14/03/2014
Les PME, véritable vivier d'économies de ressources
Je conseille cet article proposé par Actu-environnement ; on y perçoit combien l'amélioration de la gestion des ressources pour les PME peut s'avérer rentable et source de compétitivité.
Dans le cadre du semestre européen, la Commission européenne a publié, début mars, une étude sur les programmes de soutien aux PME en matière de gestion efficace des ressources. Elle a recensé plus de 230 programmes mis en œuvre au sein des États membres et estime que les retours sur ces programmes sont dix à vingt fois supérieurs à l'investissement initial.
Porté entre autres par le Conseil régional de Bretagne et la Chambre de commerce et d'industrie, le programme Performance Bretagne environnement + (BPE+) fait notamment figure de bonne pratique.
Accéder à l’article.
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28/02/2014
Pacte de responsabilité et réduction du chômage : un enjeu direct de croissance pour notre pays.
Alors que les discussions du Pacte de responsabilité démarrent aujourd’hui, gardons en tête que la diminution du chômage participe à la baisse des inégalités et constitue en cela un enjeu de croissance.
On a récemment pu observer une percée du retour de la croissance. Aussi modestes soient les résultats, la France rattrape son retard dans la zone euro. Récemment communiqués par l’INSEE, l’OCDE et la Commission européenne, les signaux positifs donnent bon espoir au Pacte de responsabilité dont les discussions démarrent aujourd’hui.
Le Pacte constitue l’accélérateur nécessaire pour faire de cette année, l’année de relance de l’emploi dans notre pays. Apportant davantage de compétitivité aux entreprises française, le Pacte de responsabilité vise en parallèle le recul du chômage en France.
Cet objectif trouve d’ailleurs une justification économique, comme le souligne la récente étude du Fonds Monétaire International qui démontre que les inégalités excessives pèsent négativement sur la croissance. Diminuer le chômage participe à la baisse des inégalités et constitue en cela un enjeu direct de croissance.
Les parties prenantes du Pacte de responsabilité (syndicats et patronat) seront bien inspirées d’avoir cela à l’esprit, dans une logique d’échanges constructifs...
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20/02/2014
Des résultats économiques encourageants, signe du redémarrage du pays ?
QAG de François Marc du 20 février 2014.
Dans le cadre de la séance des questions d’actualité du jeudi, j’ai interrogé Jean-Marc AYRAULT sur les signaux positifs récemment communiqués par l’INSEE, l’OCDE et la Commission européenne. La France rattrape en effet son retard dans la zone euro.
La croissance 2013 du pays s’élève à 0,3 %, proche des 0,4 % de l'Allemagne. Ce différentiel était bien plus important durant la période 2007-2012. Malgré la « modestie » de ces résultats, j’ai relevé le caractère encourageant de ces signaux, soulignant également le début d’un retour de climat de confiance. Souhaitant que les perspectives de l’emploi et de croissance pour 2014 aillent plus loin et plus vite, j’ai demandé au Premier Ministre quel était son sentiment sur les perspectives françaises.
Dans sa réponse, le Premier Ministre a reconnu que la situation de la France était en effet en phase d’amélioration. Certains indicateurs manifestent la concrétisation d’un début de redémarrage. La stratégie gouvernementale conduite a été cohérente et commence à fournir ses effets. Ayant à cœur la réussite de la France, il a décliné toute option conduisant à changer de cap. A cet effet, le Pacte de responsabilité engage l’ensemble des acteurs. Il a rappelé combien il était important que chacun soit au rendez-vous.
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17/02/2014
Retour sur le voyage du Président aux USA Croissance : La France dispose de tous les ingrédients pour y arriver
En tant que vice-président du groupe d'amitié France - États-Unis, je me félicite de la tonalité optimiste de la récente visite d'État du Président Hollande aux États-Unis, sur les thèmes de l’économie et de la croissance.
François Hollande vient d’achever une visite d'État de trois jours aux États-Unis. De ce déplacement officiel, où le Président était entouré d’une quarantaine de dirigeants d'entreprises français, je retiens la note d’optimisme portée par les rencontres et les échanges qui ont eu lieu. La Silicon Valley reste un exemple à suivre dans sa logique de "fertilisation croisée" entre les universités, les start ups et les grandes entreprises américaines, au service de l’innovation, de l’esprit d’entreprise et de l’emploi. C’est ce qui a fait sa réussite et continue d’en assurer le succès (et les "success stories" !) depuis 30 ans.
La France dispose de tous les ingrédients pour arriver aux mêmes résultats : de bonnes universités, des cadres et des ingénieurs de haut niveau, de grandes entreprises de renommée mondiale, une dynamique de la création d’entreprise, notamment dans l’économie numérique, malgré la morosité économique. La France doit prendre les bonnes idées et développer ses propres recettes pour relancer sa compétitivité : le projet du plateau de Saclay porte par exemple cette ambition. A l’échelle Finistérienne, n’oublions pas que le technopôle Brest Iroise illustre aussi cette recherche de synergie... L’exemple de la société SATIMO, PME leader mondial dans la mesure des champs électromagnétiques, que j’ai visitée l’an dernier l’atteste.
Dans ce contexte rassérénant, le Président Hollande a annoncé plusieurs dispositions intéressant notre compétitivité et permettant d’améliorer l'image économique de la France. Les enjeux sont en effet colossaux pour notre économie : Plus de 2700 filiales d’entreprises françaises emploient 500 000 personnes aux États-Unis et 1 200 groupes américains comptent 440 000 salariés en France…
Dans le cadre du conseil de l'attractivité, les chefs d'entreprise seront notamment autorisés à recourir au « financement participatif », finançant ainsi leur projet auprès des internautes à hauteur de 1 million €, chaque particuliers pouvant investir 1000 €. Un visa de quatre ans sera en outre proposé aux investisseurs qui viennent s'installer en France. Jusqu'à 10.000 personnes pourront en profiter chaque année. Le Président Hollande a également relancé l’ide de « passeports talents » pour les créateurs étrangers.
La Commission des finances du Sénat s’était déplacée aux États-Unis en mai 2013. Dans ce cadre j’avais pour ma part notamment pu avoir d’instructifs échanges avec différents économistes sur la réforme de l’imposition des entreprises conduite outre atlantique.
En marquant sa détermination à retrouver le chemin de la croissance et par sa volonté d'encourager l'innovation, François Hollande adopte la bonne stratégie. C’est une condition essentielle qui permettra à la France de remonter dans le classement des pays les plus attractifs pour les investisseurs. Il en va de notre compétitivité et de l'emploi.
Photo de la présidence.
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07/02/2014
Agence France Trésor : une gestion optimum de la dette française
©Sénat/S.Benromdhane
Nous avons auditionné ce mercredi 5 février en Commission des finances le directeur général de l’Agence France Trésor (AFT), Monsieur Antoine FAYOLLE, qui nous a présenté les résultats de l’AFT pour 2013 et les perspectives d’activité pour 2014. L’AFT a deux missions : pourvoir aux besoins de trésorerie de l’Etat d’une part et optimiser la gestion de la dette d’autre part. Son action s’est avérée remarquable puisqu’elle a contribué à une gestion optimum de la dette française.
De prime abord, la gestion de la dette publique est une question de finances publiques dont la résolution passe par l’encadrement des déficits publics, défi auquel le Gouvernement s’attelle de manière résolue. De fait, elle nécessite un autre type de pilotage, non plus budgétaire mais financier : une fois le déficit budgétaire constaté, il implique un appel aux marchés pour le financer. Faut-il rappeler que le financement de la dette engendre des intérêts qui représentent le second poste budgétaire de l’État : 46,7 Mds € en loi de finances pour 2014 !
Très pédagogique dans ses propos, le directeur de l’AFT nous a rapporté que pour 2013, le coût prévisionnel de la charge de dette, précisé dans la loi de finances initiales pour 2013 avait pu être réduit de quasiment 2 Mds d’euros, dans un contexte de moindre augmentation des taux d’intérêt que dans les prévisions initiales, d’inflation très faible et grâce à une gestion fine des émissions de dettes. La doctrine de l’AFT est sage et mérite d’être précisée : l’émetteur souverain français émet des produits simples, selon une pratique d’émission régulière et annoncée aux marchés, et dans une logique d’innovation et de sécurité, destinée à répondre aux besoins français. Pour 2014, la charge de la dette (le coût des intérêts) est prévue à la hausse, en raison d’anticipation d’une hausse progressive des taux d’intérêt. Le contexte international, et la forte sensibilité des marchés aux annonces des banques centrales (européenne et américaine principalement) influenceront également l’évolution du coût de la dette française sur l’année à venir.
Dans un environnement financier mondialisé, la France, sera sensible à trois facteurs :
- à l’évolution de la situation des pays émergents, qui connaissent d’importants ajustements structurels,
- aux doutes persistant sur la reprise américaine, dans un contexte de resserrement de sa politique monétaire,
- mais aussi à l’évolution de l’inflation, particulièrement faible actuellement.
Cette présentation permet de prendre la mesure de notre interdépendance avec nos voisins industrialisés, mais aussi avec les puissances économiques montantes ; elle met aussi le doigt sur le rôle crucial de la politique menée par les banques centrales dans le contrôle de l’évolution de notre dette.
Si le confinement des déficits est clairement engagé aujourd’hui, on voit bien ici qu’une gestion concertée à l’échelle européenne et un regard attentif sur les évolutions mondiales conditionnent notre capacité à juguler l’effet boule de neige de notre dette.
C’est à ces deux conditions que nous retrouverons des marges de manœuvre au service de la croissance de notre pays et de ses générations futures.
Accéder au compte-rendu.
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On refait la séance
J'étais l'invité hier du Plateau de Public Sénat pour l'émission "On refait la séance".
Économie et justice du prélèvement fiscal ont notamment été abordés.
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21/02/2013
Tenir nos engagements européens, une priorité
Reconnaître que la France ne pourra pas atteindre son objectif de 0,8% de croissance en 2013 révèle combien la gauche aux fonctions tient à être juste et sérieuse.
Il existe trois manières de réduire les déficits : la croissance qu'il faut dynamiser, la baisse des dépenses et la pression fiscale. Il est évident qu’aujourd’hui la dépense publique doit être maîtrisée. Les dépenses ont d’ores et déjà été réduites et cela va se poursuivre à travers la modernisation de l'action publique. Notre pays, pour tenir ses engagements européens, ne peut s’exonérer d’un sérieux budgétaire. Il en va des finances publiques de la France.
C’est la ligne que j’ai défendue sur Public Sénat, lors de l'édition du 19 février du "19h".
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07/03/2012
Croissance : toujours et encore ignorée par le Conseil européen…
Les dirigeants européens se sont réunis la semaine dernière pour le Conseil de Printemps.
A l’ordre du jour : la croissance.
Quelle déception ! Les conclusions du Conseil se suivent et se ressemblent. Bruxelles n’a d’autre ambition que la discipline budgétaire, nécessaire certes mais bien insuffisante. Pourtant, il y a urgence: plus de 23 millions de chômeurs en Europe !
Les coupes sombres dans les dépenses publiques et le démantèlement des filets de protection sociale n’ont aucunement amélioré l’état des dettes dans les Etats membres.
Aujourd’hui, nous sommes pourtant de plus en plus nombreux à penser que sans croissance, le rééquilibrage des comptes publics est impossible - tout comme le recul du chômage. Un autre chemin doit être emprunté pour l’Europe, celui d’une refondation progressiste. L’Europe doit investir dans l’éducation, la recherche, l’innovation, les services publics, les infrastructures. Des investissements de long-terme en faveur d’une politique industrielle commune, créatrice d’emplois, doivent engager l’Europe sur la voie de la conversion écologique.
De nombreux responsables à la Commission ou des chefs d'État et de Gouvernement peuvent se retrouver dans ces positions.
Souhaitons qu’ils ouvrent enfin les yeux !
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05/05/2011
La Belgique a la frite !
A l'occasion d'un déplacement à Bruxelles les 2 et 3 mai, j'ai pu échanger avec quelques responsables politiques locaux de la situation actuelle du pays. Une chose est sûre : malgré la carence gouvernementale depuis de nombreux mois, la Belgique connaît aujourd'hui une situation plutôt avantageuse par rapport à la situation française.
Le taux de chômage se situe aux alentours de 7,5 % (contre 9% en France), le taux de croissance est sensiblement supérieur à 2 % par an et l'investissement est aujourd'hui relativement dynamique. L'explication à cette situation, où le gouvernement en place s'occupe simplement d'expédier les affaires courantes, vient d'une décentralisation très aboutie.
Dès lors que l'on a délégué aux territoires, aux provinces, aux agglomérations des paquets de compétences relativement importants, il va de soi que le pays peut continuer à fonctionner dans de bonnes conditions et c'est ce qui se passe aujourd'hui en Belgique.
Il y a là un enseignement à tirer pour nous autres Français car, avec la politique Sarkozy, on est aujourd'hui dans une logique de recentralisation et on voit bien le risque inhérent à ce type de stratégie dès lors que quelque blocage politique ou administratif apparaît au plus haut sommet de l'Etat.
La décentralisation est une chance pour le développement mais aussi pour la démocratie... Ne l'oublions pas !
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