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13/10/2015

Les financements innovants des collectivités font école dans le Finistère

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Depuis 2014, les modes de financement participatif font l’objet d’une réglementation précise (ordonnance du 30 mai 2014 et décret du 16 septembre 2014). A leur niveau, les collectivités locales sont également en mesure de lever des fonds via des plates-formes de financement participatif.

Et pour les collectivités, le "crowdfunding" représente une stratégie payante, à différents niveaux : Pourvoyeur de financements nouveaux, source de cohésion supplémentaire ou bien vecteur de communication, le financement participatif représente en effet une réelle opportunité pour soutenir l’attractivité des territoires.

Les élus du Finistère ont bien compris l’intérêt de se saisir de ce nouvel outil de développement local, particulièrement mobilisateur. Ainsi en va-t-il des souscriptions populaires engagées par les petites communes en charge entre autres des travaux de restauration des églises (comme par exemple à La Roche-Maurice) ou de communes de plus grande taille, soucieuses d’assurer un certain niveau d’équipements publics à la population (comme par exemple au Relecq-Kerhuon).

Dans ce type d'opération de "crowdfunding", le lien "territoire-entreprises" se révèle essentiel et démontre, s'il était nécessaire, la boucle vertueuse qui unit l’entreprise à la collectivité locale. Qu’il s’agisse de souscription populaire ou de mécénat d'entreprise, l’idée est bien de dynamiser nos territoires, dans le souci de "l’intérêt général territorial".

A mon niveau, j’ai toujours considéré ce type de "chaîne de valeurs" était porteur d’avenir pour le territoire. Je suis heureux de constater que les élus du Finistère s’investissent en la matière.

Sur le même sujet :
"Bretagne. Crowdfunding : quelle plateforme choisir ?"

09/10/2015

Nos moulins à eau feront ils l’objet d’une exception culturelle ?

m_29_01a.jpgDans une récente question écrite (Question n° 18237, à publier le 15 octobre 2015), j’ai saisi la Ministre de la culture sur la situation qui est aujourd'hui faite aux moulins. Éléments de notre patrimoine, les moulins à eau sont concernés par la directive européenne (2000/60/CE) sur le bon état écologique et chimique des masses d'eau.

Ayant accumulé du retard sur le volet des pollutions chimiques des eaux, notre pays, pour respecter cette directive, a classé une grande partie des cours d'eau sur la liste 2 prévue par l'article L. 214-17 du code de l'environnement. D'ici à 2018, ce mode d'exécution du classement des rivières risque d'impacter bon nombre de barrages en France…

Considérés comme des obstacles à la continuité écologique et au bon état des cours d'eau, les seuils de certains moulins, qui sont pourtant l'identité même des moulins, sont parfois appelés à être détruits.

A mon sens, les moulins sont pourtant partie prenante du patrimoine historique, touristique et culturel de notre pays. Que deviendra le département du Finistère et ses 3 000 moulins à eau ? Qu’il s’agisse des moulins à farine, à blé noir, à poudre, à huile, à papier, à tan, à teiller le lin, à foulon, des scieries, des usines électriques, ces ouvrages appartiennent à notre patrimoine local.

Afin de faire la lumière sur leur devenir, j’ai interpellé la Ministre sur la possibilité d’une prise en compte d'une "exception culturelle" (ce qui freinerait certaines contraintes démesurées qui leurs sont appliquées) ainsi que sur un possible moratoire sur l'exécution des classements.

06/10/2015

BREST retrouve le tennis de haut niveau !

open_brest_arena_visuel.pngVoilà plus de dix ans que les Internationaux de Tennis de Bretagne s'étaient arrêtés. Les passionnés de tennis vont pouvoir se régaler car BREST va tout prochainement accueillir l'Open Brest Arena !

Du 19 au 5 octobre, participeront à ce prestigieux tournois, Benoît PAIRE (classé 32ème à l'ATP), Nicolas MAHUT, Julien BENNETEAU ou encore le serbe Janko TIPSAREVIC… Pour les amoureux de la petite balle jaune, c’est un événement exceptionnel.

Et les tarifs attractifs (1 € par jour pour les moins de 12 ans, billet de 5 € à 10 €) laissent penser que ce sera également un tournois populaire, ouvert au plus grand nombre.

L’initiative des partenaires du Pays de Brest, à l’origine de l’évènement, doit être saluée.

Voilà également une belle illustration qu’un équipement structurant, tel que l’Arena, est source d’attractivité pour le territoire.

La sécurité routière dans le Finistère : Des chiffres encourageants

image à utiliser.jpgPour enrayer la mortalité sur les routes de France, en hausse cette année, le Premier ministre a récemment annoncé 22 nouvelles mesures dans le cadre du Comité interministériel de la sécurité routière (CISR).

Pour notre département du Finistère, je relève que les chiffres de la sécurité routière, transmis par les services de la Préfecture, sont plutôt encourageants.

A la date du 20 septembre 2015 et sur une période comparable, le bilan chiffré de l’accidentologie montre une stabilité du nombre de personnes tuées (28 dans les deux cas), une quasi-stabilité du nombre de blessés (544 cette année contre 549 l’an dernier, soit une baisse de 1%) et une légère régression du nombre d’accidents (408 contre 421, soit une baisse de 3%).

30/09/2015

Le climat va-t-il changer le capitalisme ?

françois marc,sénateur,socialiste,finistère,climat cop21,commission des finances,financements,transition énergétiqueCe mercredi 30 septembre 2015, la commission des finances du Sénat portait attention, à partir du rapport « Keller-Colin », à la question du financement de la transition vers l’Économie « bas-carbone ».

L’alimentation du fonds dédié nécessiterait 100 milliards d’€ a minima ! Où trouver ce financement ? C’est toute la question… Et au cours de la discussion, j’ai évoqué les pistes suggérées dans le récent ouvrage collectif écrit sous la direction de Jacques MISTRAL et intitulé : « Le climat va-t-il changer le capitalisme ? » (dont je recommande la lecture).

Quand on sait à quel point les finances publiques sont aujourd’hui exsangues, on ne peut que porter intérêt à certaines des idées développées dans ce livre pour dégager des financements innovants - par exemple par Anton BRENDER – en vue de faire contribuer plus activement le modèle capitaliste, et in fine de la transformer en profondeur.

22/09/2015

Fête du patrimoine : Rassemblement populaire à La Roche-Maurice

P9200311.JPGCette année encore, la fête du patrimoine a rencontré un vif succès aux quatre coins du Finistère. J’ai eu plaisir ce dimanche, à participer à La Roche-Maurice aux festivités organisées à l’initiative de la commune et de l’Association "Château et patrimoine".

Ce rassemblement populaire, place du Château, a drainé plusieurs centaines de participants, avec fest-deiz à la clé.

Voilà qui témoigne de l’attractivité de la commune de la Roche-Maurice, qui rappelons-le, a décroché son étoile touristique au guide Michelin.

26/08/2015

Rôle des collectivités en matière d’environnement : quoi de neuf ?

françois marc,sénateur,socialiste,finistère,territoires,loi notr,réforme territiriale,déchets,environnement,limat,cop21,acteurs,changement,décentralisation,union européenne,aquatique,eau,collectivités,gouvernance,région,intercommunalité,communesParue au JO n° 0182 du 8 août 2015, la loi NOTRe, qui porte sur la nouvelle organisation territoriale de la République, modifie les compétences environnementales des différents échelons territoriaux  (télécharger la note).

Ci-dessous, ce qui change :

  1. Création du Sraddet, nouveau schéma de planification élaboré par la région. Le schéma régional d'aménagement, de développement durable et d'égalité des territoires fixe les objectifs de moyen et long termes en matière d'équilibre et d'égalité des territoires, objectifs qui devront être pris en compte par les plans locaux d'urbanisme.
  2. Transfert aux intercommunalités de la compétence eau et assainissement à compter du 1er janvier 2018.
  3. Nouvelle compétence en matière de Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (Gemapi) attribuée aux communes à compter du 1er janvier 2018.
  4. Attribution obligatoire de la compétence "gestion des déchets des ménages et assimilés" aux communautés de communes et d'agglomération pour le 1er janvier 2017.
  5. État des lieux obligatoire intégré au plan régional de prévention et de gestion des déchet.
  6. Participation des éco-organismes à l'élaboration du plan déchet.
  7. Responsabilité financière partagée en cas de condamnation par l’Union européenne.

17/07/2015

West Web festival : unique en France !

index.jpgAlliant business, digital et musique, le West Web Festival est un festival unique en son genre. Initié par les fondateurs de la West Web Valley, l’incubateur brestois, l’évènement permet aux professionnels du numérique de se rencontrer pour faire émerger des idées nouvelles.

Adossé au festival des Vieilles Charrues, ce festival numérique est une réelle force pour notre territoire et son devenir en termes d’attractivité numérique.

Bravo aux initiateurs !

08/07/2015

"Défaire le tissu européen serait la pire des solutions"

Le dossier grec occupe actuellement tous les esprits. J’ai été convié hier à m’exprimer sur Public Sénat sur le thème "Une autre Europe est-elle possible ?". A mon sens, la sortie de crise doit être à la fois à la fois collective et politique. Défaire le tissu européen serait la pire des solutions.

Voir la vidéo de l’émission :


24H Sénat (07/07/2015) par publicsenat

03/07/2015

Reconquête de l'eau en Bretagne : Les démarches collectives portent leurs fruits

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Le préfet du Finistère a rendu public hier un rapport sur la qualité des eaux douces et littorales dans le Finistère.

Réalisé par la Mission interservices de l’eau et de la nature (Misen) et l’Agence régionale de santé (ARS), ce rapport indique que la présence de nitrate n’a jamais été aussi basse depuis 1989.

Si la pollution des eaux peut être d’origine agricole, collective ou privée, on ne peut s’empêcher d’avoir à l’esprit que les nitrates qui s’écoulent dans nos rivières proviennent à 98 % de l’activité agricole.

Les résultats de ce rapport sur la qualité de l’eau dans le Finistère sont très encourageants. Les efforts entrepris par le secteur agricole pour réduire l’utilisation des nitrates, dans la cadre de contrats de bassin versant ou de contrats de restauration et d'entretien de rivières, portent visiblement leurs fruits.

Le contexte géologique finistérien est tel que l'eau en rivière fournit 65 % de l’eau destinée à la production d’eau potable. On comprend que la ressource en eau est particulièrement sensible aux pollutions d’origines diverses.

Ces bons indicateurs sur la qualité de l’eau du robinet reflètent-ils le changement dans les pratiques agricoles de fertilisation des sols ? C’est aujourd’hui une certitude !

On peut dire que grâce aux efforts des agriculteurs, la Bretagne est sur la bonne voie. D’autant que onze territoires se sont engagés dans une démarche de Sage (Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux), soit 100% de la superficie du département du Finistère.