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29/11/2013

L’agriculture, un enjeu d’avenir pour nos territoires

Je partage le point de vue de Jean-Pierre BEL, Président du Sénat qui a récemment souligné que contrairement à certaines idées reçues et en dépit des crises que traversent certaines filières, le secteur agricole est un secteur d’avenir.

Dans son communiqué du 27 novembre, il a rappelé que l’agriculture française est une des plus performantes en  Europe et dans le monde, reconnue pour ses produits de qualité et sa diversité et qu’elle reste une activité essentielle pour la vitalité de nombreux territoires ruraux. Selon lui, l'enjeu d'intérêt général le renouvellement des générations d’agriculteurs et leur accompagnement dans leurs démarches d’installation et d’accès au foncier doit permettre de dépasser les revendications catégorielles et pousser à rassembler toutes les forces au lieu de les disperser.

Il rappelle que des propositions de rénovation de la politique de l’installation et de la transmission des exploitations vont être prochainement examinées par les parlementaires dans le cadre du projet de loi d’avenir de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt.

28/11/2013

CCI : La cohabitation régionale pose problème

images.jpgLa CCI de Brest a été dans l’incapacité de voter mardi son budget pour 2014. A l’origine : le conflit au sujet de la répartition entre CCI bretonnes de l’impôt perçu auprès des entreprises.

A mon sens, la situation était relativement prévisible car la réforme du réseau des chambres de commerce et d'industrie, votée en 2010, sous le précédent Gouvernement révélait une certaine défiance à l’égard des territoires.

En séance, je m’en étais d’ailleurs inquiété en défendant une motion de renvoi en commission pour que le texte soit retravaillé pour éviter de confondre décentralisation avec régionalisation aspirante des ressources.

Est-il concevable de revenir sur la réforme de 2010 ? Le réseau des CCI que j’ai rencontré au Sénat ces dernières semaines n’y semble pas favorable (dans sa majorité). Légiférer à nouveau me parait dès lors pas envisageable à court terme.

27/11/2013

Biodiversité à Brest, un choix qui ferait sens.

accueil.jpgJ’apporte mon total soutien à BREST MÉTROPOLE OCÉANE qui a présenté sa candidature pour accueillir la future Agence Française pour la Biodiversité. Issue des décisions de la 2ème Conférence Environnementale du 21 septembre dernier, l’Agence Française pour la Biodiversité sera opérationnelle au 1er janvier 2015. Son ambition sera de sensibiliser, collecter et mettre à disposition des connaissances fiables, apporter un appui technique aux gestionnaires et coordonner les acteurs et appuyer les actions internationales de l’Etat.

Le volontarisme historique de notre territoire pour la biodiversité, porté tout à la fois par un réseau dynamique d’acteurs multiples, par l’engagement manifeste de la collectivité ainsi par des coopérations internationales reconnues, constituent des atouts incontestables d’attractivité pour cette future Agence.

L’implantation sur le territoire brestois de l’Agence Française pour la Biodiversité témoignerait d’une démarche de synergie territoriale cohérente. C’est en ce sens que j’ai saisi le Premier Ministre de cette candidature légitime.

Lien vers la plate forme « Brest-Biodiversité ».

22/11/2013

Salaire minimum allemand : une bonne nouvelle pour nos filières agroalimentaire et agricole bretonnes

1028151-img-57221-hr-jpg.pngLa chancelière Angela MERKEL a annoncé hier que son pays allait se doter d’un salaire minimum généralisé.

Lors de la discussion budgétaire d’hier, j’ai déjà pu me réjouir de cette décision qui va dans le sens d’une approche plus coopérative des politiques économiques en Europe.

Alors que l’Allemagne est régulièrement dénoncée par les filières agroalimentaires pour recruter des travailleurs « low cost » en provenance de l’Est, ce virage interventionniste augure une régulation plus harmonieuse des politiques salariales.

On peut espérer que cette première étape vers un SMIC européen serve nos filières agroalimentaire et agricole bretonnes qui ont trop souffert du dumping social.

21/11/2013

Un Budget 2014 courageux et ambitieux

François MARC, Budget 2014L’examen du projet de loi de finances pour 2014 a débuté ce matin au Sénat. En tant que Rapporteur général de la Commission des finances j’ai rappelé en Discussion générale combien ce projet de budget 2014 se singularise par l’importance des efforts d’économie, d’un montant inégalé. L'acte I du redressement a porté sur les recettes, l'acte II fera porter l'effort sur les dépenses.

Cet effort sur les dépenses publiques, difficile, devra se réaliser dans la durée.

Il ne s'agit pas de laisser passer l'orage mais de bâtir, de manière pérenne, un nouveau modèle, plus économe des deniers publics et plus juste.

Faut-il d’ailleurs rappeler que la situation actuelle n'est pas entièrement imputable à ce Gouvernement ? Nous devons en effet composer avec plusieurs bombes à retardement non seulement fiscales, mais également budgétaires, comme certains contentieux européens. La précédente majorité a créé 33 milliards de prélèvements obligatoires supplémentaires en un an et demi ! C’est aussi le gouvernement précédent, qui a mis en place l’écotaxe et signé un contrat de partenariat avec la société Ecomouv, sur lequel nous souhaitons rapidement faire toute la lumière.

Le consentement à l'impôt est un élément essentiel de notre pacte républicain. Nous devons comprendre les réactions de nos concitoyens. N'abandonnons pas l'ambition de réformer nos impôts parce que les temps sont difficiles.

Ce qu’il faut retenir de ce budget pour 2014, c’est sa double ambition :
la compétitivité des entreprises et la justice sociale.

  1. Nous devons aider nos entreprises, et en particulier nos PME, à se développer, à investir, à exporter. Nous avons déjà mis en œuvre plusieurs outils et engagé une baisse inédite du coût du travail avec le crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE). Le budget 2014 apporte des outils nouveaux visant la compétitivité et donc l’emploi : la réforme du régime des plus-values de cession, l'amortissement exceptionnel pour les robots dans les PME, la simplification de l'assiette du CIR, l'extension du régime d'exonérations sociales aux jeunes entreprises innovantes. Cette action en faveur de la compétitivité de nos entreprises doit s’inscrire dans une dimension européenne. Il n’est pas possible de laisser l’Europe tolérer, voire encourager, une concurrence fiscale et sociale qui met à mal notre modèle. Je me réjouis que Mme Merkel ait annoncé ce matin l'instauration généralisée d'un salaire minimal en Allemagne.
  2. Au moment où nous devons procéder à des ajustements difficiles, le souci de la justice sociale doit être permanent et c’est le deuxième objectif majeur que se donne ce budget. Il est essentiel de protéger les ménages les plus fragiles qui souffrent davantage que d'autres de la crise. Augmentation de l'allocation de rentrée scolaire, du RSA socle, des bourses étudiantes ou de l'AAH, création d'un RSA jeune, tout cela, nous l'assumons pleinement.

Accéder au compte-rendu des débats.

19/11/2013

Remise à plat de la fiscalité en France : une exigence démocratique majeure

1520088_3_8f9c_en-juillet-la-nouvelle-loi-fiscale-aura_de812fd45fa4f049ca53e90c493ccfdc.jpgCommuniqué de presse
Mardi 19 novembre 2013

 

François Marc (Soc - Finistère), rapporteur général de la Commission des finances du Sénat, se félicite de l’annonce du Premier ministre dans un entretien publié dans les Chose de ce jour, confirmant une remise à plat globale de la fiscalité.

La réforme de la fiscalité est un des engagements majeurs du Président François Hollande qu’il est fondamental de lancer, avec courage et persévérance. La France est, on le sait, le seul pays en Europe à ne pas pratiquer la retenue sur les revenus à la source. La question de la fusion de l'impôt sur le revenu et de la CSG, que le Président avait soulevée en 2012, sera opportunément débattue dans ce cadre.

Notre fiscalité est victime de l’empilement de mesures éparses, adoptées de loi de finances en loi de finances. Plusieurs centaines de niches fiscales ont été constituées au fil du temps. La mise à plat a, dans ces conditions, vocation à répondre aux incompréhensions grandissantes des Français devant un système fiscal devenu trop complexe. Un effort de simplification et de lisibilité est nécessaire.

Une réforme d'ensemble de la fiscalité doit être lancée car elle porte les défis cruciaux du pays en matière de compétitivité de l’économie mais aussi de justice fiscale et sociale. A cette fin, la logique de dialogue avec les partenaires sociaux proposée par le Premier ministre est la bonne voie.

Pour accompagner ce vaste chantier et concrétiser les réflexions lancées en ce sens, le rapporteur général est à l'initiative d'une demande de saisine du Conseil des Prélèvements Obligatoires par la Commission des Finances pour étudier la faisabilité d'une fusion de l'impôt sur le revenu et de la CSG, et examiner dans ces conditions comment préserver la progressivité de l'imposition sur les revenus.

La récente étude de l'OCDE sur la compétitivité de la France doit être prise au sérieux

logo ocde.jpgL'OCDE vient de rendre publique l'étude qu'elle a réalisée à la demande de la Présidence de la République française sur la question de la compétitivité de notre pays.

Comme la presse l'a relaté ces derniers jours, cette étude comporte des appréciations parfois peu indulgentes sur l'économie française. Sont soulevés de façon habituelles dans ce genre d'étude, l'excès de réglementation, la baisse du niveau d'éducation des jeunes, le faible niveau de formation des adultes et la question de la fiscalité élevée qui pèse sur les entreprises françaises.

Deux points importants sont en particulier mis en évidence, le premier porte sur la rémunération et le second sur le temps de travail. L'OCDE mentionne que le différentiel de niveau de vie entre la France et les pays les plus riches de l'OCDE tient largement à la sous utilisation du facteur travail.

Les éléments de cette étude comparative sur les pays développés rejoignent certaines des observations émises ces dernières années sur notre compétitivité. Je pense en particulier à l'ouvrage de Jacques ATTALI « Urgence française » qui avait pointé au mois d'août dernier, un certain nombre de handicaps de notre pays dans la compétition internationale. Le gouvernement, dès le début de sa mandature a pris en charge ces questions de compétitivité et peu après la remise du rapport GALLOIS, le CICE (Crédit Impôt Compétitivité Emploi) a été voté au parlement et devrait permettre d'alléger les charges des entreprises de 20 milliards d'euros d'ici deux ans. De nombreuses autres mesures sont aujourd'hui sur la table et s'agissant de la fiscalité, le gouvernement s'est engagé à stabiliser le niveau de prélèvement des entreprises.

Tout ceci démontre incontestablement que l'Economie française est, après dix ans de gouvernance par la droite, dans un état calamiteux et que, sur ce sujet majeur, le gouvernement de gauche de Jean Marc AYRAULT s'est attelé à une tâche qui n'est pas simple et qui appellera beaucoup de patience avant d'atteindre sa pleine efficacité.

L’innovation et la croissance bleue, hautement stratégiques

Blue economy.jpgLa filière « Mer et Littoral » revêt une importance stratégique de premier ordre pour notre territoire.

Je ne peux que me réjouir de la signature d'un avenant à la convention de financement du projet « UEB C@ampus », permettant au fonds d'épargne de la Caisse des dépôts de contribuer au projet à hauteur de 8,8 millions d'euros en prêts consentis à l'UEB. Lors se son déplacement à PLOUZANE, la Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève FIORASO, a invité la Bretagne à "jouer la carte de l'innovation".

En juin dernier, je m’étais attaché avec ma collègue Maryvonne BLONDIN, à préserver la reconnaissance des Sciences de la Mer et Littoral des diplômes préparés au sein de l’Institut Universitaire Européen de la Mer, l’UEM.

La volonté de simplification de la nomenclature des diplômes envisagée dans le cadre du projet de loi relatif à l’enseignement supérieur et à la recherche (texte dit « Fioraso ») pouvait en effet faire craindre de voir gommer les particularités territoriales des diplômes préparés au sein de l’IUEM. Sur la base de notre amendement, la Ministre FIORASO s’était alors engagée pour que cette particularité brestoise puisse être pleinement reconnue [ lire les débats]. Je ne doute pas que le déplacement d’hier de la Ministre donne un écho favorable à ces engagements.

Alors que la Bretagne est confrontée à une avalanche de restructurations et de licenciements, notamment dans l'agroalimentaire, il est essentiel de miser sur l’innovation et de porter la « blue economy ».

08/11/2013

Pacte national pour la compétitivité et l’emploi : un an de réalisations concrètes et de nouvelles mesures en faveur de l’innovation


Visionner l'audition de Pierre Moscvici :   AC20131105-moscovici-03-questions2.jpg

 

Nous avons auditionné mardi dernier à la Commission des finances Pierre Moscovici venu dressé le bilan de la première année du Pacte national pour la compétitivité et l’emploi.

Il est clair que les feux ne sont pas encore au vert concernant la conjoncture économique et l’emploi, l’actualité nous le rappelle chaque jour.

Pour autant, ce pacte offre déjà des réalisations concrètes pour accompagner les entreprises et préparer l’avenir, et de nouvelles mesures ont été présentées pour favoriser l’innovation, l’économie de demain et ses emplois.

La mesure phare du Pacte de compétitivité, à savoir le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) produit déjà des effets positifs sur l’emploi, de l’ordre de 30 000 emplois en 2013 selon l’estimation de l’INSEE. Dès 2014, ce dispositif prévoit un allègement des charges des entreprises de l’ordre de 20 Md€ chaque année.

Concernant le financement des entreprises, la Banque Publique d’Investissement (BPI France) a accompagné près de 60 000 entreprises sur les 9 premiers mois de 2013. Elle a notamment injecté plus d’1,5 Md€ pour limiter les tensions de trésorerie des entreprises. De nouveaux dispositifs, simplifiés et renforcés, d’aides à l’export ont été déployés : 250 PME et ETI ont bénéficié d’aides personnalisées en 2013, 1000 le seront à terme.

Le projet de loi de simplification de la vie des entreprises est en cours d’adoption. Les 130 mesures prévues permettront de réduire les coûts d’immatriculation des entreprises et d’alléger les obligations comptables.

Le Très haut débit est en train d’être déployé, avec un effort public-privé de 20 Mds€ sur 10 ans. La Bretagne est d’ailleurs aux avant-postes sur ce sujet. Le dispositif des 34 plans de la Nouvelle France industrielle, qui prépare les entreprises françaises aux défis de 2020, a été lancé. L’innovation bénéficie déjà de plusieurs leviers et le pacte national pour la croissance est aujourd’hui complété par un plan pour l’innovation qui prévoie notamment la création d’un fonds national d’innovation doté de 240 M€ pour aider les start-up, PME et ETI.

Redresser la compétitivité de la France demande de la persévérance ; à l’appui de sa politique économique offensive, le gouvernement agit pour casser la sinistrose.

05/11/2013

Un euro récupéré sur la fraude est un euro d’impôt en moins.

françois marc,fraude fiscaleSuite au vote du Parlement, MOSCOVICI et Bernard CAZENEUVE ont salué, dans leur communiqué, la nouvelle étape dans la lutte contre la fraude fiscale et la grande délinquance économique et financière.

Extrait du communiqué : " Profondément enrichi au cours de la discussion parlementaire, grâce à l’action des parlementaires siégeant sur tous les bancs et notamment celles des rapporteurs Yann Galut, Sandrine Mazetier, François Marc et Alain Anziani, ce projet de loi renforce considérablement les moyens des administrations fiscales et douanières, de la police et de la justice, dans leur lutte contre les fraudeurs, et alourdit les sanctions encourues par les contribuables qui se sont soustrait à leurs obligations au détriment des Français qui acquittent normalement leurs impôts. Il renforce également la coordination entre les administrations financières et la justice ainsi que la transparence de l’action répressive de l’administration fiscale.

Il constitue une nouvelle étape dans la lutte déterminée du Gouvernement contre la fraude fiscale et pour le rétablissement des comptes publics : un euro récupéré sur la fraude est un euro d’impôt en moins."

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