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02/03/2012

Economies d’énergie : notre meilleure ressource !

triskell elec.jpgNul ne peut ignorer aujourd’hui que la Bretagne ne produit que 8% de sa consommation d’énergie. C’est dire combien la dépendance énergétique de note région est sérieuse.

Face à cette carence et face au danger réel que représente cette fragilité électrique croissante, le « Triskell électrique » a été adopté le 12 janvier 2011 à la quasi-unanimité par le Conseil régional.

En amont, ce « pacte électrique breton » a d’ailleurs fait l’objet d’une validation collective par la conférence territoriale des collectivités bretonnes, le B15 ou encore Breizh 15.

Le Triskell s’appuie sur trois piliers indissociables : 

  1. Le déploiement massif des énergies renouvelables.
  2. Un ambitieux programme de maîtrise de l’énergie.
  3. La sécurisation de l’approvisionnement électrique.

Au-delà de la nécessaire sécurisation de l’approvisionnement en période de pointe, il me semble indispensable de s’appuyer au maximum sur les deux premiers piliers.

Je suis d’avis qu’on monte donc les feux sur ces deux axes clés, à travers des politiques publiques d’encouragement et d’incitation en direction notamment de l’hydroélectrique, le photovoltaïque et l’exploitation de la biomasse.

Il y a dans notre département du Finistère un formidable potentiel hydroélectrique qu’il est impératif de développer intelligemment.

Quant aux économies d’énergie, il y a encore beaucoup à faire… C’est là sans doute notre meilleure source d’énergie !

14/02/2012

Services publics locaux : Attention danger !

blog 2.jpgA l’occasion de la séance des questions d'actualité au gouvernement, j’ai interrogé la semaine dernière le Ministre Richert au sujet de la baisse des dotations des collectivités locales.

Je lui ai demandé sur quels services publics locaux devait s’exercer le tour de vis exigé de la part des collectivités locales.

- La police municipale, où 10 000 postes ont été créés pour compenser ceux supprimés par l'État ?

- L'aide à la jeunesse et à la petite enfance, où les initiatives des communes ont été nombreuses ?

- Ou bien l'aide à la dépendance ?

En vain... La réponse apportée ne dit pas où l’effort devra porter !


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30 ans de décentralisation : Pour un autre bilan que celui dressé par N. Sarkozy

blog.jpgVendredi, la conférence des finances locales a été réunie par le Président de la République afin d’évoquer la participation des collectivités locales à la réduction des déficits publics.

Le Président du Sénat, Jean-Pierre BEL, a participé à cette rencontre. Il a publié à cet effet, avec ma collaboration, un rapport intitulé « Les collectivités territoriales, acteurs du service public et de la maîtrise des finances publiques ».

La décentralisation poursuit, depuis 30 ans, l’objectif d’optimiser la qualité du service public en rapprochant le processus de décision des citoyens et en favorisant l'émergence d'une démocratie de proximité. Elle mérite un bilan qualitatif tout autre que celui établi sur la simple équation comptable que souhaite mettre en oeuvre N. SARKOZY, à travers le pacte de stabilité imposé aux collectivités locales.

03/02/2012

La drogue monétaire est à l’œuvre

planche à billet.jpgComme on a pu le constater depuis le mois d’aout 2011, les pays développés et en particulier les USA et l‘Europe s’engagent progressivement dans un soutien artificiel à une économie défaillante grâce à la planche à billets.

On savait déjà que la banque centrale américaine avait pris l’engagement de soutenir à tout prix l’Economie, au moins jusqu’aux élections présidentielles. On a pu voir également qu’avec le changement de Jean Claude TRICHET à la tête de la BCE et son remplacement par Mario DRAGHY, une nouvelle politique s’affiche dorénavant, beaucoup plus favorable à la création monétaire via le soutien aux banques.

On peut déjà voir les effets pervers de ce traitement monétarisé de la crise :

1- En Europe, en facilitant la liquidité des banques et leur prêtant de l’argent presque gratuitement, on leur offre la possibilité de racheter massivement les obligations souveraines domestiques. Dès lors, les taux d’émission de ces obligations baissent artificiellement donnant l’impression que la situation est en train de s’améliorer. En réalité, la situation créée vient de ce que le risque n’est plus correctement apprécié. On tend ainsi à s’éloigner d’une appréciation objective de la réalité des pays en question. Ceci vaut pour l’Espagne, le Portugal, l’Italie en particulier...

2- S’agissant des USA, tout le système a intérêt à voir la planche à billets produire encore plus de monnaie et un analyste financier le notait bien le 3 février (cerclefinance.com) : « Les opérateurs ont presque intérêt à ce que les chiffres de l’Emploi et de l’Economie soient décevants aux USA car s’ils sont bons, pourquoi la banque centrale continuerait-elle à imprimer davantage de monnaie ? » On voit clairement que dans la bouche de cet analyste objectif du système américain, plus les choses vont s’empirer en matière économique et plus le bénéfice sera juteux pour la finance puisque la création monétaire va être renforcée et ainsi permettre de vivre dans les délices de paradis artificiel où on a l’impression de faire de bonnes affaires sur le plan boursier et spéculatif dans une économie qui est pourtant en train de s’enfoncer.

Ces effets pervers clairement révélés ces jours-ci illustrent le début de ce processus d’artificialisation créé par cette drogue de la création monétaire et de la naissance d’un processus inflationniste dont on ne mesure pas hélas l’étendue des effets indésirables futurs.

Le Parti Socialiste soutient la mobilisation des salariés de la Sobrena

Sobrena.jpgLa fédération du Finistère du Parti Socialiste appelle ses militants et sympathisants à se joindre à la manifestation de soutien à la réparation navale prévue samedi 4 février, à 14h30 à Brest.

Depuis septembre, les salariés de la Sobrena connaissent une situation difficile. Alors qu’une procédure judiciaire est en cours, et que l’entreprise cherche un repreneur, le Parti socialiste réaffirme son appui indéfectible et sa solidarité avec les salariés dont les emplois sont, aujourd’hui, menacés.

La réparation navale fait partie de l’identité brestoise et de son avenir économique. Ces compétences doivent être maintenues et développées. La visite de François Hollande à Brest, et sa rencontre avec les salariés de la Sobrena devant l’étrave de l’Espoir, place de la Liberté, a été l’occasion de réaffirmer fortement cette conviction : l’Etat doit porter une politique industrielle et s’engager dans une stratégie qui vienne soutenir et appuyer cette filière.

La réparation navale doit rester une activité majeure du port de Brest, pour notre agglomération, notre département, et pour l’économie française dans son ensemble.

Pour interpeller le gouvernement, pour défendre une politique industrielle ambitieuse et soutenir le combat des salariés en lutte, les socialistes seront, une fois de plus, à leur côté, à l’occasion de la manifestation de samedi.

Communiqué du PS 29.

02/02/2012

« Si votre voisin construit une véranda, ce n'est pas ça qui va améliorer l'offre de logement » !!

logement-sarkozy-construire-30-de-plus-164x150.jpgAfin d’accroître le nombre de logements disponibles, le président de la République a récemment proposé une augmentation de 30% des droits à construire.

La mesure laisse sceptique…

Les associations de défense de l'environnement ou du patrimoine s’inquiètent d’ailleurs de cette possibilité qui va bien évidemment à l’encontre du bon sens. N’est-ce pas en effet d’une certaine manière une incitation à l'étalement urbain, préjudiciable on le sait à la biodiversité comme à l'agriculture…

Je dois dire que j’ai apprécié la réaction du représentant de l'Association des maires de France qui résume bien la situation : « Si votre voisin construit une véranda, ce n'est pas ça qui va améliorer l'offre de logement » !

Aujourd’hui, près de 9 millions de personnes sont concernées, à des degrés divers, par le mal-logement.

A mon sens, une toute autre ambition doit être affichée pour le logement…

Point d'étape sur le haut et très-haut débit en Finistère

Penn-ar-Bed-Numerique-2010.jpgEn tant que conseiller général, délégué au développement des réseaux et usages des technologies numériques, il m'a été donné l'occasion de faire le point sur le déploiement du haut et très-haut débit en Finistère.

 

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Plus d'informations sur Penn ar Bed Numérique.

25/01/2012

Comme Obama, s'attaquer à la fiscalité des plus riches...

863688_le-president-americain-barack-obama-lors-de-son-discours-sur-l-etat-de-l-union-le-24-janvier-2012-devant-le-congres-a-washington.jpg

Le président américain Barack Obama a déclaré mardi soir au Congrès qu'il voulait une réforme du code des impôts s'attaquant aux privilèges des plus riches et incitant les entreprises à produire davantage aux Etats-Unis.



Morceaux choisis :

  • La réforme fiscale doit suivre la règle [proposée par le millionnaire Warren] Buffet: si vous gagnez plus d'un million de dollars par an, vous ne devez pas payer moins de 30% d'impôt.
  • Washington doit cesser de subventionner les millionnaires. Quelqu'un qui gagne un million de dollars par an ne devrait pas bénéficier de crédits d'impôts spéciaux ni de déductions fiscales extraordinaires.
  • Aujourd'hui, les entreprises obtiennent des réductions d'impôt lorsqu'elles délocalisent les emplois et les profits à l'étranger. Dans le même temps, celles qui choisissent de rester en Amérique sont frappées par l'un des taux d'imposition les plus forts au monde.
  • A partir de maintenant, toute entreprise multinationale devra payer un impôt minimal aux Etats-Unis, alors qu'aujourd'hui leur profits à l'étranger échappent à l'IRS (le fisc américain). C'est ainsi qu'une société comme General Electric, fortement présente à l'étranger a pu ne payer aucun impôt aux Etats-Unis en 2009 et 2010 alors qu'elle engrangeait des bénéfices confortables.

14/01/2012

La France dégradée...

Triple A.jpgLe vendredi 13 aura été source de désagrément pour la France puisque la Standard & Poor's vient de dégrader notre pays en ce qui concerne sa crédibilité financière internationale. A vrai dire, on s'attendait à cette dégradation de notre pays tant la situation était gérée avec légèreté par le Président SARKOZY et son gouvernement depuis des années.

Pensez donc : le 11 mai dernier, la Ministre de l'Economie du gouvernement SARKOZY déclarait encore « Tous les clignotants de la croissance sont au vert, certains paramètres de croissance n'ont jamais été aussi bons depuis 30 ans ! »

On ne peut qu'être sidéré devant cette malvoyance et cette incapacité à regarder la vérité en face alors que depuis plus de 3 ans, avec certains de mes collègues sénateurs, je n'ai cessé de réclamer une prise de conscience et une réduction drastique du déficit public fondée sur une politique de recettes beaucoup plus ambitieuse. On a trop fait de cadeaux, trop créé de niches fiscales et de boucliers de toutes sortes et on a ainsi appauvri la France. C'est là ce qui restera la marque indélébile de ce quinquennat SARKOZY. On a trop aidé les riches et on a ainsi vidé les caisses de l'Etat.

La France en paye aujourd'hui tristement les conséquences avec cette dégradation et ceci n'est sans doute qu'un début.

09/01/2012

Taxe sur les transactions financières : Le ralliement du gouvernement au vote du Sénat

image note blog TTF.jpgCes derniers jours, Nicolas SARKOZY a affiché le souhait d'instaurer dès cette année une taxation des transactions financières. Nous ne pouvons que nous réjouir de cette mesure si chère à nos yeux.

Et quel virage à 180 degrés !

Car le gouvernement reprend aujourd’hui les arguments que nous avons défendus, voici seulement quelques semaines.

Pour rappel, je vous renvoie au vote par le Sénat d’une telle taxe lors des débats sur les recettes du projet de loi de finances 2012 et à mon intervention en séance le 21 novembre dernier.

En votant cette disposition, le Sénat et sa nouvelle majorité voulait bien entendu décourager la multiplication des opérations spéculatives, contribuer à plus de transparence et, surtout, fournir des ressources non négligeables en période de crise : 12 milliards d’euros en France, près de 200 milliards au niveau européen.

Je rappelle que le gouvernement tenait alors des propos diamétralement opposés à ceux d’aujourd’hui.

On ne peut donc que se réjouir de ce ralliement aux positions socialistes du Sénat.

Pourquoi ne pas l'avoir fait plus tôt, là est la question !!