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02/05/2017

Les mesures "anti-culture" du FN : un danger pour la Bretagne

le-cornouaille-90-ans-levenement-en-bretagne.jpgCe soir, le monde de la culture se rassemble "contre le FN" à la Cité de la musique à Paris. Derrière cette mobilisation, associations et syndicats de la culture appellent à "faire barrage au FN" et à "ses idées antidémocratiques de rejet de l’autre et de repli sur soi dans une société identitaire et fragmentée".

La culture est ce bien commun qui fonde le vivre-ensemble et pour notre territoire, la vitalité culturelle de la Bretagne est aussi source d’attractivité.

Au sein de notre région, ce sont 22 000 actifs qui œuvrent dans le secteur de la culture : artistes, cadres, techniciens, ouvriers du spectacle, photographes, artisans d’art, professions littéraires, journalistes, scénaristes, architectes, professeurs d’art, chargés de documentation et de conservation du patrimoine… On voit mal comment les thèses frontistes en matière de politique culturelle pourraient décemment préserver pour ces actifs, la liberté de penser et de créer, la liberté d'inventer et d'affirmer, la liberté d'interpréter.

En appelant à la préférence nationale et au mécénat populaire, le Front national défend des mesures à proprement parler "anti-culture" : création d’un salon annuel de "l'art caché", soumission "hiérarchique" des directeurs des grands établissements culturels aux "représentants politiques", révision de la composition du CSA, remise en cause du statut d'intermittent du spectacle,  défense de l'identité culturelle nationale et de la francophonie jugée "aujourd'hui en échec", soutien à la promotion des pratiques traditionnelles de la "civilisation" française, protection et l'usage de la langue française etc.

Voter Marine LE PEN le 7 mai prochain reviendrait à mettre un frein à cette vitalité bretonne qui fait la force de notre territoire.

Portrait statistique de la culture en Bretagne

01/05/2017

Madame LE PEN ou la préférence du "chacun pour soi" territorial

index.jpgindex.jpgindex.jpgAu premier tour des présidentielles, Madame LE PEN a remporté ses meilleurs scores dans les communes les plus petites. Comme j’ai déjà pu l’exprimer, le retour à une "logique de clocher", telle que défendue par le Front national, s’avérerait pourtant néfaste pour les petites communes rurales.

Du point de vue de l’organisation territoriale, le Front national ne souhaiterait en effet garder que trois niveaux : les communes, les départements et l’État et supprimerait donc les régions et les intercommunalités. Une partie des compétences régionales actuelles iraient au département (lycées par exemple) tandis que d’autres reviendraient à l’État (telles que les TER) avec, en parallèle, un transfert des agents concernés.

En voulant tuer l’intercommunalité, Madame LE PEN tend à réhabiliter le vieux slogan si largement entendu en France il y a trente ans pour combatte la mise sur pied des intercommunalités : "mieux vaut un petit chez soi qu’un grand chez les autres" !

Mais quel niveau de services publics peut-on espérer en agissant seul contre les autres ? Défenseur de la première heure de l’esprit communautaire, j’ai pour ma part toujours eu la conviction profonde de la nécessité de solidarité dans l’effort de mobilisation collective et de recherche d’une meilleure qualité de services publics.

Sur le même sujet :

L’intercommunalité : voilà l’ennemi !

28/04/2017

Madame LE PEN "à la ramasse" sur la pêche

marine le pen, brexit, pêche, françois marc,sénateur françois marc,finistère,bretagne,pêche,marine le pen,emmanuel macron,présidentielles 2017,sénat,brexitLe JT de France 2 a présenté ce jeudi 27 avril à 20h00 de "belles" images de Madame LE PEN embarquant aux aurores sur le bateau d’un militant du Front National, pêcheur de son état. Dans cette longue séquence consacrée au sujet de la pêche, il n’a malheureusement à aucun moment été question du sujet d’inquiétude essentiel des pêcheurs français aujourd’hui, à savoir celui des conséquences dramatiques du BREXIT.

Le sujet est si important que le Sénat avait jugé opportun de réunir le 4 avril en urgence (hors session) un groupe d’audition du Comité National des pêches maritimes et des élevages marins (CNPMEM). Deux chiffres essentiels avaient été à cet égard rapportés le 4 avril dernier sur ce blog :

  1. La pêche française dépend à 24% des zones de pêche britanniques.
  2. En cas de BREXIT, les revenus de la flottille européenne pourraient chuter de 50%.

Inutile de dire que les thèses de Madame LE PEN en faveur du BREXIT et d’un repli national généralisé en Europe vont exactement à l’inverse des intérêts de la pêche française aujourd’hui ! En voulant réduire à néant la réglementation européenne sur ce sujet comme sur d’autres, Madame LE PEN apparait implicitement favorable à une réduction dramatique de nos zones de pêche en mer. Impensable !

Le plus étrange dans cette affaire c’est que pour ce sujet N°1 du JT de 20h00 de cette chaîne publique "d’informations", aucune question n’ait été posée à la candidate du Front National sur ce qui est le principal et quasiment unique sujet de préoccupation de la pêche française en ce moment !

Triste spectacle télévisuel…

Sur le même sujet :

Brexit : les pêcheurs français en alerte

25/04/2017

Un contexte porteur pour l’emploi en Bretagne

Des mois durant, les mauvaises augures n’ont pas manqué de tirer à boulets rouges sur les efforts entrepris durant ce quinquennat pour rendre nos entreprises plus compétitives (40 Md € de baisse de charges pour soutenir la compétitivité des entreprises, 47 Md € pour le programme d’investissement d’avenir, et 10 Md€ supplémentaires en 2017 pour le PIA 3, mobilisation de contrats de filière, choc de simplification, avec 415 mesures permettant d’économiser 5 Md€/an, rétablissement d’un taux d’imposition réel à l’IS équivalent entre PME et grandes entreprises…).

Les prédictions les plus pessimistes n’ont pas trouvé à se vérifier. En témoignent les perspectives d'embauche qui atteignent leur meilleur niveau depuis 15 ans. Nos entreprises, grâce au soutien qui leur a été apporté, ont redressé leurs marges et investissent à nouveau. Notre économie s’est remise à créer des emplois.

Selon l’enquête "Besoins en main d'œuvre" publiée récemment par Pôle emploi, les entreprises françaises envisagent de recruter 1,976 million de personnes en 2017 (+ 150 000 projets d’embauches de plus qu’en 2016, soit + 8,2 %, après une augmentation de 5,1 % en 2016). La part des emplois durables (CDI et CDD de plus de 6 mois) parmi ces embauches augmente également (+ 1,2 point).

Cette hausse record des perspectives d’embauches en 2017 témoigne du redressement de l’activité économique.

Je relève en outre que, selon une étude du moteur de recherche d’offre d’emploi "Adzuna", la Bretagne figure parmi les 4 régions présentant la meilleure situation en matière d’emploi. Cette étude établit le rapport entre le nombre de chômeurs par offre d’emploi. De ce point de vue, la moyenne nationale est de 7,6 chômeurs par offre d’emploi, quand en Bretagne nous sommes à 7 chômeurs par offre d’emploi.

04/04/2017

Pouvoir d’achat : les quinquennats Sarkozy et Hollande comparés

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 Infographie tirée du Ouest-France (03.04.17)

Les sondages montrent que le pouvoir d’achat arrive en tête des préoccupations des Français (sondage OpinionWay).

Si certains considèrent que la notion de pouvoir d'achat est source de malentendus dans l'opinion du fait du décalage entre sa mesure et sa perception, il n’empêche qu’il s’agit là l’un thème central du débat politique.

Que disent les chiffres ?

Dans son dossier consacré aux présidentielles, le journal Ouest-France a publié dans son édition du 3 avril 2017 un graphique des plus éclairants. On y repère que c’est en 2012 que le pouvoir d’achat repart à la hausse.

Comme l’attestent les chiffres publiés par l’INSEE, le pouvoir d'achat des Français n'a pas baissé en France depuis le quinquennat Hollande.

Le pouvoir d’achat a même été en hausse, comme jamais depuis près de 10 ans :

  • + 0,7 % en 2014
  • + 1,6 % en 2015
  • + 1,9 % en 2016

(notamment grâce aux baisses d’impôt et au renforcement des prestations sociales).

Par ailleurs, dès 2013 a été observée une baisse des inégalités comme jamais depuis 1996. L’ensemble des mesures sociales et fiscales aura renforcé le pouvoir d’achat des 10 % les plus modestes de 5% en 5 ans.

Il peut être également utile de rappeler les mesures qui ont préservé le pouvoir d’achat de tous les étudiants, boursiers et non-boursiers. Le gouvernement a par exemple décidé de geler les dépenses étudiantes pour la rentrée universitaire 2016-2017 (gel du montant des droits d’inscription, gel du prix du repas au resto U, gel de la cotisation d’assurance maladie des étudiants). Ces dispositions ont accompagné notamment la création de 25 000 bourses de plus de 1000 € annuels pour les étudiants issus des classes moyennes et la poursuite de l’indexation du montant des bourses sur l’inflation. Elles ont confirmé la priorité donnée à la jeunesse et à la justice sociale.

Qu’a-t-on fait depuis cinq ans pour les personnes vivant avec un handicap ?

handicap.jpgSelon l'Insee, près de 12 millions de Français(e)s vivent avec un handicap, y compris une incapacité mineure. Si certains regrettent que le sujet du handicap soit peu évoqué dans cette campagne présidentielle, il est utile de rappeler ce qui a été fait ces cinq dernières années, qu’il s’agisse de la construction d’une société plus inclusive, de l’adaptation des parcours et des soins, de la mise en œuvre de mesures concrètes de simplification pour améliorer le quotidien des plus fragiles.

Il est un fait que le nombre d'élèves en situation de handicap scolarisés en milieu ordinaire (280 000) ne cesse d'augmenter. La prime d'activité (cumulable depuis juillet 2016 avec l'AAH) est touchée par 54 000 travailleurs handicapés aux faibles revenus, et près de 96% des établissements recevant du public (ERP) sont engagés dans la démarche d'accessibilité prévue par la loi de 2015.

Ce que l’on peut retenir des cinq années écoulées :

  • - Une progression de l’accessibilité des lieux publics : 384 000 établissements recevant du public sont accessibles (contre 300 000 en 2002) et plus de 593 000 établissements (commerces, mairies, salles de spectacles) ont programmé des travaux.
  • - Progression de 33 % des enfants handicapés scolarisés, par rapport à la rentrée 2011, dans les écoles et établissements publics et privés sous contrat (soit 280 000 enfants) ; pérennisation et professionnalisation des postes d’accompagnement des élèves en situation de handicap.
  • - Progression du taux d’emploi des travailleurs handicapés : + 5,2 % dans la fonction publique et + 3,3 % dans le secteur privé, près de 50 000 travailleurs handicapés en emploi supplémentaires.
  • - Doté d’un budget de 205 M €, le 3ème Plan autisme 2013-2017 a permis la création de 4 000 places dans les établissements médico-sociaux ainsi que la développement de nouveaux modes d’accompagnement.
  • - Le dispositif "emploi accompagné" a été mis en place afin d’apporter un soutien au salarié et à l’employeur et de favoriser l’insertion durable sur le marché du travail.
  • - Depuis 2012, 23 737 nouvelles places en établissements et services médico-sociaux pour enfants et adultes en situation de handicap ont été créées.
  • - Réforme de l’orientation des personnes vers les établissements et services médico-sociaux pour ne laisser personne seule face à l’absence de places.
  • - Simplification des démarches : allongement de la durée d’attribution maximale, possibilité de continuer à percevoir l’AAH1 après 60 ans sans demander le minimum vieillesse…
  • - Création de la "carte mobilité Inclusion", document unique, sécurisé, modernisé qui remplace les cartes de priorité, d’invalidité et de stationnement.
  • - Accessibilité numérique : obligation de mise en accessibilité aux personnes aveugles et malvoyantes des sites Internet des organismes publics et des plus grandes entreprises…
  • - Augmentation de 20 % des crédits  pour la pratique adaptée et le handicap.

18/01/2017

Des résultats budgétaires 2016 encore meilleurs que prévus !

A l’occasion de la séance des Questions d’actualité, j’ai interrogé hier le Premier Ministre Bernard CAZENEUVE sur les résultats de l'exécution budgétaire pour l'exercice 2016.

En 2016, le déficit public de l’État a été de 68,9 milliards d'euros au lieu des 72,3 milliards prévus dans la loi de finances initiale. Soit un résultat meilleur de plus de 3 milliards d'euros !

Notre déficit budgétaire est désormais ramené à son plus bas niveau depuis 2008. Cela renforce en outre la crédibilité d'un passage en dessous des 3% de déficit en 2017, comme le prévoit le gouvernement.

Il est important de souligner que ces efforts de redressement des comptes publics ont été réalisés sans renoncer à aucune de nos priorités. Ont été notamment renforcés les effectifs des forces de sécurité (9 000 créations de postes), de l'Éducation nationale (60 000 postes) et des hôpitaux (31 000 postes).

Vous pouvez retrouver ci-dessous la vidéo de mon intervention ainsi que la réponse du Premier Ministre : http://videos.senat.fr/senat/2017/01/encoder1_20170117141...

 

15/12/2016

Pourquoi je parraine M. VALLS aux Primaires

elections présidentielles 2017,primaires de la gauche,manuel valls,social-démocratie,sécurité,solidarité,socialisme de l'actionCe 15 décembre 2016 s'est conclue la période de dépôt des candidatures pour les primaires de la gauche. Conduit comme les autres parlementaires à apporter mon parrainage à un candidat, j'ai, dès le 6 décembre, choisi de soutenir Manuel VALLS. Pourquoi ce choix ?

Quatre raisons ont dicté ma démarche :

1) Répondre à la question posée : il s'agit non pas d'un choix relatif à un congrès politique mais bien de choisir un candidat à l'exercice de la fonction exigeante de Président de la République dans un contexte marqué par le terrorisme et l'insécurité. Il y a donc lieu de privilégier un profil "d'homme d'Etat" expérimenté ;

2) Soutenir un postulant à même de défendre avec ardeur le bilan somme toute très conséquent du gouvernement en place depuis 2012 ;

3) Donner priorité au "socialisme de l'action" sur le "socialisme du verbe" : l'expérience acquise dans des fonctions de gouvernance publique (maire, président d'intercommunalité, etc.) est à mes yeux un incontestable atout pour l'exercice efficace de la plus haute fonction de la République ;

4) Porter une ambition politique et un projet clairement social-démocrate, orienté vers une exigence de grande solidarité entre Français et un esprit d'ouverture aux autres peuples européens.

Manuel VALLS est celui qui à mes yeux satisfait le mieux à ces exigences et je lui apporte donc ma confiance.

Il paraît évident que la gauche ne pourra être présente au second tour que si elle est en capacité de réunir tous ses candidats dans une primaire de confrontation puis de rassemblement.

Privilégier des logiques "messianiques" au détriment de l'esprit d'équipe et de rassemblement serait sans nul doute suicidaire aujourd'hui... Il n'est pas encore trop tard pour éviter de rééditer le scénario catastrophe de 2002 !

29/11/2016

Fillon et l’Economie : plutôt Trump, Reagan ou Thatcher ?

De nombreux commentaires sont aujourd’hui faits sur le programme de Fillon en matière économique. Pour faire la lumière sur la nature des choix budgétaires portés par le candidat Fillon, je conseille cet article de Patrick Artus, chef économiste de la banque Natixis (voir l'article).

Y est décryptée la politique expansionniste voulue par Fillon, avec des baisses d'impôts non financées, et une grande flexibilité du marché du travail.

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28/11/2016

Les socialistes finistériens évoquent le bilan positif du quinquennat

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Trois thèmes ont été plus particulièrement développés lors de cette journée : Économie et finances, jeunesse et éducation, évolutions de la société.

A l’heure où les conservateurs de droite s’efforcent de privilégier le retour à un modèle figé et inégalitaire de la société française, il était pertinent de soumettre à l’évaluation des forces militantes les très importants chantiers de réformes qui ont été conduits durant ce quinquennat. Le fait est que le travail de pédagogie a parfois été insuffisant ces dernières années et de nombreux militants ont eux-mêmes été parfois surpris de l’ampleur et du nombre des réformes engagées dans le sens de plus de justice et de solidarité.

Les socialistes finistériens ont convenu que cette œuvre législative a permis de disposer d’un socle solide en vue de la mise sur pied d’un projet bien ciblé pour les échéances à venir.

Pour l'avenir, il me semble important que ce socle législatif et donc le bilan du quinquennat puissent être portés collectivement par tous ceux qui ont contribué à leur réalisation depuis 2012.

On ne soulignera d’ailleurs jamais assez l’importance du travail collectif et de l’esprit d’équipe pour que, demain comme hier, la "gauche de gouvernement" puisse soumettre aux français un projet ambitieux et validé de façon démocratique ainsi qu’une candidature légitimée collectivement.

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Crédit photo : PS29