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19/12/2013

Plouziri, un istor e Bro Chelgenn

178374 CV1.jpgLe patrimoine culturel jour un rôle particulier en milieu rural. C’est un atout important d’attractivité touristique. C’est une richesse qu’il est important de valoriser, tant pour la mémoire, que pour la vie locale.

De ce point de vue, il est très appréciable que des associations de sauvegarde du patrimoine œuvrent à la promotion de ces trésors du terroir, vecteur d’identité et de promotion territoriale.

Aujourd’hui, grâce à l’association « Mein ha Diri », la commune de PLOUDIRY dispose d’un ouvrage de grande qualité synthétisant l'histoire et le patrimoine de la commune. Beaucoup de détails et de très belles photos de monuments classés, dans ces 176 pages imprimées par l'imprimerie Cloître.

Sorti le 14 décembre dernier, « Ploudiry, une Histoire au cœur du Plateau » (Plouziri, un istor e Bro Chelgenn) est disponible en mairie de PLoudiry.

17/12/2013

Il faut tenir bon sur la gratuité des voies express pour ne pas ajouter du handicap au handicap.

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Le journal « Ouest France » de ce jour reprend les propos que j’ai tenus lors de la séance plénière du Conseil général d’hier: « Il faut tenir bon sur la gratuite des voies express ».

L’accessibilité est une des clés de la survie de l’extrême-Ouest breton. En accord avec la position que j’ai toujours défendue depuis que les débats sont nés en 2009 autour de la « taxe Borloo », je considère qu’il est en effet essentiel de ne pas pénaliser l’accessibilité de notre territoire et qu’il faut donc maintenir la gratuité des voies express.

La localisation à l'extrême ouest de nos entreprises est conditionnée au plan économique par l'exigence de ne pas voir « ajouter du handicap au handicap ». Je me suis toujours battu pour l’accessibilité du Penn ar bed, tant pour la liaison TGV Brest et Quimper à trois heures de Paris, que pour l’accessibilité numérique de notre pointe finistérienne, qu’en matière de conditions de desserte aérienne et de tarification « Air France » de Brest et Quimper ou encore pour éviter qu’un impôt mal pensé soit instauré sur nos voies express.

Pour rappel, mon intervention dans le cadre du PLF 2009
demandant une révision en profondeur du dispositif.

Le cinéma breton est soutenu par le Pacte d'avenir

banniere_bleue_2013_l.jpgL’enjeu du soutien aux industries créatives et culturelles a été retenu dans le Pacte d'avenir parmi les axes de développement pour la Bretagne. Saluée par les professionnels du cinéma et de l’audiovisuel de Bretagne, cette expérimentation audiovisuelle concourt à l’affirmation de l’identité culturelle de la Bretagne.

C’est également un pari de développement territorial tout à fait orignal qu’il faut saluer. Étant donné le poids du cinéma breton dans l'économie créative et culturelle, on peut s’attendre à de nouveaux marchés de la création et de la diffusion numérique. Les perspectives de développement sont multiples et les retombées en termes de création d’emplois sont à attendre.

Soutenant la création cinématographique en Bretagne dans une démarche de coopération européenne et d'encouragement à l'innovation, le Groupe Ouest, implanté à PLOUNEOUR TREZ, pourra poursuivre sa belle impulsion dans le nord Finistère, pour un rayonnement territorial novateur.

13/12/2013

Brest et Rennes "métropoles" : La Bretagne a toujours avancé sur ses deux jambes

Les députés ont validé hier, en seconde lecture, les dispositions ouvrant la voie à l'instauration d'une dizaine de métropoles de droit commun, dont Brest et Rennes.

C’est une excellente issue que cette version du texte adopté hier à l’Assemblée. La mobilisation pour faire reconnaitre la dimension qualitative d’une métropole a correctement abouti.

Il est très satisfaisant qu'il ait pu être reconnue dans ce texte l’idée de métropoles d’équilibre assumant dans nos territoires une fonction d’animation économique, d’enseignement supérieur et de recherche, tout en améliorant leur accessibilité.

De par son histoire, la Bretagne a toujours avancé sur ses deux jambes que sont Rennes et Brest.

L’équilibre entre ces deux pôles territoriaux participe d’un aménagement territorial dynamique et harmonieux de notre pointe bretonne.

 

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10/12/2013

GIZC, késako ?

GZIC-1.jpgCe mardi 10 décembre, le pôle métropolitain du Pays de Brest organise les premières rencontres de la gestion intégrée de la zone côtière (GIZC). GIZC, késako ?

La GIZC consiste en une approche nouvelle du littoral auquel on a longtemps tourné le dos.

La gestion intégrée de la zone côtière, c’est en quelque sorte « l’agenda 21 des zones côtières ». Avec sa géographie résolument maritime, la Bretagne trouve un intérêt évident à développer ce type de démarche. Début 2014, l’intégralité des cotes bretonnes sera d’ailleurs couverte par la GIZC.

Le Pays de Brest à lui seul, représente le tiers des côtes du Finistère (près de 400 km de côtes sur les 1200 km). Pour les 50 communes littorales du Pays de Brest, cette journée sur les GIZC a le mérite de rendre compte d’un sujet particulièrement complexe puisqu’il s’agit d’appréhender l’ensemble des enjeux et fonctionnements du littoral.

La GIZC étant également un outil de gestion en dehors des temps de conflit, qui permet de travailler sereinement à l’avenir de la zone côtière en évolution, j’observe, une fois encore, combien les acteurs de notre territoire sont enclins à avancer ensemble pour le bien commun.

09/12/2013

Polémique mal venue sur le PLUi

PJL ALUR.jpgLe Plan Local d'Urbanisme est un outil permettant de définir les règles de constructibilité des terrains et de développement urbain (notamment). La compétence appartient aux communes mais elle peut être déléguée aux intercommunalités (avec volontariat des communes).

Or, au travers du projet de Loi ALUR actuellement en en débat au Parlement, une question est posée concernant le transfert « obligatoire » de cette compétence aux intercommunalités. Il me semble que le lancement d'une polémique sur ce sujet, comme un maire du Finistère a maladroitement tenté de le faire ces jours derniers (voir Le Télégramme du 6 décembre 2013) est mal venu (Chantal GUITTET, Députée, ayant été très injustement mise en cause).

Car sur ce sujet, l'examen du texte de Loi au Sénat a permis de confirmer que le pouvoir restera aux communes : le transfert du PLU aux intercommunalités continuera de se faire sur la base du volontariat. Dès le début octobre 2013, lors de l'annonce de ce texte au Sénat, j'avais avec Jean Pierre BEL (Président du Sénat), François REBSAMEN (Président du Groupe), Claude BERIT-DEBAT (Rapporteur du texte) et mon collègue Marc DAUNIS, participé à la mise au point d'un amendement validé avec le Gouvernement et visant à la fixation d'une stricte minorité de blocage pour préserver le pouvoir des communes en la matière. Un amendement en ce sens a donc été porté par le rapporteur du texte et voté par le Sénat.

C'est donc cette version de l'article n° 63 qui, avec l'engagement et le soutien du Gouvernement, devrait figurer demain dans la Loi (après validation dans la navette parlementaire).

La polémique est donc bien inutile sur ce sujet du PLUi.

04/12/2013

Pacte d'avenir pour la Bretagne : ce n'est qu'un début

Pacte d'avenir, Bretagne, renforcement de l'économie, desserteLors du Conseil des ministres ce matin, le Premier Ministre Jean-Marc AYRAULT a fait une communication au sujet du Pacte d'avenir pour la Bretagne destiné à répondre aux difficultés sociales et économiques de la région.

Le Premier Ministre s'est engagé à se déplacer en Bretagne le 13 décembre prochain pour une présentation détaillée. On sait d'ores et déjà que ce pacte, qui se fonde sur un document de 80 pages divisé en 7 chapitres, fait apparaître 7 axes majeurs sur le renforcement de l'économie, sur les conditions de desserte de la péninsule bretonne et sur un certain nombre de sujets liés à l'investissement, à la recherche, à l'innovation en particulier.

J'estime pour ma part que c'est là une réaction particulièrement rapide et efficace de ce gouvernement relativement à l'ensemble des problèmes qui ont été soulevés dans notre région ces dernières semaines et ces derniers mois. Les services de la préfecture de région et le conseil régional ont, avec l'ensemble des collectivités et des responsables socio-économiques de Bretagne, travaillé de concert pour aboutir à la formulation de ce pacte.

Il s'agit bien sûr de s'activer à tous les niveaux pour la mise en œuvre des différents dispositifs proposés, et ceci devra conduire les uns et les autres à une implication très forte qui permettra, je l'espère, à toutes les entreprises en difficulté et à toutes les Bretonnes et les Bretons aujourd'hui en souffrance par rapport à leur situation économique et sociale, de trouver dans cette réponse de grande ampleur un signe d'espoir tout à fait encourageant pour l'amélioration de leur situation.

03/12/2013

Gestion des finances : Pas de « laisser-aller local » dans le Finistère

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Un récent article du Télégramme montrait que la santé financière des communes du Finistère est relativement satisfaisante. Certaines villes tirent même leur épingle du jeu en disposant d’un écart à la strate particulièrement favorable, c’est notamment le cas de BREST et QUIMPER qui bénéficient, par là même, de marges de manœuvre avérées.

Cette bonne santé financière des collectivités locale montre combien le soi-disant « laisser-aller local » est injustement affiché par certains pour dénigrer la gestion des élus locaux.

C’est d’ailleurs ce qui a pu être rappelé en Commission des finances au Sénat le 7 novembre dernier, lors de l’audition de Jean-Philippe Vachia, président de la 4ème chambre de la Cour des comptes, sur le rapport public thématique de la Cour des comptes relatif aux finances publiques locales.

Accessibilité du Penn ar bed : un combat sans cesse recommencé…

françois marc,penn ar bedNul ne peut contester la situation péninsulaire de l’extrême-Ouest breton (« le penn ar bed »). Ce positionnement éloigné géographiquement a amené depuis des décennies nombre de Bretons à se mobiliser en faveur d’un désenclavement et d’une desserte améliorée de la pointe finistérienne.

On peut à cet égard rappeler la démarche du CELIB en faveur d'une meilleure desserte ferroviaire et routière. S'agissant du plan routier, c'est lors du Comité d'aménagement du territoire du 9 octobre 1968 que les premiers engagements nationaux furent annoncés. Mais c'est surtout l'intervention solennelle du Président de la République à QUIMPER le 2 février 1969 qui a fait date. En effet, lors de cette intervention, le Général DE GAULLE exprima l'engagement public décisif de l’État en faveur d'un réseau de voies « express » gratuites, d'un port en eau profonde à ROSCOFF et d'une électrification des voies ferrées jusqu'à BREST et QUIMPER.

On peut se féliciter que l'essentiel de ces réalisations (il reste toutefois des sections de route à finir sur la RN 165) ait pu être menées à bien durant les années fastes des décennies 70 et 80.

S'agissant de la gratuité du réseau de voies « express », le débat récent sur l'écotaxe a fait resurgir la question de la légitimité de cet engagement historique de la République en faveur du territoire péninsulaire breton.

Cette question de gratuité des voies « express » bretonnes n'est pas seulement une question de principe ! Car le maintien d'une localisation à l'extrême ouest de nos entreprises est conditionné au plan économique par l'exigence de ne pas voir « ajouter du handicap au handicap »...

Pour accéder au cœur de l'Europe, les entreprises finistériennes sont d'ores et déjà confrontées à un coût logistique élevé. Renchérir un peu plus le coût du transport risquerait de conduire à une fuite vers l'est des sièges d’entreprises et des unités industrielles.

C'est là l'argument essentiel que j'avais développé au Sénat dans la nuit du 27 au 28 novembre 2008 lorsqu’à été mis en débat l'article 60 du PLF 2009 qui portait création de l'écotaxe. Je n'avais pas été entendu et, avec d’autres, j'avais voté contre le dispositif proposé, beaucoup trop pénalisant à mes yeux. Ma position n’a bien sûr pas changé sur ce sujet.

C'est aussi dans le même esprit que j'avais dénoncé, dès 2010, les reculs constatés par rapport à l'objectif n°1 du contrat de plan « État - Région » signé en 2007 et qui annonçait la volonté de mettre BREST et QUIMPER à 3 heures de PARIS par un vrai TGV. On se souvient qu'en 2009 et 2010, certains à PARIS avaient eu à l'idée de mettre sous l'éteignoir ce projet des voies nouvelles vers BREST et QUIMPER au profit d'une priorité donnée à une nouvelle voie entre RENNES et NANTES.

Je me félicite sur ce point que, pour la préparation du « pacte d’avenir Bretagne », le Préfet de région ait annoncé le 15 novembre dernier, à Rennes, devant les parlementaires, qu’un crédit de 40 millions d’euros allait être réinscrit en urgence pour la phase préparatoire d’étude de ce projet « Brest et Quimper à 3 heures ». On ne peut manquer de rappeler que lors de la réunion du « Contrat de plan 2007-2013 à mi-parcours » (tenue à Rennes le 11 janvier 2011), 74 millions d’euros de crédits inscrits en 2007 à cette fin avaient été enlevés et redéployés ailleurs !!

À vrai dire, la mobilisation pour la desserte de la péninsule bretonne nécessite un engagement de tous les instants. Cela vaut en ce moment pour les conditions de desserte aérienne et de tarification « Air France » de Brest et Quimper, ou encore pour l’avenir des compagnies maritimes (en particulier Brittany Ferries). Le combat pour l’accessibilité du Pen ar bed est un combat sans cesse recommencé…

02/12/2013

De très bonnes nouvelles pour la RN164

RN164.jpgAyant toujours soutenu la mise à 2 x2 voies de la RN164, je me réjouis que cet objectif structurant figure dans le Pacte d’Avenir pour la Bretagne. L’engagement de l’État de 100 Millions d’euros est aujourd’hui confirmé, tout comme celui de la Région qui abonde à hauteur du même montant.

Nous avons en effet été plusieurs élus à dénoncer les atermoiements passés de la programmation et l’insuffisance des moyens financiers jusqu’alors affichés par l’État alors que les collectivités ont depuis de nombreuses années délibéré pour apporter une quotepart significative conformément aux contrats signés. La poursuite de l’aménagement à 2 x2 voies de la RN164, qui relit Châteaulin à Montauban-de-Bretagne est une très bonne nouvelle pour notre territoire.

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