 janvier 2014 une proposition de résolution européenne portant sur l'approfondissement de l’Union économique et monétaire (UEM). A cette occasion, j’ai présenté mon rapport, fait au nom de la Commission. Cette séance de travail s’est avérée riche en propositions.

Aujourd’hui les politiques sociales et d’emploi relèvent pour l’essentiel de la compétence nationale des États membres. La dimension sociale de l’UEM est encore très marginale. Si des indicateurs sociaux existent déjà dans le cadre de la stratégie « Europe 2020 » (taux d’emploi, proportion de jeunes ayant quitté prématurément le système éducatif), il est capital que de nouveaux indicateurs permettent de véritablement tenir compte des questions sociales et d’emploi dans la gouvernance de l’UEM.

Dans ces conditions, la proposition de résolution que nous avons examinée préconise plusieurs pistes concrètes pour améliorer la dimension sociale de l’UEM :

  1. Prendre en compte les indicateurs sociaux dans les procédures d’évaluation des déficits publics et des déséquilibres macroéconomiques. Il est en effet capital d’être en capacité de prévenir les conséquences sociales potentiellement négatives des ajustements et des mesures correctives préconisés aux États membres.
  2. Faire participer les ministres en charge de l’emploi et des affaires sociales aux réunions de l’Eurogroupe.
  3. Créer un système d’assurance chômage dans la zone euro, complétant les systèmes nationaux en cas de choc macroéconomique. Ce dispositif permettrait de redynamiser la construction européenne, tout en consolidant la zone euro.

Nous nous trouvons à un moment-clef de la construction européenne. En adoptant cette proposition de résolution européenne, la Commission des finances du Sénat a discuté de pistes concrètes permettant de faire émerger de nouvelles modalités de gouvernance économique.

L’intégration de la dimension sociale de l’Union économique et monétaire dans les prochains mois et prochaines années s’avèrera à mon sens crucial pour l’avenir de la zone euro et de l’Union européenne.

Photo : Eye europe flag ID 9418514 © Gualtiero Boffi | Dreamstime.com

11/04/2012

Extrême danger pour les jeunes

images.jpgUn récent sondage placerait Marine Le Pen en tête des intentions de vote chez les 18-25 ans.

Bien plus que pour toutes les autres catégories de votants, de nombreux jeunes restent encore indécis vis-à-vis du choix définitif de leur candidat et indécis par rapport à leur participation le jour du vote...

Comme Najat Vallaud-Belkacem, porte parole-paole de F. Hollande l'a fait hier, à travers un communiqué de presse, il me semble important d'indiquer aux jeunes que M. Le Pen et le FN leur suggèrent des solutions qui les mènent dans une impasse.

François Hollande est le seul à avoir affiché sa priorité pour la jeunesse et à apporter des propositions concrètes :

  • la création de 500 000 contrats de génération et de 150 000 emplois d’avenir qui permettront de relancer la machine de l’emploi pour les plus jeunes ;
  • la priorité accordée à l’éducation et à la formation qui se traduira par plus de moyens accordés à l’école et à l’enseignement professionnel ;
  • le blocage des prix de l’essence qui sera un soulagement pour tous les jeunes travailleurs, apprentis et étudiants qui utilisent leur véhicule chaque matin ;
  • l’encadrement des loyers qui bénéficiera avant tout aux jeunes salariés et aux étudiants. 

Pour sortir de la crise, les jeunes ont le choix entre deux voies :

  • se jeter dans l’impasse des fausses solutions proposées par Marine Le Pen
  • prendre la voie du changement tracée par François Hollande pour qui l'objectif est clair : Faire en sorte que les jeunes vivent mieux en 2017 qu'en 2012 ?