28/06/2017
Rythmes scolaires : le Ministre de l'Education nationale prône le libéralisme
Auditionné ce jour au Sénat au sujet des rythmes scolaires, Jean-Michel BLANQUER, Ministre de l'Education nationale, a mis en avant une position très libérale et justifié la teneur du décret paru ce jour sur cette question.
Les communes et communautés de communes pourront en 2018 et pour certaines dès la rentrée 2017, faire comme elles l'entendent en ce qui concerne l'organisation de la semaine scolaire à 4 jours ou 4 jours et demi.
"Les situations sont diverses", a-t-il indiqué, "les moyens disponibles ne sont pas identiques", "les avis des parents et enseignants peuvent varier" et dans ces conditions le Ministre laisse aux collectivités la liberté de choisir.
Lors de cette audition au Sénat, de nombreux sénateurs, relayant les préoccupations du terrain ou mettant en avant les risques et insuffisances de la semaine à 4 jours (la France était jusqu'en 2013 le seul pays d'Europe à 4 jours d'école par semaine et on sait les résultats inquiétants de ce système !), ont demandé au Ministre si, à son avis, le retour en arrière préconisé par ce gouvernement allait servir l'intérêt des enfants et permettre de favoriser l'égalité des chances dans le système éducatif.
Le Ministre ne s'est pas clairement exprimé en réponse à cette question pourtant majeure !
Il a préféré mettre en avant la logique libérale de la méthode en évoquant la liberté donnée aux élus de s'organiser commune par commune.
On sait pourtant que les moyens des communes n'étant pas les mêmes, on va dans une telle compétition assister à une perte d'égalité entre les écoles de la République.
Les enfants de la République ne seront pas tous servis à même niveau de qualité...
Attention danger !
Audition du Ministre de l'Education nationale au Sénat, le 28 juin 2017
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21/06/2017
Redressement de l’Economie : le quinquennat Hollande n’était pas si mal !!
Que n’a-t-on entendu au sujet des décisions prises en matière d’Économie et de finances sous le précédent quinquennat… Tant à l’intérieur de la majorité présidentielle que chez les opposants politiques, les analyses critiques se sont multipliées…
Je ne peux qu’inviter les auteurs de ces propos très critiques à porter la plus grande attention à la page 4 du journal "Les Échos" paru ce mercredi 21 juin 2017 ! Les titres et intertitres sont à eux seuls très éloquents :
"La croissance au plus haut depuis 6 ans"
L’INSEE table sur une hausse du PIB de 1,6% cette année, la plus forte depuis 2011 et juge la croissance "solide".
"L’investissement des entreprises reste soutenu"
Les économistes de la Banque de France anticipent que le taux d’investissement des entreprises françaises grimpera à 24% de la valeur ajoutée fin 2019, un plus haut niveau depuis le début des années 1970…
"Le Code du travail n’est pas la première barrière à l’embauche"
Les barrières majeures sont du point de vue des entreprises interrogées, l’incertitude de la situation économique ainsi que la difficulté à trouver de la main d’œuvre…
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19/06/2017
Merci aux députés socialistes bretons
Le scrutin des législatives 2017 a révélé un taux d’abstention record : au plan national les votes exprimés représentent moins de 43% des électeurs. Si l’on ajoute les votes blancs ou nuls, ce sont donc moins de 40% des électeurs français qui ont "fait" le vote du 18 juin 2017.
Le constat est très inquiétant !
Car le parti "En marche" qui a recueilli une majorité absolue de députés n’a bénéficié que de 18% des faveurs électorales de l’ensemble des électeurs du pays, ce qui ne peut manquer de générer de l’incertitude pour la gouvernance publique à venir…
Ces chiffres tendent aussi à relativiser les propos péremptoires tenus dans certains médias sur le "rejet massif des socialistes", car c’est bien un phénomène de "zapping" opéré par une frange modeste de l’électorat qui constitue le fait statistique essentiel des résultats.
Les députés socialistes bretons ont eux-aussi eu à subir cette désaffection provisoire dans un cycle politique qui a, de tous temps, comporté des bas et des hauts.
Je tiens, en ce qui me concerne, et après avoir pu mesurer l’investissement personnel considérable de nos députés socialistes bretons au long des cinq années du quinquennat écoulé, à rendre hommage à la qualité de leur travail et à leur disponibilité de tous les instants pour relayer jour après jour les préoccupations des bretonnes et des bretons.
Un grand merci à eux.
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15/06/2017
2ème tour des législatives à Morlaix : optons pour la ligne Macron et non pour celle de la droite conservatrice...
Dans la circonscription de Morlaix se trouvent face à face au second tour un candidat de droite et une candidate REM (Macron).
Pour un électeur de gauche, le principal critère de choix porte bien entendu sur les valeurs et les engagements des uns et des autres en faveur d'une société plus égalitaire : égalité professionnelle, égalité hommes/femmes, égalité face aux services publics, égalité d'accès aux soins sans oublier bien sûr la recherche d'égalité dans le domaine fiscal et financier.
Sur ce terrain fiscal et financier, la gauche gouvernementale et parlementaire a mis en chantier depuis 2012 de nombreuses réformes visant à une plus grande égalité entre citoyens et collectivités locales.
J'ai sur ce blog, à plusieurs reprises, appelé de mes vœux une clarification d'Emmanuel Macron sur sa volonté d’œuvrer efficacement à l'aboutissement de ces chantiers en cours portant sur l'égalité. Je regrette qu'aucune réponse claire n'ait été apportée à ce jour.
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- La réforme du prélèvement à la source (préalable nécessaire à toute grande réforme fiscale) sera-t-elle conduite à son terme ? Aucune certitude en la matière...
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- La révision des valeurs locatives d'habitation sera-t-elle concrétisée en 2018 comme nous l'avons prévu au parlement sous le gouvernement de gauche ? La question reste en suspend !
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- La réforme de la DGF versée par l'Etat au collectivités locales sera-t-elle poursuivie dans le sens d'une plus grande équité entre communes ? Aucun engagement à ce jour...
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- Envisage-t-on de répartir la charge fiscale entre français en sollicitant davantage l'impôt progressif et un peu moins l'impôt proportionnel payé indifféremment par les riches et les moins riches ? Avec l'augmentation prévue de la CSG, le Président Macron semble s'orienter vers une solution contraire à l'option que j'ai toujours défendue au Sénat.
Ces quelques exemples illustrent le fait que sur les questions d'égalité entre citoyens et collectivités, la ligne politique du quinquennat apparaît pour l'heure démunie d'ambition redistributrice.
Pour autant, si en votant dimanche prochain pour la candidate Macron, on peut avoir le sentiment de s'engager dans le flou, ce qui est sûr, en revanche, c'est que la ligne politique défendue par la droite ne manquera pas de percuter violemment nos convictions de gauche. Nul ne peut par exemple oublier que, en matière fiscale, tous les candidats de la primaire de droite prônaient la suppression pure et simple de l'impôt sur la fortune ! Je n'oublie pas non plus que le candidat de droite a, par des propos très agressifs, manifesté dans ses premières interventions au Conseil Départemental une position "anti-gauche" peu soucieuse d'ouverture !
Faire de la politique, c'est choisir !
Contre le retour d'une droite très conservatrice (aussi habile soit-elle en communication !), pour le second tour je voterai Sandrine Le Feur, en dépit des incertitudes programmatiques de la Ligne Macron.
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09/06/2017
Voter socialiste le 11 juin : Pour que le message de justice sociale et fiscale soit clairement porté à l'Assemblée nationale
Si l'on veut que le message de justice sociale et de justice fiscale soit porté avec vigueur au sein de l’Assemblée nationale, il est très important de voter socialiste dimanche 11 juin 2017.
Ci-dessous, la vidéo de Gwenegan BUI, candidat socialiste dans la 4ème circonscription du Finistère :
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Leçon d’anglais du jour : chassez le "droite/gauche", il revient au galop !
Les résultats électoraux en Grande-Bretagne sont inattendus… surtout pour Theresa May ! Comme l’a précisé ce matin le commissaire européen P. MOSCOVICI, "Quand Madame May a dissout le Parlement, c’était avec l’idée d’obtenir une majorité écrasante…" De fait le résultat montre tout simplement "le retour d’une bipolarisation d’un débat gauche-droite extrêmement marqué" :42% pour les conservateurs et plus de 40% pour les travaillistes.
Les libéraux démocrates qui avaient culminé à 23% en 2010 sont très minoritaires à présent et l’UKIP "nationaliste" se trouve marginalisée.
On peut noter que le Labour a fortement progressé chez les jeunes et un parallèle peut être fait à ce sujet avec le parcours digne d'éloges de Bernie SANDERS, le candidat "socialiste" des dernières primaires démocrates aux USA.
Une leçon simple peut être tirée aujourd’hui : le débat "droite/gauche" reste à bien des égards dans ce pays européen comme dans d’autres, la colonne vertébrale d’un débat démocratique essentiel à la bonne gouvernance publique.
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01/06/2017
Inégalités en France : ne rien lâcher
Revenus, école, enseignement supérieur, emploi, conditions de travail, logement, santé, lien social, quelle est la réalité des inégalités dans tous ces domaines dans notre pays ?
Pour y voir plus clair, l’Observatoire des inégalités a publié son second Rapport sur les inégalités en France. Selon ce document, si "notre pays demeure l'un des pays où il fait le meilleur vivre sur la planète", le "le tableau des inégalités brossé dans cette seconde édition du Rapport sur les inégalités en France ne pousse pas à l'optimisme". Pour l'Observatoire des inégalités, "les cinq années qui viennent seront décisives. Le défi qui s'ouvre pour la nouvelle majorité est clair : va-t-elle arriver à recoller les morceaux entre ceux qui sont à la peine et ceux qui profitent, ou va-t-elle laisser faire ?".
Le défi qui attend le nouveau gouvernement est majeur car la situation des inégalités en France n'est pas sans risques politiques. Dans le cadre de mes travaux parlementaires, j’ai pour ma part exprimé de longue date une détermination constante à faire avancer les choses sur le terrain de l'égalité en France. Qu’il s’agisse de mes travaux sur l’égalité territoriale ou fiscale, j’ai toujours eu à cœur de défendre ce principe républicain fondateur d’une société qui avance soudée.
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01/05/2017
Madame LE PEN ou la préférence du "chacun pour soi" territorial
Au premier tour des présidentielles, Madame LE PEN a remporté ses meilleurs scores dans les communes les plus petites. Comme j’ai déjà pu l’exprimer, le retour à une "logique de clocher", telle que défendue par le Front national, s’avérerait pourtant néfaste pour les petites communes rurales.
Du point de vue de l’organisation territoriale, le Front national ne souhaiterait en effet garder que trois niveaux : les communes, les départements et l’État et supprimerait donc les régions et les intercommunalités. Une partie des compétences régionales actuelles iraient au département (lycées par exemple) tandis que d’autres reviendraient à l’État (telles que les TER) avec, en parallèle, un transfert des agents concernés.
En voulant tuer l’intercommunalité, Madame LE PEN tend à réhabiliter le vieux slogan si largement entendu en France il y a trente ans pour combatte la mise sur pied des intercommunalités : "mieux vaut un petit chez soi qu’un grand chez les autres" !
Mais quel niveau de services publics peut-on espérer en agissant seul contre les autres ? Défenseur de la première heure de l’esprit communautaire, j’ai pour ma part toujours eu la conviction profonde de la nécessité de solidarité dans l’effort de mobilisation collective et de recherche d’une meilleure qualité de services publics.
Sur le même sujet :
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23/04/2017
2ème tour des Présidentielles : le vote "MACRON" doit rassembler tous les démocrates
A l'issue du scrutin de ce 23 avril, le choix à opérer pour le second tour ne doit comporter aucune hésitation : à la candidature LE PEN, tous les démocrates de France préféreront, j'en suis convaincu, la candidature du rassemblement et d'ouverture d'Emmanuel MACRON. J'appelle pour ma part à ce vote de raison.
Les éléments du programme d'Emmanuel MACRON apparaissent en effet en phase avec les principales attentes des socio-démocrates :
- - Affirmation d'une société française solidaire ;
- - Promotion de la valeur "travail" ;
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- Poursuite nécessaire de l'assainissement des finances publiques ;
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- Réduction de la dette du pays ;
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- Respect des engagements européens de la France ;
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- Attention portée à la jeunesse et à l'innovation.
La question se posera de savoir ensuite, au regard du programme politique de la législature 2017-2022, si ce vote de raison peut évoluer vers un vote de conviction. Une question fondamentale devra pour cela trouver réponse, celle de la politique qui sera proposée pour faire progresser l'égalité entre français(es).
Dans notre pays, les injustices restent trop nombreuses et les inégalités sont douloureusement ressenties par nombre de nos concitoyens : dans les revenus, l'accès aux soins, l'accès à l'éducation, la vie professionnelle, les facilités d'accès aux services publics ou à la justice, etc.... Le service public de proximité étant, pour une part importante, délégué aux communes et intercommunalités, il importe à mes yeux de tendre vers l'égalité républicaine en procédant à une égalisation (par strates) des moyens financiers des collectivités.
De par mon expérience parlementaire, j'ai la conviction que sur tous les sujets majeurs de lutte pour l'égalité, les politiques "de droite" et les politiques "de gauche" tirent la plupart du temps dans des sens différents. A chaque fois que le parlement est amené à voter des textes de loi sur les questions de fiscalité, de revenu ou de patrimoine, les votes "de droite" et les votes "de gauche" se révèlent différents et souvent opposés...
S'il accède à la Présidence de la République, Emmanuel MACRON devra donc sur ce sujet clarifier ses propositions et veiller à promouvoir un programme de législature ambitieux en matière de liberté, de fraternité mais surtout d'égalité. Ce sera là une exigence forte pour emporter durablement la conviction des progressistes et susciter la confiance des français(es).
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24/03/2017
#Europetogether : Joyeux 60ème anniversaire à l’Europe !
Comme tout projet collectif, l’Europe a besoin de se réinterroger pour avancer. Voilà 60 ans que la Communauté européenne s’est créée avec le Traité de Rome conclu un 25 mars 1957.
En 60 ans, les défis se sont considérablement modifiés et les enjeux de 1957 ne sont évidemment plus ceux de 2017.
Comment les 27 États de l’Union européenne entendent-ils la manière dont l’Europe doit par exemple relever le dossier du changement climatique, celui des migrations, celui de la sécurité, celui des nouvelles technologies, celui de l’influence économique moindre, celui des conséquences de la crise économique, celui du vieillissement de la population, celui de la montée du populisme et de la rhétorique nationaliste ? Ensemble, nous avons aujourd’hui la responsabilité de choisir ce que sera l’avenir de l’Europe.
Dans le cadre de la réflexion des prochains mois, il y aura notamment à se prononcer sur la dimension sociale de l’Europe, sur l’approfondissement de l’Union économique et monétaire, sur la maîtrise de la mondialisation, sur l’avenir de la défense de l’Europe ou encore sur l’avenir des finances de l’UE.
Pour préparer cette discussion citoyenne que nous devons mener ensemble et d’ici aux élections européennes de juin 2019, je vous invite à prendre connaissance du livre blanc sur l'avenir de l'Europe, qui offre un aperçu de ce que pourrait être l’état de l'Union dans le futur, en fonction de cinq scenarios différents.
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