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17/01/2014

Hausse de la scolarisation des enfants de deux ans La Bretagne en très bonne position

histo.jpgDans le cadre de la Refondation de l’École, le gouvernement Ayrault s’est attaché à mettre en place une nouvelle politique scolaire, et notamment le développement de l'accueil des enfants de moins de trois ans à l'école maternelle, un aspect essentiel de la priorité donnée au primaire. La scolarisation des enfants de deux ans participe en effet de la lutte contre l’échec et les inégalités scolaires.

Aujourd’hui, les statistiques qui sont communiquées démontrent que les choses progressent et que la Bretagne, fidèle à ses traditions en matière de scolarisation précoce, est en bonne position. Au cours des dix dernières années, on avait pu au contraire assister, à niveau de natalité stable, à une baisse continue de la scolarisation des enfants de deux ans.

Quand on sait qu’en moyenne, seulement 4,3 % des enfants scolarisés à deux ans redoublent la classe de CP, contre 11,1 % lorsque la scolarisation intervient après quatre ans, les données finistériennes (ci-dessous) sont des plus encourageantes pour aborder la Refondation de l’École.

Carte_1D_2013_289078.jpg

16/01/2014

Bitcoin : un objet mal identifié, porteur d’opportunités et de risques


françois marc,bitcoinCliquer sur l'image pour voir la vidéo de l'audition de la Commission des finances du 15 janvier 2014

Très pédagogique, l’audition qui s’est tenue hier en Commission des finances sur les enjeux liés au développement des monnaies virtuelles nous a donné l’occasion d’aborder de manière approfondie le phénomène « Bitcoin », cette « monnaie électronique alternative » au succès grandissant.

Caché derrière un pseudonyme, le véritable créateur du bitcoin reste inconnu. Il s’agit assurément d’un informaticien très doué. Les bitcoins ont la particularité d’échapper aux règles monétaires classiques : leur émission est gérée par un algorithme, programmé pour générer régulièrement et à un rythme décroissant des bitcoins, jusqu’à un montant défini à l’avance.

Qu’est-ce que le bitcoin réellement ?

Il n’a pas de statut juridique et, selon la Banque de France, il ne s’agit pas d’une monnaie au sens habituel du terme. Et pourtant, le phénomène existe et s’impose à nous. Les autorités restent dubitatives sur la manière d’appréhender l’objet « bitcoin ».

Il faut dire que les « monnaies virtuelles » présentent un double visage :

  1. Premièrement, du fait notamment de l’absence d’intermédiaires ou « tiers de confiance », elles présentent des coûts de transaction très faibles. Elles sont ainsi susceptibles de faciliter les échanges et révolutionnent les moyens de paiement sur Internet. Elles sont porteuses d’une dynamique d’avenir. On se souvient d’ailleurs que, par le passé, les moyens de paiement innovants ont toujours été accueillis avec scepticisme, comme ce fut le cas avec l’arrivée des cartes bancaires.
  2. Deuxièmement, l’anonymat des détenteurs de bitcoins réduit les moyens de contrôle et peut malheureusement favoriser le blanchiment d’argent et le financement d’activités illégales. A cet égard, la direction des Douanes a indiqué avoir utilisé des bitcoins pour identifier puis interpeller un revendeur de stupéfiants fin décembre. Compte tenu de la progression limitée et déterminée à l’avance du nombre de bitcoins en circulation, la valeur du bitcoin augmente de manière importante et avec une forte volatilité, ce qui en fait un support spéculatif potentiellement risqué.

Cette audition a permis de souligner l’utilité de prendre en compte et de mieux contrôler ce phénomène émergent, non pas en l’interdisant, mais en instaurant une régulation, qui contribuerait à la fois à sa sécurité juridique et à une prise en compte fiscale de cet objet encore mal identifié.

Un beau chantier pour l’Europe ?

Accéder au compte rendu de cette audition.

14/01/2014

Le Menhir et la Rose

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Le Menhir et la Rose : 40 ans d’histoire politique bretonne retracés au travers du parcours politique du "Grand Louis".

Bel hommage à notre ami Louis LE PENSEC que ce documentaire de 52 minutes réalisé par Brigitte Chevet et Jean Guisnel, coproduction Poischiche Films, France Télévisions avec le soutien de la Région Bretagne et la participation du Centre National du Cinéma et de l’Image Animée.

"Le Menhir et la Rose" sera projeté en avant-première le 19 janvier à MOËLAN et le 28 janvier à la Grande salle de la Filmothèque du Quartier latin à Paris. Il sera également diffusé sur France 3 Bretagne le 25 janvier à 15h20 puis le 31 janvier à 8h45.

Quarante ans d’histoire politique bretonne retracés au travers du parcours politique du "Grand Louis".

Composé d’archives et d’images contemporaines, ce portait raconte le basculement politique de notre région qui, historiquement était ancrée à droite.

Ce documentaire sera des plus instructifs : tant pour découvrir la grande figure finistérienne que pour analyser l’évolution politique du territoire breton durant toutes ces années.

13/01/2014

Annoncé le 24 décembre, le plan en faveur des retraites agricoles était attendu

20131003-111005CHAM656-retraite.jpgJ’avais reçu il y a quelques semaines à ma permanence les représentants du réseau des retraités de la FDSEA de mon département. Le questionnement qui m’avait été alors soumis avait notamment porté sur les suites réservées aux nouvelles dispositions annoncées en matière d’ajustement des retraites des exploitants agricoles.

Depuis cet entretien, je me réjouis de l’annonce gouvernementale intervenue le 24 décembre dernier.

Faisant suite au vote du Parlement de la Loi sur les retraites et de la Loi sur le financement de la sécurité sociale 2014, le gouvernement a publié ce communiqué détaillant la plan en faveur des retraites agricoles.

Le plan en faveur des retraites agricoles comporte notamment les mesures suivantes :

  1. Attribution de droits gratuits aux conjoints et aides familiaux au titre des années antérieures à la création du régime complémentaire obligatoire,
  2. Garantie d’une pension minimale de 75% du SMIC pour une carrière complète au terme d’une montée en charge progressive d’ici 2017,
  3. Suppression de la condition de durée minimale d’activité des exploitants agricoles pour obtenir le droit de bénéficier de la majoration de retraites dès 2014,
  4. Extension de la réversion à la RCO au profit du conjoint d’un exploitant décédé en activité dès 2014,
  5. Application du régime des « droits combinés » à la RCO en cas de reprise de l’exploitation par le conjoint d’un chef d’exploitation décédé en activité dès 2014.

Ce plan en faveur des retraites agricoles était une réforme attendue ; il bénéficiera notamment aux femmes et aux pensions les plus faibles. Son financement est garantit par la juste répartition entre la solidarité nationale et le secteur agricole.

Voir le Communiqué du gouvernement du 24 décembre 2013.

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