04/04/2014
Fiscalité écologique : Ségolène ROYAL a raison sur l'écotaxe
Ségolène ROYAL, nouvelle Ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie déclare vouloir "une remise à plat de l'écotaxe" qualifiée dans sa version actuelle de "fiscalité punitive".
Ségolène ROYAL a raison de vouloir cette mise à plat. Voilà plusieurs années déjà que j'exprime le point de vue selon lequel toute nouvelle fiscalité "écologique" qui crée des distorsions de concurrence ou de nouvelles inégalités est, à mes yeux, une mauvaise fiscalité écologique. La question est clairement posée pour l'écotaxe dans son dispositif issu de la Loi de Finance pour 2009 (non encore appliquée à ce jour !).
Je me suis ainsi exprimé sur ce sujet dans la revue Communes de France n° 12 de décembre 2013.
J'y indique notamment que : « à mes yeux pour être pleinement efficace, la fiscalité écologique doit être simple afin d'être comprise par nos concitoyens. Elle doit également envoyer des messages clairs en termes de comportements.... Enfin, elle doit être perçue comme juste par tout le monde... »
Ceux qui dans notre pays demandent aujourd'hui que l'écotaxe soit appliquée en l'état et au plus vite afin de procurer des recettes pour les infrastructures de transports apportent la démonstration implicite, par de tels propos, qu'à leurs yeux, l'écotaxe est davantage une fiscalité de rendement qu'une fiscalité écologique ayant vocation à faire changer les comportements.
Oui à une fiscalité écologique ; non aux injustices nouvelles et aux distorsions de concurrence.
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03/04/2014
Engagement de Bpifrance aux côtés de SERMETA : un bel exemple à suivre pour ancrer et doper les belles réussites finistériennes !
Je me félicite de la reprise annoncée de l’entreprise SERMETA par son fondateur Joseph LE MER. A l’issue de la période de négociation exclusive entamée avec le fonds américain Carlyle, actuel actionnaire majoritaire, SERMETA devrait bénéficier d’un actionnariat de nouveau majoritairement local, et surtout stabilisé au bénéfice de son développement, de ses emplois et donc du développement du territoire finistérien.
L’exemple de cette entreprise leader mondial dans son domaine (les chaudières thermiques) donne un joli coup de fouet face à la sinistrose ambiante, tant au plan national que local : Oui ! En Bretagne nous avons de jolies pépites, des entrepreneurs ancrés sur leur territoire, qui travaillent avec le monde entier, et offrent de nombreux emplois sur leurs sites d’implantation ; je rappelle que SERMETA est le premier employeur privé de Morlaix. Mais je n’oublie pas non plus que sans l’implication très forte de Bpifrance (180M€ sur la table tout de même !), et celles des banques locales (Crédit Mutuel-Arkea et le Crédit Agricole), rien n’aurait été possible. Bpifrance, la banque publique d’investissement créé l’an dernier sous l’impulsion du gouvernement est ici pleinement dans sa mission, qui vise à accompagner les développements des PME françaises et à assurer ainsi la préservation de nos emplois et de notre outil industriel.
En tant que membre de la commission de surveillance de la Caisse des dépôts et de son comité des investissements je suis fier de pouvoir encourager les investissements de Bpifrance, filiale à parité entre l’État et de la CDC, dans ce type de projet, où priorité est donnée, aussi, à la préservation et au développement de l’emploi local, donc du territoire.
Bon vent à SERMETA et à ses forces vives !
La presse en parle :
En savoir plus sur Bpifrance.
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« Pole Mer Bretagne Atlantique » : un nouvel atout pour notre façade maritime.
Depuis 2005, la Bretagne disposait du « Pôle Mer Bretagne », pôle de compétitivité tourné vers la mer, source d'innovation et de développement économique. Devenu hier « Pôle Mer Bretagne Atlantique », ce pôle de compétitivité est désormais assis sur un périmètre élargi à la Région des Pays-de-la-Loire.
Je salue cette extension géographique à la région voisine ligérienne : l’union fait la force !
Plus riche, le vivier d’entrepreneurs et de chercheurs du nouveau Pôle de compétitivité « Pole Mer Bretagne Atlantique » bénéficiera des complémentarités naturelles, propres à la Bretagne et aux Pays-de-la-Loire. Limitrophes, ces deux régions maritimes présentent en effet des savoir faire reconnus en matière de pêche ou d’industries navales.
Très attaché au développement de la filière des énergies marines, je crois à cette nouvelle entité. Au travers de cette grande Région maritime, il sera plus facile de peser au niveau de Bruxelles.
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La création d’un salaire minimum en Allemagne est un grand pas de franchi pour l’Europe et les Européens
Le Conseil des ministres en Allemagne a adopté hier un projet de loi créant un salaire minimum à compter du 1er janvier 2015.
Voilà un grand pas de franchi ! Le pouvoir d’achat de millions de citoyens allemands sera amélioré. Les pratiques de distorsion de concurrence entre salariés européens seront freinées, tout comme leurs effets dévastateurs qui ont pénalisé le secteur de l’agro-alimentaire notamment.
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01/04/2014
Jean-Marc AYRAULT a servi la France avec courage et abnégation
Chacun sait les conditions dans lesquelles Jean-Marc AYRAULT a eu, en tant que Premier Ministre, à assumer une situation calamiteuse des comptes publics de notre République. Le quinquennat a en effet débuté avec une exigence forte, celle de redresser la situation de notre pays. Quand on a à redresser une situation, on sait très bien que des décisions impopulaires doivent être prises en urgence puisqu'elles n'ont pas été prises par les gouvernants précédents.
Dans une fonction particulièrement exigeante, Jean-Marc AYRAULT a durant ces deux années su faire preuve de courage, de détermination et d'une totale loyauté à l'égard du Président de la République.
Jean-Marc AYRAULT sait écouter, il respecte les opinions des uns et des autres, il a le souci du travail en équipe et il est loyal. Autant de qualités qui auraient pu conduire à son maintien. Mais compte tenu des résultats très défavorables des élections municipales, le Président de la République en a décidé autrement.
Les français sont confrontés à une situation particulièrement difficile et s'inquiètent de leur fiche de paye ou encore de leur feuille d’impôts. Lors de ces élections municipales, ils ont tenu à manifester leur mécontentement en faisant basculer un nombre important de villes jusque-là détenues par des majorités de gauche. Le Président de la République en a tiré les conséquences en installant un nouveau Premier Ministre.
Je tiens pour ma part à rendre hommage à l'action déterminée de Jean-Marc AYRAULT dans une fonction exigeante et sous une conjoncture tempétueuse.
La situation économique et financière de la France est loin d'être totalement assainie et bien entendu la trajectoire sur laquelle notre pays s'est engagé doit être poursuivie pendant encore plusieurs années. Ce sera la responsabilité du nouveau Premier Ministre que de prolonger l'action sur ce terrain exigeant du redressement économique et financier et de l’affirmation de la France dans la communauté internationale.
Je souhaite beaucoup de détermination et de courage à Manuel VALLS pour porter ce considérable chantier et répondre à l’attente de nos concitoyens.
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29/03/2014
Dimanche 30 mars, ne donnez pas votre voix à d’autres
Même les décisions les plus modestes prises au niveau local sous-tendent un projet politique de société. S’abstenir, c’est laisser les autres décider pour vous, alors dimanche, allez voter !
L’élection municipale a pour but de choisir les équipes gestionnaires de nos communes et dorénavant de nos intercommunalités.
Choisir ceux qui vont gérer la commune et la communauté est loin d’être anodin puisqu’il s’agit de la gestion quotidienne de nos vies à tous, de nos enfants, de nos aînés, de nos parents mais aussi de nos entreprises ; de toute la communauté sociale en somme.
Au travers de l'élection qui se tient demain, c’est le premier niveau de la citoyenneté qui est concerné.
Les décisions les plus modestes, prises au niveau local, sous-tendent un projet politique de société.
S’abstenir, c’est laisser les autres décider pour vous.
Dimanche 30 mars, déplacez-vous aux urnes. Votre avis compte, exprimez-le.
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25/03/2014
Pourquoi tant de travailleurs étrangers dans l’agroalimentaire breton ?
Dans un communiqué paru vendredi, la Cfdt du Finistère pointe du doigt le nombre important de travailleurs (entre 600 et 800) d'origine étrangère dans les champs d'échalotes du Nord Finistère.
La Cfdt souligne à juste titre une situation aberrante à laquelle il est crucial de mettre un terme.
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Bravo Laurence
Les élections municipales du 23 mars 2014 ont vu pour la première fois de l'histoire de LA ROCHE-MAURICE, la désignation d'une liste paritaire conduite par une femme.
Alors que l'on se plaint assez largement en France du manque de femme dans la fonction de maire, je ne peux que me réjouir de cette nouvelle donne municipale à LA ROCHE-MAURICE.
Bravo donc à Laurence pour cette élection (incontestée) au premier tour des municipales... C'est une élection historique !
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24/03/2014
Dimanche prochain : Renouons le dialogue avec les citoyens tentés par l'abstention
Les résultats du premier tour des municipales révèlent une baisse de la participation. Le niveau de l’abstention, autour de 38%, interpelle car les élections municipales bénéficient d'ordinaire d’un taux de participation plus élevé que pour d’autres scrutins nationaux.
Certains donnent une dimension politique à cette forte abstention. Ce qui est manifeste c'est que par effet ricochet, cette baisse de la participation met en lumière les scores du front national. Le vote frontiste, plus massif que les autres années, permet au Front national de s’ancrer dans le tissu local... Loin d'être rassurant !
Dans une société de plus en plus inquiète pour son avenir et de plus en plus inégalitaire dans son mode de fonctionnement, l’élection municipale doit participer au contraire à la reprise de confiance de nos concitoyens dans l’action publique. Croire que le Front national améliorera la vie de la cité relève de la chimère et d’une certaine manière d’une forme de résignation.
J’appelle les abstentionnistes à se manifester le 30 mars et à se mobiliser pour donner au scrutin de dimanche prochain sa pleine portée. Le bien vivre ensemble et la solidarité doivent être privilégiés sur le chacun pour soi !
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22/03/2014
Energies Marines Renouvelables : Une opportunité clé de développement pour la Bretagne de demain
Tribune de François MARC, parue dans La Revue du Trombinoscope de Mars 2014.
La raréfaction des énergies fossiles et le dérèglement climatique donnent une dimension particulièrement stratégique aux Énergies Marines Renouvelables (EMR). Elles pourraient représenter une part importante du mix énergétique et semblent désormais assurées en France de bénéficier de politiques affirmées de soutien. Dans un marché international fortement concurrentiel, la mobilisation de l’État est capitale pour éviter que la prime au premier entrant ne marginalise la France. Des crédits du Programme des investissements d’avenir seront donc fléchés en ce sens.
Dotée d’une façade maritime particulière, la Bretagne peut jouer une place de choix dans les EMR. En ce sens, le Conseil régional s’engage fortement : Il propose ainsi aux porteurs de projet industriels EMR une plate-forme industrialo-portuaire adaptée à leurs besoins à Brest mais également une offre de « dérisquage », de nature financière, logistique, organisationnelle, offrant un environnement propice et sécurisé aux industriels.
Première région maritime de France, la Bretagne s’est forgé une identité maritime forte, tout en se dotant de compétences et de moyens scientifiques, technologiques et industriels remarquables. Ses atouts lui confèrent un indéniable avantage comparatif : un savoir-faire en termes de concertation (Conférence régionale de la mer et du littoral, Arc atlantique), un potentiel de productible en mer important autour de plusieurs technologies, un réseau de PME compétentes et diverpme, sifiées sur les métiers des EMR, des partenaires industriels structurants déjà positionnés, un outil de formation performant et la plus forte concentration de chercheurs en sciences et techniques marines de France. La dépendance énergétique bretonne renforce par ailleurs le besoin de ressources énergétiques propres d'origines renouvelables.
Dans un contexte de réorientation de l’Économie bretonne, les EMR sont une opportunité majeure de développement. Leur exploitation permettra d’impulser sur le territoire une nouvelle filière énergétique, scientifique et industrielle, créatrice de richesses, d’emplois et source d’attractivité.
Après une phase pionnière, la filière tend aujourd’hui à prendre corps. En 2012, quatre projets d’éolien en mer ont été désignés lauréats de l’appel d’offre lancé par le Ministre de l’Énergie, dont celui au large de Saint-Brieuc (500 mégawatts). Distinction territoriale pour la recherche sur les EMR, l’institut pour la transition énergétique « France Énergies Marines » a été créé à Brest. Dimensionné pour accueillir les activités EMR (36 hectares de polder et une offre unique en bord à quai), le port de Brest doit bénéficier d’importants investissements (220 millions €) lui permettant d’accueillir les installations industrielles sur le long terme.
A travers le développement des EMR, la question du rapport au territoire prend tout son sens, du fait notamment des nouvelles dépendances entre terre et mer. Dans une démarche proactive, l’État, les collectivités, pôles de compétitivité, chambres consulaires et agences de développement économique se mobilisent pour organiser la filière.
Déjà en pointe sur les EMR, la Bretagne ambitionne à horizon 2020 une reconnaissance mondiale. La filière devra être référencée au niveau européen, démontrant que la région dispose d’un sourcing efficace en termes d’organisation et pertinent en termes de savoir-faire et de capacité industrielle. Si l’hydrolien constitue une niche à développer, l’éolien flottant peut être la technologie sur laquelle les industriels français et notamment bretons (projet Winflo) se positionneront avec succès. Dès lors que l’investissement politique et industriel est bien au rendez-vous.
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