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26/02/2015

La « Garantie Jeunes » en action

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Ci-contre, au Carrefour drive de Brest, partenaire du dispositif.                  

françois marc, garantie jeunes, françois rebsamen, mission locale, brestCi-contre, le Ministre Rebsamen et Isabelle Melscoat, VP à Brest-Métropole, chargée de l'emploi et de l'insertion.

 

 

 

 

 

Ce jeudi 26 février, j'ai accompagné François REBSAMEN, Ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, lors de son déplacement à BREST au sujet de la « Garantie Jeunes ».

De quoi s'agit-il ? Il s'agit du dispositif qui a été mis en place le 21 janvier 2013 pour remplacer le RSA jeunes, qui permet d'offrir un filet de sécurité aux jeunes en recherche d'emploi, les accompagnant vers l'emploi au travers d'un dispositif collectif aménagé et avec le soutien financier de l'Etat. Quelques départements avaient été choisis pour expérimenter le dispositif, ce qui avait été le cas du Finistère.

La Mission Locale de BREST a pu démontrer ce matin au Ministre François REBSAMEN qu'elle avait pu organiser ce dispositif avec beaucoup d'efficacité. Tous les témoignages des jeunes qui ont été entendus ce matin, ainsi que ceux des chefs d'entreprises qui ont accueilli ces jeunes en phase d'insertion, ont confirmé la pertinence de ce nouveau dispositif « Garantie Jeunes ». Ils encouragent donc le gouvernement à une démarche d'extension à l'ensemble du territoire de ce dispositif qui devrait permettre d'accompagner 100 000 jeunes par an en régime de croisière.

24/02/2015

Finance parallèle : une nouvelle crise financière en vue ?

large_news_finances-20-11-12.jpgLa réunion de la Commission des finances du Sénat était, ce 18 février 2015, consacrée à la mise en œuvre de la nouvelle loi bancaire qui vise comme on le sait, à imposer aux banques de séparer clairement activités courantes et activités spéculatives en compte propre.

A cette occasion, la question de la finance parallèle (du "shadow banking") est apparue comme la question qu’il est le plus urgent de se poser aujourd’hui. J’ai pour ma part rappelé que pour l’AGEFI, la finance parallèle est devenue aujourd’hui « le cas de conscience des régulateurs ». Car les actifs financiers investis dans le shadow banking représentent d’ores et déjà presque l’équivalent des actifs financiers régulés par les superviseurs. L’inquiétude est la même du côté de l’Institut of International Finance (IIF), c’est-à-dire les professionnels de la Finance eux-mêmes qui parlent de risque "systémique".

En somme, à l’heure actuelle, la moitié de la sphère financière fonctionne déjà « hors contrôle ». La finance de l’ombre progresse très vite et ceci pour la bonne et simple raison que des institutions financières (notamment des assureurs) ont promis à leurs clients des rendements de 4% (ou plus) alors que la valorisation des fonds sur les marchés traditionnels génère un rapport de seulement 1,5%. Comment faire dès lors pour arriver à servir 4% à ses clients ? Et bien, tout simplement en essayant de trouver plus juteux (et donc plus risqué !), grâce aux produits complexes et structurés du shadow banking.

Par conséquent, si le shadow banking se développe tant, c’est d’abord en raison de l’activisme et des prises de risques démesurées de certains opérateurs de la finance traditionnelle.

Certes, il n’existe pas d’activité économique performante sans prise de risque… Mais lorsque l’appétit des preneurs de risque atteint la démesure, la finance mondiale s’installe dans une dangereuse course au rendement. Le scénario est hélas connu (Lehman Brothers n’est pas si loin !)… car après la surchauffe surgissent les convulsions… et la crise peut un jour ou l’autre survenir.

En tenant ces propos « d’alerte » devant la Commission des finances, j’ai rappelé que la BCE venait elle-même de manifester son inquiétude face au gonflement inquiétant de la finance parallèle. Elle suggère la mise en œuvre rapide de mesures contraignantes. Il nous faut donc très vite, me semble-t-il, explorer les deux préconisations mises en avant par le BCE.

Prévenir vaut mieux que guérir !

Lire mon intervention

 

20/02/2015

Installations classées : Les élus des petites communes seront désormais informés

Fotolia_22477864_XS.jpgDans le cadre du projet de loi relatif à la transition énergétique, notre amendement relatif à la nécessaire information des conseillers municipaux en cas projet de délibération portant sur une installation classée (ICPE) a été adopté. L’avis favorable du Gouvernement laisse penser que cette disposition sera bien présente dans la version définitive de la "Loi Royal".

Il s’agit d’un progrès très appréciable pour les élus, notamment dans les petites communes. Les élus locaux seront ainsi sensibilisés aux tentatives de verrouillage du débat citoyen par des promoteurs et porteurs de projets d'installations classées.

Lire le compte-rendu.

Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE).

18/02/2015

Eloigner les éoliennes industrielles des habitations ? Un premier vote favorable à notre amendement au Sénat

144807-vue-aerienne-d-un-champ-d-eoliennes-implantees-sur-la-commune-de-plouarzel-finistere-prise-le-07-nov.jpgDans le cadre du projet de loi sur la Transition énergétique, notre amendement sur la distance légale entre les habitations et les éoliennes géantes a été adopté.

Il est un fait que les éoliennes industrielles consomment énormément d’espace et concourent à une forme de pollution visuelle et sonore. Dans le temps, on a en effet pu voir s’implanter des engins toujours plus hauts…

Au-delà des questionnements sur le bien fondé énergétique à proprement parler, il n’est pas illégitime de s’inquiéter pour la physionomie de notre pays. La beauté de la nature et de nos paysages participent de notre exception culturelle.

S‘agissant de l’implantation de ces éoliennes industrielles, notre législation n’impose actuellement qu’une distance de 500 mètres des habitations, là où d’autres pays exigent au moins 1,5 kilomètre. La distance de 500 mètres est également jugée largement insuffisante par les médecins qui évaluent les effets acoustiques et le stress.

L’amendement que nous avons présenté avec mon collègue Jean GERMAIN vise à augmenter la distance légale entre les habitations et les éoliennes géantes à 1000 mètres.

Ceci permettrait de concentrer les éoliennes dans des zones inhabitées ; et ce faisant, d’obtenir une taille critique aux parcs éolien, diminuant ainsi leur coût financier pour la collectivité, en simplifiant la constitution et la gestion du réseau.

Il va de soi que ce serait une très bonne nouvelle pour la ruralité française. Reconnu pour une vraie qualité de vie, le Finistère pourrait aussi tirer bénéfice de cette avancée. 

Réforme des valeurs locatives : je demande au gouvernement de tenir bon

révision des valeurs locatives, expérimentation, équitéFrançois Marc :
"Il faut mener la révision à son terme"


Mon interview pour la Gazette des communes

 

Nos impôts locaux sont, on le sait, déterminés par la valeur locative des immeubles. Des injustices criantes sont aujourd’hui constatées entre les situations des uns et des autres en ce qui concerne les valeurs locatives. Il est donc important de mettre les choses au clair et de rétablir un minimum d’équité entre contribuables.

Ce gouvernement a eu le courage de reprendre à son compte la demande de révision des valeurs locatives (proposition de loi) que j’avais déposée au Sénat en tant que Rapporteur général.

Mais aujourd’hui des levées de boucliers sont constatées dans le pays. La Maire de Paris Anne Hidalgo et les maires de plusieurs grandes villes demandent le report de cette révision… André Laignel et le Comité des finances locales viennent eux aussi d’exprimer une volonté de recul par rapport à cette réforme à mes yeux indispensable.

Je ne souscris bien sûr en rien à ces prises de position « conservatrices ».

Et je demande au gouvernement de tenir bon sur le déroulement de la procédure et le calendrier prévu…

Sur ce sujet comme sur d’autres, le souci d’équité nous impose une démarche politique exigeante et courageuse.

13/02/2015

Coupe de France de foot : La Bretagne en pointe

coupe-de-france-720x340.jpgOn dit souvent que le Penn ar bed est un territoire en pointe. On peut aujourd’hui appliquer la formule aux clubs de football. Sur les 8 équipes encore en lice pour la coupe de France, 3 sont du Finistère ou presque ! Guingamp, Concarneau et Brest se retrouvent en effet en quart de finale, l’équipe de Brest s'étant qualifiée hier.

Pourquoi pas une nouvelle finale 100% bretonne le 30 mai prochain, comme le 3 mai 2014 ? Vive le foot !

12/02/2015

Bravo à nos « Tepos » finistériens !

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 Quel est le lien entre :

- Brest Métropole,
- l’Association des îles du Ponant (versus îles finistériennes),
- le Parc naturel régional d'Armorique,
- la commune de Guerlesquin,
- la commune de Plouezoc’h ?

Ces collectivités ont toutes été reconnues par le Ministère de l’Écologie "Tepos" ", autrement-dit "Territoires à énergie positive pour la croissance verte" ; ce qui leur ouvre l'accès à une aide de 500.000 euros.

Un territoire à énergie positive vise l'objectif de réduire ses besoins d’énergie au maximum, par la sobriété et l'efficacité énergétiques, et de les couvrir par les énergies renouvelables locales. Sur les 528 candidatures déposées par des collectivités de tous rangs dans le cadre de l'appel à projets national lancé en septembre dernier, les projets portés par ces collectivités ont été distingués ce 9 février, eu égard au niveau de réponse apporté aux enjeux fondamentaux du changement climatique, de l’épuisement des ressources fossiles et de la réduction des risques industriels majeurs à l’échelle du territoire.

Voilà des projets concrets qui illustrent la capacité de nos territoires à se saisir de la transition énergétique.

Alors que le Sénat examine le projet de loi Royal, il est encourageant de constater que le niveau local décline sur le terrain les objectifs fixés par ce projet de loi (réduction de 40% des émissions de gaz à effet de serre, diminution de la consommation d'énergie de 20% par rapport à 2012 et production d'énergie renouvelable portée à 32% de la consommation énergétique finale).

Dès la semaine prochaine, les préfets pourront débloquer auprès des directions régionales de la Caisse des dépôts cette subvention de 500.000 euros, qui pourra être portée jusqu'à deux millions d'euros en fonction de la qualité des projets. On devrait donc bientôt voir aux abords de ces collectivités, les panneaux métalliques « Tepos » que les maires pourront installer dans leurs communes...

Plus d'info sur les Tepos.

Voir la liste des projets bretons retenus.

Oui, les leviers financiers sont au rendez-vous de la transition énergétique !

10339_une.jpgLe Sénat a examiné hier les premiers articles du projet de loi relatif à la transition énergétique et pour la croissance verte.

Je suis intervenu dans le débat sur l’article 2 du texte, disposant que l’État comme les collectivités locales doivent mettre en œuvre les mesures financières, budgétaires et fiscales en appui à la transition écologique. Effet de levier sur l’initiative publique et privée, aides financières contre la précarité énergétique, fiscalité incitative, aide aux acteurs économiques de la transition énergétique (bâtiment, énergie renouvelable) sont autant de mesures qui démontrent qu’au-delà des principes, le gouvernement met en œuvre les leviers objectifs d’une transition écologique ; et ce en dépit des allégations des opposants au Sénat, comme à l’Assemblée.

Lire mon intervention.

10/02/2015

Ségolène Royal lance le débat sur la transition énergétique au Sénat...

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La ministre a rappelé le leitmotiv véhiculé lors de la Conférence sur le climat de Rio...

Inspiré de la célèbre citation de Cicéron, le slogan de Rio indique que :

" Tout homme a deux patries : la sienne et la planète "...

 

La parole des jeunes agriculteurs, une parole qui compte

jeunes agriculteurs,territoires,installationsJ’ai participé ce lundi 9 février à la rencontre organisée par les Jeunes agriculteurs sur une exploitation laitière de Ploudiry.

Le renouvellement des générations est un défi central pour l’Économie rurale. Et si les chiffres de l’installation en Bretagne ne sont pas si mauvais, il est important de continuer à œuvrer à une vision positive de la ruralité.

Car la place et le rôle de l’agriculture restent encore trop méconnus.

C’est un secteur qui s’est profondément métamorphosé. Si l’agriculture d’il y a quarante ans n’engendrait que peu d’emplois, elle en induit aujourd’hui un nombre important, en amont (engrais, informatique, services, experts comptables, assurances...) et en aval (commerce, emballage, transport, transformation et industrie agroalimentaire, métiers de bouche...).

Les jeunes agriculteurs sont donc des acteurs clés du développement de nos territoires. Il était important de pouvoir écouter leur parole lors de cette intéressante rencontre à Cleustoul.

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