28/07/2017
"La farce des rythmes scolaires"
J’ai déjà eu l’occasion de souligner ici en quoi la remise en cause de la réforme des rythmes scolaires va se révéler dommageable pour nos enfants….
Dans son éditorial de la semaine du journal "Marianne", Jacques Julliard, pourtant connu pour sa modération, n’y va pas par quatre chemins pour dénoncer dans une tribune intitulée "Cette farce des rythmes scolaires", l’attitude de ceux (ministre, enseignants, élus locaux, parents ‘élèves,…) qui veulent aujourd’hui remettre les enfants à la semaine des 4 jours (voir l'article)
Citations :
"Les petits Français sont les derniers de la classe européenne, en termes de fréquentation de l'école : 144 jours par an contre 221 jours de vacances et de jours fériés…"
"A titre symbolique, ce retour en arrière sur les rythmes scolaires marque le renoncement de la France à demeurer une grande nation intellectuelle, au profit des activités du tourisme, du bronze-cul et des vacances familiales. Une des nations piliers du savoir et de la culture à l'échelle planétaire se transforme tout doucement en un peuple de larbins et de gendarmes de Saint-Tropez… "
Triste réalité !
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11/04/2017
Quelles protections pour l’épargne des Français(e)s ?
En 2017, 91 % des Français(e)s possèdent au moins un produit d’épargne, c’est dire si épargner est toujours important dans notre pays, y compris chez les épargnants à petits budgets. Le niveau d’épargne, dite "de précaution" voire "de prévoyance à long terme", place d’ailleurs les Français(e)s parmi les premiers épargnants d'Europe, juste derrière les Allemands.
Les statistiques montrent que le taux d'épargne des Français(e) se maintient année après année autour de 15 %.
Alors que certains s’inquiètent, en cette période de campagne présidentielle, des nouvelles règles fiscales à venir sur l’épargne, il n’est pas inutile de rappeler quelques-unes des décisions prises ces cinq dernières années au sujet de l’épargne :
- - Maintien du rendement de l’épargne populaire : augmentation du plafond du Livret A et doublement du plafond du LDD à 12 000 €. Même si le taux du Livret A a connu une baisse continue depuis 2013 (de 2,25 à 0,75 %), le Président de la République a tenu sa promesse en s’opposant aux recommandations de la Banque de France, qui soutenait, en 2015, que la rémunération du placement préféré des Français devait descendre à 0,5% ;
- - Réforme de l’assurance-vie et encouragement de l’épargne salariale pour mieux financer l’économie réelle ;
- - Loi sur les comptes inactifs : près de 3,7 Md€ répertoriés, d’ores et déjà plus de 317 000 € restitués à leurs bénéficiaires ;
- - Plafonnement des frais bancaires, en particulier pour les clients fragiles ;
- - Création de l’Observatoire de l’inclusion bancaire pour lutter contre le surendettement des ménages et mobilisation des banques dans ce cadre ;
- - Par ailleurs, on peut noter le lancement le 24 janvier dernier par la Banque de France d'un portail Internet grand public "Mes questions d'argent", dans le cadre de la stratégie nationale d'éducation financière initiée par le Gouvernement. Ce nouvel outil permet à chacun de disposer de connaissances nécessaires aux décisions du quotidien.
On ne peut manquer d’alerter une nouvelle fois sur le fait que la sortie de l'euro aurait pour corollaire de fortes turbulences à prévoir sur les marchés et un emballement des taux d'intérêt puisque 60 % de la dette française est dans des mains étrangères. Un "Frexit" mettrait rapidement la dette de la France et l’épargne de ses habitants sous pression.
Engendrant des menaces réelles sur les banques et un risque de fuite des capitaux, un retour au franc aurait en définitive pour effet de déprécier l’épargne des Français et notamment celle placée en assurance-vie (placement plébiscité par les retraités, par les employés et les agriculteurs selon l’Insee). Les sondages indiquent d’ailleurs que trois-quarts d’entre eux pensent que cela aurait bien des conséquences négatives sur leur épargne.
En tout état de cause, il est un fait que la sortie de l'euro et le retour au franc pénaliseraient d’abord les Français(e)s les plus modestes.
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04/04/2017
Pouvoir d’achat : les quinquennats Sarkozy et Hollande comparés
Infographie tirée du Ouest-France (03.04.17)
Les sondages montrent que le pouvoir d’achat arrive en tête des préoccupations des Français (sondage OpinionWay).
Si certains considèrent que la notion de pouvoir d'achat est source de malentendus dans l'opinion du fait du décalage entre sa mesure et sa perception, il n’empêche qu’il s’agit là l’un thème central du débat politique.
Que disent les chiffres ?
Dans son dossier consacré aux présidentielles, le journal Ouest-France a publié dans son édition du 3 avril 2017 un graphique des plus éclairants. On y repère que c’est en 2012 que le pouvoir d’achat repart à la hausse.
Comme l’attestent les chiffres publiés par l’INSEE, le pouvoir d'achat des Français n'a pas baissé en France depuis le quinquennat Hollande.
Le pouvoir d’achat a même été en hausse, comme jamais depuis près de 10 ans :
- + 0,7 % en 2014
- + 1,6 % en 2015
- + 1,9 % en 2016
(notamment grâce aux baisses d’impôt et au renforcement des prestations sociales).
Par ailleurs, dès 2013 a été observée une baisse des inégalités comme jamais depuis 1996. L’ensemble des mesures sociales et fiscales aura renforcé le pouvoir d’achat des 10 % les plus modestes de 5% en 5 ans.
Il peut être également utile de rappeler les mesures qui ont préservé le pouvoir d’achat de tous les étudiants, boursiers et non-boursiers. Le gouvernement a par exemple décidé de geler les dépenses étudiantes pour la rentrée universitaire 2016-2017 (gel du montant des droits d’inscription, gel du prix du repas au resto U, gel de la cotisation d’assurance maladie des étudiants). Ces dispositions ont accompagné notamment la création de 25 000 bourses de plus de 1000 € annuels pour les étudiants issus des classes moyennes et la poursuite de l’indexation du montant des bourses sur l’inflation. Elles ont confirmé la priorité donnée à la jeunesse et à la justice sociale.
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11/07/2016
Extension du tiers payant : un progrès social majeur pour 15 millions de Français
Depuis le 1er juillet dernier, les professionnels de santé peuvent désormais proposer la dispense d’avance de frais aux femmes enceintes et aux personnes atteintes d’une affection de longue durée (ALD) grâce à un dispositif modernisé et simplifié. Après une période transitoire de 6 mois, cette dispense d’avance de frais deviendra un droit pour tous ces patients au 31 décembre 2016.
Prévue par la loi de modernisation de notre système de santé, cette nouvelle étape dans la généralisation du tiers payant porte à 15 millions le nombre de Français pouvant désormais bénéficier de la dispense d’avance de frais.
ll s'agit là d'un progrès social majeur voulu par le gouvernement. En effet, trop de nos concitoyens renoncent encore à se soigner faute de pouvoir avancer l’argent nécessaire à ces soins.
Cette évolution cible volontairement les patients qui reçoivent le plus fréquemment des soins et qui sont donc amenés à dépenser le plus pour leur santé : rappelons qu'en moyenne, une femme enceinte avance 640 EUR au cours de sa grossesse et une personne diabétique en ALD 1 100 EUR par an !
La prochaine étape sera la généralisation du tiers payant à l’ensemble des Français. Dès le 1er janvier 2017, tous les patients pourront demander le tiers payant pour la partie remboursée par l’Assurance maladie et cette possibilité deviendra un droit pour chaque Français le 30 novembre 2017.
Ces mesures confirment l'engagement sans faille du gouvernement en matière d'accès aux soins pour tous et de lutte contre les inégalités sociales.
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10/04/2014
La détermination de VALLS à réussir
Après le passage au Sénat hier de Manuel VALLS, je soutiens bien sûr avec conviction l’exigence de vérité et d'efficacité de l'action publique manifestée par le nouveau Premier Ministre.
Dans le cadre des municipales, les Français ont exprimé leur désarroi car leur situation est compliquée, du point de vue du chômage, du pouvoir d’achat et de la fiscalité. Dynamique dans ses propositions, Manuel VALLS s’attaque à une équation qui n’a pas changé. Il faut regarder les choses en face : L’endettement est considérable et la productivité de nos entreprises doit être améliorée. Des économies peuvent bien entendus êtres trouvées au sein de certaines dépenses publiques. Nous savons que les marges d’action sont extrêmement restreintes. Pourtant, pour assurer le redressement de la France, il y a nécessité à mobiliser le pays. Manuel VALLS saura, j’en suis persuadé, mettre l’intérêt général au cœur des préoccupations de tous les Français, tout en associant le Parlement aux nécessaires et difficiles arbitrages financiers.
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