Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/07/2016

Energies marines : l’ambition bretonne porteuse de croissance bleue

carte_bretagne.jpgLors de sa session du 30 juin et 1er juillet 2016, le Conseil régional de Bretagne s’est fixé cinq orientations pour développer les énergies marines renouvelables (EMR). Forte de son indéniable potentiel dans les EMR, la Bretagne a décidé de développer des filières EMR à l'horizon 2030, autour de trois priorités stratégiques :

  • - Le développement de l'éolien offshore flottant pour positionner la Bretagne, et plus largement la zone atlantique, comme leader européen de l'éolien flottant ;
  • - La mobilisation des acteurs économiques et le développement des compétences industrielles bretonnes pour toutes les technologies EMR ; 
  • - La recherche de solutions énergétiques pour les îles bretonnes et les zones non interconnectées.

Comme l’ensemble des acteurs du territoire, je salue l’ambition bretonne pour cette filière d’avenir, source à la fois de "croissance bleue" et de transition énergétique.

Cette ambition se déclinera selon cinq enjeux prioritaires :

  1. La coordination et la planification énergétique et marine
  2. Le soutien aux projets d'exploitation de la ressource 
  3. Le soutien à l'activité économique et industrielle de la filière 
  4. La réalisation des infrastructures indispensables à l'accueil des EMR 
  5. L'attractivité et l'influence de la Bretagne, l'information du public.

18/05/2016

Viser l’autonomie énergétique des 5 îles finistériennes : une aide d’un million d’euros de l’Etat

françois marc,sénateur,sénateur françois marc,socialiste,ps,commission des finances,ségolène royal,environnement,ouessant,iles du ponant,tee,transition énergétique,molène,sein,glénan,ile de batz,énergie,consommation,sabella,hydrolienne,emr,mer,croissance bleue,filière,brest,bretagne,finistère,penn ar bed,quimper,territoire,périphérique,phare,attractivité,richesseLors de son déplacement sur l'île d'OUESSANT ce 13 mai, la ministre de l’Énergie et de l'Environnement Ségolène ROYAL a annoncé une enveloppe d'un million d'euros pour soutenir les projets de transition énergétique dans les onze îles bretonnes.

Pour contribuer à rendre les îles "autonomes en énergies", ce soutien financier porte sur des projets innovants, de maîtrise de la consommation d'énergie, de transports propres et de production d'énergies renouvelables.

Dans le Finistère, nos cinq îles du bout du monde sont concernées par ce soutien financier : BATZ, OUESSANT, MOLENE, SEIN, et l'archipel des GLENAN.

Habitées à l'année, nos îles finistériennes fonctionnent selon des modèles énergétiques différents : BATZ est raccordée au réseau électrique du continent câbles sous-marins. SEIN et MOLENE ont sur leur territoire d’une production locale d'électricité. OUESSANT dispose depuis peu d’un mix énergétique fioul et énergies renouvelables, grâce à l’hydrolienne récemment immergée et qui convertit l'énergie des courants du Fromveur en électricité pour les Ouessantins. Une première en France !

Nos îles sont une véritable richesse pour le Penn ar Bed. Elles représentent un réel atout territorial, du point de vue économique, touristique, environnemental, patrimonial et bientôt énergétique !

13/05/2016

Hydroliennes et économie bleue : Ségolène ROYAL conforte BREST dans son rôle pionnier

Senat 2011_MaryleneRannou_Blog.jpgL'hydrolienne inaugurée ce 13 mai 2016 à BREST, en partance pour PAIMPOL-BREHAT.

J’ai eu plaisir à participer ce vendredi 13 mai 2016 au déplacement à BREST de Ségolène ROYAL, Ministre de l’Écologie.

La loi que la Ministre a portée sur la Transition énergétique et qui a été votée en août dernier, vise une part de 40% d’énergies renouvelables dans le mix électrique national à l’horizon 2030 (contre seulement 17% aujourd’hui).

La France possède un potentiel énergétique important lié aux courants marins, ce qui en fait le second en Europe.

L’intérêt de la ressource des courants marins est une évidence, qui plus est en Finistère !

Avec le tumultueux passage du Fromveur où circule un très puissant courant pouvant atteindre 9 nœuds (plus de 4,5 mètres par seconde), le Finistère dispose là d’un net avantage. On sait que l’hydrolienne immergée en juin dernier par 55 mètres de fond qui fournit déjà une part de l’électricité aux habitants d’OUESSANT est d’ailleurs une première en France. Entre novembre 2015 et février 2016, elle a pu produire environ 70 MWh d’électricité pour OUESSANT.

Notre territoire est donc bien placé pour exploiter cette ressource bleue.

Dans le cas présent, il s’agit d’un investissement de grande envergure porté par DCNS et EDF énergies nouvelles. 150 millions ont déjà été investis et l’ambition est de tendre à la création d’un leadership mondial sur les hydroliennes. L’hydrolienne inaugurée fait 15 mètres de diamètre et est d’une puissance de 2MGW.

4.jpg

22/12/2015

Economie verte : les "zinzins" incités à en faire davantage

françois marc,sénateur,finistère,socialiste,commission des finances,développement durable,cop21,financements verts,économie verte,décret,tee,transition énergétique,loi,texte royal,territoire,emplois,croissance,zinzinsfrançois marc,sénateur,finistère,socialiste,commission des finances,développement durable,cop21,financements verts,économie verte,décret,tee,transition énergétique,loi,texte royal,territoire,emplois,croissance,zinzins

 

 

 

 

 

La mise en œuvre de la loi de transition énergétique se poursuit. Avec la toute récente publication du décret instaurant les "actions pour le climat des entreprises et des investisseurs institutionnels" (communément surnommés les "zinzins"), la France est le premier pays à se doter d’une réglementation ambitieuse en matière d’actions financières pour le climat.

Quand on sait que les mesures prises à un stade précoce pour développer une économie à faible émission de carbone contribuent à stimuler l’emploi et la croissance, on ne peut que se réjouir de ces avancées réglementaires.

Ce décret s’appliquera dès l’exercice 2016.

Il conduira les investisseurs à :

  1. améliorer l’information qu’ils fournissent sur les émissions de gaz à effet de serre de leur portefeuille,
  2. définir la part verte de leurs investissements,
  3. mettre en place une stratégie bas-carbone pour contribuer aux objectifs climatiques.

Communiqué de presse du Ministère.

30/09/2015

Le climat va-t-il changer le capitalisme ?

françois marc,sénateur,socialiste,finistère,climat cop21,commission des finances,financements,transition énergétiqueCe mercredi 30 septembre 2015, la commission des finances du Sénat portait attention, à partir du rapport « Keller-Colin », à la question du financement de la transition vers l’Économie « bas-carbone ».

L’alimentation du fonds dédié nécessiterait 100 milliards d’€ a minima ! Où trouver ce financement ? C’est toute la question… Et au cours de la discussion, j’ai évoqué les pistes suggérées dans le récent ouvrage collectif écrit sous la direction de Jacques MISTRAL et intitulé : « Le climat va-t-il changer le capitalisme ? » (dont je recommande la lecture).

Quand on sait à quel point les finances publiques sont aujourd’hui exsangues, on ne peut que porter intérêt à certaines des idées développées dans ce livre pour dégager des financements innovants - par exemple par Anton BRENDER – en vue de faire contribuer plus activement le modèle capitaliste, et in fine de la transformer en profondeur.

18/02/2015

Eloigner les éoliennes industrielles des habitations ? Un premier vote favorable à notre amendement au Sénat

144807-vue-aerienne-d-un-champ-d-eoliennes-implantees-sur-la-commune-de-plouarzel-finistere-prise-le-07-nov.jpgDans le cadre du projet de loi sur la Transition énergétique, notre amendement sur la distance légale entre les habitations et les éoliennes géantes a été adopté.

Il est un fait que les éoliennes industrielles consomment énormément d’espace et concourent à une forme de pollution visuelle et sonore. Dans le temps, on a en effet pu voir s’implanter des engins toujours plus hauts…

Au-delà des questionnements sur le bien fondé énergétique à proprement parler, il n’est pas illégitime de s’inquiéter pour la physionomie de notre pays. La beauté de la nature et de nos paysages participent de notre exception culturelle.

S‘agissant de l’implantation de ces éoliennes industrielles, notre législation n’impose actuellement qu’une distance de 500 mètres des habitations, là où d’autres pays exigent au moins 1,5 kilomètre. La distance de 500 mètres est également jugée largement insuffisante par les médecins qui évaluent les effets acoustiques et le stress.

L’amendement que nous avons présenté avec mon collègue Jean GERMAIN vise à augmenter la distance légale entre les habitations et les éoliennes géantes à 1000 mètres.

Ceci permettrait de concentrer les éoliennes dans des zones inhabitées ; et ce faisant, d’obtenir une taille critique aux parcs éolien, diminuant ainsi leur coût financier pour la collectivité, en simplifiant la constitution et la gestion du réseau.

Il va de soi que ce serait une très bonne nouvelle pour la ruralité française. Reconnu pour une vraie qualité de vie, le Finistère pourrait aussi tirer bénéfice de cette avancée. 

27/01/2015

Transition énergétique : il y a urgence

P AGHION 27 janvier 2015.jpgChacun a aujourd'hui conscience qu'il faut accélérer l'allure pour une transition énergétique réussie...

D'autant que les investissements nécessaires à cette transition peuvent être générateurs d'une relance économique.

C'est dans cet esprit qu'était organisé ce mardi 27 janvier, un déjeuner de travail autour de Philippe AGHION, économiste connu, professeur à l'université d'HARVARD (USA) sur le thème « Repenser la transition énergétique au service de la croissance ».

Promoteur d'une démarche « Schumpéterienne » d'innovation et de destruction créatrice, le conférencier a largement mis en cause la stratégie allemande de retour au charbon (comme complément indispensable aux énergies d'origine éolienne notamment) et a développé son argumentation en privilégiant une stratégie « nucléaire de nouvelle génération » et « gaz » en France.

La promotion des énergies marines renouvelables a aussi fait partie de sa présentation intéressante.

22/03/2014

Energies Marines Renouvelables : Une opportunité clé de développement pour la Bretagne de demain

Tribune de François MARC, parue dans La Revue du Trombinoscope de Mars 2014.

françois marc,sénateur,finistère,commission des finances,rapporteur général,territoire,développement économique,réorientation,modèle breton,énergies,économie d'énergie,bretagne,énergies marines renouvelables,énergies marines,offshore,attractivité,industriels,filière,emplois,croissance,durabilité,relocalisation,europe,conseil régional,transition énergétique,brest,port,polder,projets,aménagement,avantage comparatif,france,état,collectivités,emr,maritime,risque financier,littoral,mer,conférence régionale,technologie,production,pme,france énergie marines,investissements,euros,référencement,sourcing,compétitivité

La raréfaction des énergies fossiles et le dérèglement climatique donnent une dimension particulièrement stratégique aux Énergies Marines Renouvelables (EMR). Elles pourraient représenter une part importante du mix énergétique et semblent désormais assurées en France de bénéficier de politiques affirmées de soutien. Dans un marché international fortement concurrentiel, la mobilisation de l’État est capitale pour éviter que la prime au premier entrant ne marginalise la France. Des crédits du Programme des investissements d’avenir seront donc fléchés en ce sens.

Dotée d’une façade maritime particulière, la Bretagne peut jouer une place de choix dans les EMR. En ce sens, le Conseil régional s’engage fortement : Il propose ainsi aux porteurs de projet industriels EMR une plate-forme industrialo-portuaire adaptée à leurs besoins à Brest mais également une offre de « dérisquage », de nature financière, logistique, organisationnelle, offrant un environnement propice et sécurisé aux industriels.

Première région maritime de France, la Bretagne s’est forgé une identité maritime forte, tout en se dotant de compétences et de moyens scientifiques, technologiques et industriels remarquables. Ses atouts lui confèrent un indéniable avantage comparatif : un savoir-faire en termes de concertation (Conférence régionale de la mer et du littoral, Arc atlantique), un potentiel de productible en mer important autour de plusieurs technologies, un réseau de PME compétentes et diverpme, sifiées sur les métiers des EMR, des partenaires industriels structurants déjà positionnés, un outil de formation performant et la plus forte concentration de chercheurs en sciences et techniques marines de France. La dépendance énergétique bretonne renforce par ailleurs le besoin de ressources énergétiques propres d'origines renouvelables.

Dans un contexte de réorientation de l’Économie bretonne, les EMR sont une opportunité majeure de développement. Leur exploitation permettra d’impulser sur le territoire une nouvelle filière énergétique, scientifique et industrielle, créatrice de richesses, d’emplois et source d’attractivité.

Après une phase pionnière, la filière tend aujourd’hui à prendre corps. En 2012, quatre projets d’éolien en mer ont été désignés lauréats de l’appel d’offre lancé par le Ministre de l’Énergie, dont celui au large de Saint-Brieuc (500 mégawatts). Distinction territoriale pour la recherche sur les EMR, l’institut pour la transition énergétique « France Énergies Marines » a été créé à Brest. Dimensionné pour accueillir les activités EMR (36 hectares de polder et une offre unique en bord à quai), le port de Brest doit bénéficier d’importants investissements (220 millions €) lui permettant d’accueillir les installations industrielles sur le long terme.

A travers le développement des EMR, la question du rapport au territoire prend tout son sens, du fait notamment des nouvelles dépendances entre terre et mer. Dans une démarche proactive, l’État, les collectivités, pôles de compétitivité, chambres consulaires et agences de développement économique se mobilisent pour organiser la filière.

Déjà en pointe sur les EMR, la Bretagne ambitionne à horizon 2020 une reconnaissance mondiale. La filière devra être référencée au niveau européen, démontrant que la région dispose d’un sourcing efficace en termes d’organisation et pertinent en termes de savoir-faire et de capacité industrielle. Si l’hydrolien constitue une niche à développer, l’éolien flottant peut être la technologie sur laquelle les industriels français et notamment bretons (projet Winflo) se positionneront avec succès. Dès lors que l’investissement politique et industriel est bien au rendez-vous.