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13/12/2013

Brest et Rennes "métropoles" : La Bretagne a toujours avancé sur ses deux jambes

Les députés ont validé hier, en seconde lecture, les dispositions ouvrant la voie à l'instauration d'une dizaine de métropoles de droit commun, dont Brest et Rennes.

C’est une excellente issue que cette version du texte adopté hier à l’Assemblée. La mobilisation pour faire reconnaitre la dimension qualitative d’une métropole a correctement abouti.

Il est très satisfaisant qu'il ait pu être reconnue dans ce texte l’idée de métropoles d’équilibre assumant dans nos territoires une fonction d’animation économique, d’enseignement supérieur et de recherche, tout en améliorant leur accessibilité.

De par son histoire, la Bretagne a toujours avancé sur ses deux jambes que sont Rennes et Brest.

L’équilibre entre ces deux pôles territoriaux participe d’un aménagement territorial dynamique et harmonieux de notre pointe bretonne.

 

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Mon entretien au Journal de 19h00 sur Public Sénat

J’étais hier l’invité du Journal de 19h00 hier sur Public Sénat : Individualisation de l’impôt, rénovation de la procédure budgétaire et dossier « Ecomouv » ont été abordés.

Revoir l'émission : 2441833a052cf81aaf52ce0bb81467a53f4000.jpg

11/12/2013

Simplification de l’utilisation de l’enveloppe de 20 milliards pour les projets des collectivités locales

index.jpgDepuis 2004, le fonds d’épargne de la Caisse des Dépôts accompagne les projets structurants du secteur public local, via des prêts de long terme. Des enveloppes d’urgence ont par ailleurs été mobilisées entre 2008 et 2012 dans le contexte de la crise financière. En avril 2013, une nouvelle enveloppe de 20 Md€ sur la période 2013-2017 a été mise en place pour financer les projets de long terme du secteur public local, autour de thématiques spécifiques.

Pour faciliter et accélérer le financement des projets locaux, le Premier ministre a annoncé l’assouplissement des conditions d’accès à ces prêts lors du dernier congrès des Maires.

Ils sont désormais ouverts pour tout projet d’investissement de long terme, et peuvent financer 100% des besoins d’emprunt pour les projets d’un montant inférieur à 1M€, 75% pour les projets entre 1 et 2 M€, 50% au delà.

C'est une bonne nouvelle, notamment pour les petites communes.

Voir la plaquette d'information.

Travailleurs détachés : une avancée européenne qu’il faut saluer…

5866027999_de8b72c3d5_z.jpgLes ministres européens du Travail ont conclu lundi un accord sur les travailleurs détachés. Cette directive européenne est une réelle victoire contre la concurrence déloyale.

Pour l’agroalimentaire breton, ce différentiel du coût horaire du travail entre les pays européens s’est révélé extrêmement pénalisant.

Dans le cadre du débat qui s’était tenu au Sénat le 19 juin 2013 au sujet du sommet européen, j’avais pour ma part rappelé au Ministre des Affaires européennes que l’utilisation d’une main-d’œuvre sous-payée en provenance de pays situés plus à l’EST constitue une distorsion de concurrence lourde de conséquence pour l’Économie bretonne.

Dans sa réponse, le Ministre REPENTIN avait indiqué que la France allait demander une rapide activation de la directive « détachement des travailleurs » avec le souci d’un alignement vers le haut des rémunérations.

L’accord européen de lundi est une étape dans cette direction. Comme l’ensemble des acteurs bretons, je me félicite de l’adoption de cette nouvelle directive.

10/12/2013

GIZC, késako ?

GZIC-1.jpgCe mardi 10 décembre, le pôle métropolitain du Pays de Brest organise les premières rencontres de la gestion intégrée de la zone côtière (GIZC). GIZC, késako ?

La GIZC consiste en une approche nouvelle du littoral auquel on a longtemps tourné le dos.

La gestion intégrée de la zone côtière, c’est en quelque sorte « l’agenda 21 des zones côtières ». Avec sa géographie résolument maritime, la Bretagne trouve un intérêt évident à développer ce type de démarche. Début 2014, l’intégralité des cotes bretonnes sera d’ailleurs couverte par la GIZC.

Le Pays de Brest à lui seul, représente le tiers des côtes du Finistère (près de 400 km de côtes sur les 1200 km). Pour les 50 communes littorales du Pays de Brest, cette journée sur les GIZC a le mérite de rendre compte d’un sujet particulièrement complexe puisqu’il s’agit d’appréhender l’ensemble des enjeux et fonctionnements du littoral.

La GIZC étant également un outil de gestion en dehors des temps de conflit, qui permet de travailler sereinement à l’avenir de la zone côtière en évolution, j’observe, une fois encore, combien les acteurs de notre territoire sont enclins à avancer ensemble pour le bien commun.

09/12/2013

Communiqué de presse

Réforme des valeurs locatives des locaux d’habitation :


François MARC, Rapporteur Général de la Commission
des Finances du Sénat, se félicite que sa proposition de loi soit reprise par le Gouvernement

 

images.jpgLe sénateur François MARC, Rapporteur Général de la Commission des Finances, se félicite que l’Assemblée nationale ait adopté vendredi 6 décembre 2013, dans le cadre de la discussion sur le projet de loi de finances rectificatives pour 2013, l’amendement gouvernemental reprenant les termes de sa proposition de loi relative à la mise en œuvre de la réforme des valeurs locatives des locaux d’habitation.

Cet amendement illustre le courage du Gouvernement et de sa majorité à engager aujourd’hui une réforme différée depuis plus de vingt ans.

Les valeurs locatives jouent un rôle majeur dans le calcul de l’imposition de nos concitoyens et de nos entreprises puisqu’elles déterminent le montant de la plupart des impôts locaux. Leur définition conduit pourtant aujourd’hui à des différences d’imposition incompréhensibles entre deux biens de même surface, au sein d’une même commune.

Calculée en référence au marché locatif de 1970, l’évaluation des valeurs locatives est en effet totalement déconnectée de la réalité du marché locatif actuel et crée des inégalités manifestes entre contribuables en France, que ce soit en ville ou dans les territoires ruraux.

L’avancée obtenue dans le cadre du projet de loi de finances rectificatives pour 2013 permet d’engager dans un premier temps une expérimentation dans cinq départements pour évaluer les effets de cette réforme et en définir les modalités. Cette réforme n’a bien sûr pas vocation à alourdir la masse des impôts locaux.

Elle s’opérera à produit constant : il s’agit seulement de répartir l’impôt de façon plus juste entre contribuables. Ces travaux pourront, le moment venu, alimenter ceux qui seront conduits par le Gouvernement dans le cadre de la remise à plat globale de notre fiscalité.

Pour aller plus loin :

Polémique mal venue sur le PLUi

PJL ALUR.jpgLe Plan Local d'Urbanisme est un outil permettant de définir les règles de constructibilité des terrains et de développement urbain (notamment). La compétence appartient aux communes mais elle peut être déléguée aux intercommunalités (avec volontariat des communes).

Or, au travers du projet de Loi ALUR actuellement en en débat au Parlement, une question est posée concernant le transfert « obligatoire » de cette compétence aux intercommunalités. Il me semble que le lancement d'une polémique sur ce sujet, comme un maire du Finistère a maladroitement tenté de le faire ces jours derniers (voir Le Télégramme du 6 décembre 2013) est mal venu (Chantal GUITTET, Députée, ayant été très injustement mise en cause).

Car sur ce sujet, l'examen du texte de Loi au Sénat a permis de confirmer que le pouvoir restera aux communes : le transfert du PLU aux intercommunalités continuera de se faire sur la base du volontariat. Dès le début octobre 2013, lors de l'annonce de ce texte au Sénat, j'avais avec Jean Pierre BEL (Président du Sénat), François REBSAMEN (Président du Groupe), Claude BERIT-DEBAT (Rapporteur du texte) et mon collègue Marc DAUNIS, participé à la mise au point d'un amendement validé avec le Gouvernement et visant à la fixation d'une stricte minorité de blocage pour préserver le pouvoir des communes en la matière. Un amendement en ce sens a donc été porté par le rapporteur du texte et voté par le Sénat.

C'est donc cette version de l'article n° 63 qui, avec l'engagement et le soutien du Gouvernement, devrait figurer demain dans la Loi (après validation dans la navette parlementaire).

La polémique est donc bien inutile sur ce sujet du PLUi.

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