03/04/2014
Engagement de Bpifrance aux côtés de SERMETA : un bel exemple à suivre pour ancrer et doper les belles réussites finistériennes !
Je me félicite de la reprise annoncée de l’entreprise SERMETA par son fondateur Joseph LE MER. A l’issue de la période de négociation exclusive entamée avec le fonds américain Carlyle, actuel actionnaire majoritaire, SERMETA devrait bénéficier d’un actionnariat de nouveau majoritairement local, et surtout stabilisé au bénéfice de son développement, de ses emplois et donc du développement du territoire finistérien.
L’exemple de cette entreprise leader mondial dans son domaine (les chaudières thermiques) donne un joli coup de fouet face à la sinistrose ambiante, tant au plan national que local : Oui ! En Bretagne nous avons de jolies pépites, des entrepreneurs ancrés sur leur territoire, qui travaillent avec le monde entier, et offrent de nombreux emplois sur leurs sites d’implantation ; je rappelle que SERMETA est le premier employeur privé de Morlaix. Mais je n’oublie pas non plus que sans l’implication très forte de Bpifrance (180M€ sur la table tout de même !), et celles des banques locales (Crédit Mutuel-Arkea et le Crédit Agricole), rien n’aurait été possible. Bpifrance, la banque publique d’investissement créé l’an dernier sous l’impulsion du gouvernement est ici pleinement dans sa mission, qui vise à accompagner les développements des PME françaises et à assurer ainsi la préservation de nos emplois et de notre outil industriel.
En tant que membre de la commission de surveillance de la Caisse des dépôts et de son comité des investissements je suis fier de pouvoir encourager les investissements de Bpifrance, filiale à parité entre l’État et de la CDC, dans ce type de projet, où priorité est donnée, aussi, à la préservation et au développement de l’emploi local, donc du territoire.
Bon vent à SERMETA et à ses forces vives !
La presse en parle :
En savoir plus sur Bpifrance.
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« Pole Mer Bretagne Atlantique » : un nouvel atout pour notre façade maritime.
Depuis 2005, la Bretagne disposait du « Pôle Mer Bretagne », pôle de compétitivité tourné vers la mer, source d'innovation et de développement économique. Devenu hier « Pôle Mer Bretagne Atlantique », ce pôle de compétitivité est désormais assis sur un périmètre élargi à la Région des Pays-de-la-Loire.
Je salue cette extension géographique à la région voisine ligérienne : l’union fait la force !
Plus riche, le vivier d’entrepreneurs et de chercheurs du nouveau Pôle de compétitivité « Pole Mer Bretagne Atlantique » bénéficiera des complémentarités naturelles, propres à la Bretagne et aux Pays-de-la-Loire. Limitrophes, ces deux régions maritimes présentent en effet des savoir faire reconnus en matière de pêche ou d’industries navales.
Très attaché au développement de la filière des énergies marines, je crois à cette nouvelle entité. Au travers de cette grande Région maritime, il sera plus facile de peser au niveau de Bruxelles.
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La création d’un salaire minimum en Allemagne est un grand pas de franchi pour l’Europe et les Européens
Le Conseil des ministres en Allemagne a adopté hier un projet de loi créant un salaire minimum à compter du 1er janvier 2015.
Voilà un grand pas de franchi ! Le pouvoir d’achat de millions de citoyens allemands sera amélioré. Les pratiques de distorsion de concurrence entre salariés européens seront freinées, tout comme leurs effets dévastateurs qui ont pénalisé le secteur de l’agro-alimentaire notamment.
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28/03/2014
Le marché chinois, une perspective prometteuse pour les produits bretons
Dans le cadre de la visite d’État chinoise en France, le Président Hollande s’est attaché à rééquilibrer la relation commerciale entre notre pays et la Chine.
40% du total du déficit du commerce extérieur de la France provient de nos importations chinoises ! Il est impératif d’augmenter la présence française en Chine.
De ce point de vue, la Bretagne a une carte à jouer. En termes d’écoulement des viandes de porcs qui font depuis peu l’objet d’un embargo russe, ou bien de perspective d’export très prometteuses de poudre de lait chinoise fabriquée à Carhaix , la Chine et son marché d’1,3 milliards de consommateurs constituent une nouvelle destination pour dégager de nouveaux débouchés. A cet égard, on ne peut que se réjouir de l’ouverture confirmée du marché chinois pour 13 abattoirs français, obtenue il y a deux jours.
Même si nous sommes tous conscients que le régime politique chinois doit être amené à évoluer au plus vite, la France doit se tourner vers les pays porteurs d’échanges commerciaux.
Le groupe Caisse des dépôts, sa filiale PBI et la China Developpment Bank ont d’ailleurs concrétisé le 26 mars la création d’un fonds commun d’investissement de 500 millions € dans le domaine du développement durable, du tourisme et du financement des entreprises.
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22/03/2014
Energies Marines Renouvelables : Une opportunité clé de développement pour la Bretagne de demain
Tribune de François MARC, parue dans La Revue du Trombinoscope de Mars 2014.
La raréfaction des énergies fossiles et le dérèglement climatique donnent une dimension particulièrement stratégique aux Énergies Marines Renouvelables (EMR). Elles pourraient représenter une part importante du mix énergétique et semblent désormais assurées en France de bénéficier de politiques affirmées de soutien. Dans un marché international fortement concurrentiel, la mobilisation de l’État est capitale pour éviter que la prime au premier entrant ne marginalise la France. Des crédits du Programme des investissements d’avenir seront donc fléchés en ce sens.
Dotée d’une façade maritime particulière, la Bretagne peut jouer une place de choix dans les EMR. En ce sens, le Conseil régional s’engage fortement : Il propose ainsi aux porteurs de projet industriels EMR une plate-forme industrialo-portuaire adaptée à leurs besoins à Brest mais également une offre de « dérisquage », de nature financière, logistique, organisationnelle, offrant un environnement propice et sécurisé aux industriels.
Première région maritime de France, la Bretagne s’est forgé une identité maritime forte, tout en se dotant de compétences et de moyens scientifiques, technologiques et industriels remarquables. Ses atouts lui confèrent un indéniable avantage comparatif : un savoir-faire en termes de concertation (Conférence régionale de la mer et du littoral, Arc atlantique), un potentiel de productible en mer important autour de plusieurs technologies, un réseau de PME compétentes et diverpme, sifiées sur les métiers des EMR, des partenaires industriels structurants déjà positionnés, un outil de formation performant et la plus forte concentration de chercheurs en sciences et techniques marines de France. La dépendance énergétique bretonne renforce par ailleurs le besoin de ressources énergétiques propres d'origines renouvelables.
Dans un contexte de réorientation de l’Économie bretonne, les EMR sont une opportunité majeure de développement. Leur exploitation permettra d’impulser sur le territoire une nouvelle filière énergétique, scientifique et industrielle, créatrice de richesses, d’emplois et source d’attractivité.
Après une phase pionnière, la filière tend aujourd’hui à prendre corps. En 2012, quatre projets d’éolien en mer ont été désignés lauréats de l’appel d’offre lancé par le Ministre de l’Énergie, dont celui au large de Saint-Brieuc (500 mégawatts). Distinction territoriale pour la recherche sur les EMR, l’institut pour la transition énergétique « France Énergies Marines » a été créé à Brest. Dimensionné pour accueillir les activités EMR (36 hectares de polder et une offre unique en bord à quai), le port de Brest doit bénéficier d’importants investissements (220 millions €) lui permettant d’accueillir les installations industrielles sur le long terme.
A travers le développement des EMR, la question du rapport au territoire prend tout son sens, du fait notamment des nouvelles dépendances entre terre et mer. Dans une démarche proactive, l’État, les collectivités, pôles de compétitivité, chambres consulaires et agences de développement économique se mobilisent pour organiser la filière.
Déjà en pointe sur les EMR, la Bretagne ambitionne à horizon 2020 une reconnaissance mondiale. La filière devra être référencée au niveau européen, démontrant que la région dispose d’un sourcing efficace en termes d’organisation et pertinent en termes de savoir-faire et de capacité industrielle. Si l’hydrolien constitue une niche à développer, l’éolien flottant peut être la technologie sur laquelle les industriels français et notamment bretons (projet Winflo) se positionneront avec succès. Dès lors que l’investissement politique et industriel est bien au rendez-vous.
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14/03/2014
Les PME, véritable vivier d'économies de ressources
Je conseille cet article proposé par Actu-environnement ; on y perçoit combien l'amélioration de la gestion des ressources pour les PME peut s'avérer rentable et source de compétitivité.
Dans le cadre du semestre européen, la Commission européenne a publié, début mars, une étude sur les programmes de soutien aux PME en matière de gestion efficace des ressources. Elle a recensé plus de 230 programmes mis en œuvre au sein des États membres et estime que les retours sur ces programmes sont dix à vingt fois supérieurs à l'investissement initial.
Porté entre autres par le Conseil régional de Bretagne et la Chambre de commerce et d'industrie, le programme Performance Bretagne environnement + (BPE+) fait notamment figure de bonne pratique.
Accéder à l’article.
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20/02/2014
An 1 de Bpifrance : des résultats encourageants et un « printemps de l’investissement » annoncé pour 2014
Nous avons auditionné ce mercredi en commission des finances le directeur général de Bpifrance sur les résultats du 1er exercice de la banque publique d’investissement. Bpifrance a été initiée fin 2012 par une loi que j’ai rapportée au Sénat.
Dans le contexte de difficulté d’accès au crédit et au capital développement par les entreprises, on peut dire que Bpifrance a pleinement rempli son rôle ! 10mds€ de financement aux entreprises accordés, dont 8mds de prêts bancaires garantis et 1mds€ d’investissement en capital.
Au service de l’innovation, Bpifrance déploie ses outils pour les starts-up. Elle favorise le développement à l’export pour les PME et ETI françaises et soutient la trésorerie des entreprises. Dans les années à venir, son activité va monter en puissance.
En tant que rapporteur général de la commission des finances du Sénat et comme commissaire surveillant de la caisse des dépôts - dont Bpifrance est devenue la première filiale, je serai vigilant à ce que Bpifrance accompagne nos pépites françaises et soutienne toutes les PME qui en ont besoin, il en va de la consolidation de notre tissu économique dans les territoires.
Les résultats de Bpifrance en Bretagne sont très prometteurs. Dès sa première année d’exercice : elle a soutenu 4675 entreprises bretonnes à hauteur de 725 M€, et qui ont obtenu 1.6Mds€ de financements publics et privés.
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12/02/2014
La Bretagne, première bénéficiaire de l’investissement d’avenir de la mission "Très haut débit"
Chargée d'organiser le déploiement de la fibre optique sur l’ensemble du territoire d’ici à dix ans, la mission « Très haut débit » a récemment sélectionné les 25 premiers projets de couverture portés des réseaux d’initiative publique des collectivités territoriales éligibles à des subventions de l’État. La Bretagne doit bénéficier de l’enveloppe la plus importante, à hauteur de 152M€.
Le plan « France Très haut débit » constitue le plus grand chantier d’infrastructure (20 milliards €) du quinquennat. Faire du très haut débit une priorité pour notre pays constitue une des mesures phares en faveur de la relance de la production, de l’emploi et de la croissance.
Dans le cadre de cette mission « Très haut débit », le gouvernement a reçu 56 dossiers visant à faire subventionner des réseaux très haut débit (940 millions d'€ mobilisés). Dans cet appel à candidatures, la Bretagne ressort gagnante : elle recevra 152 millions €, soit plus de 16% des financements affectés via le fonds pour la société numérique (FSN) dans le cadre du programme d’investissement d'avenir.
Source d’attractivité pour le territoire, c’est une excellente nouvelle pour notre région et la collaboration initiée dans le syndicat Megalis.
Ayant profondément à cœur l’aménagement numérique de notre territoire et ayant toujours cru au bien-fondé de la couverture en « haut-débit » puis « très haut-débit » de notre extrême Ouest , je me réjouis de cette nouvelle.
Des retombées en termes d’emplois sont également à attendre du plan « très haut débit ». Une étude des Ministère des Finances et du Travail estime en effet à près de 20 000 emplois directs qualifiés les retombées engendrées par ce grand chantier sur le territoire national.
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04/12/2013
Pacte d'avenir pour la Bretagne : ce n'est qu'un début
Lors du Conseil des ministres ce matin, le Premier Ministre Jean-Marc AYRAULT a fait une communication au sujet du Pacte d'avenir pour la Bretagne destiné à répondre aux difficultés sociales et économiques de la région.
Le Premier Ministre s'est engagé à se déplacer en Bretagne le 13 décembre prochain pour une présentation détaillée. On sait d'ores et déjà que ce pacte, qui se fonde sur un document de 80 pages divisé en 7 chapitres, fait apparaître 7 axes majeurs sur le renforcement de l'économie, sur les conditions de desserte de la péninsule bretonne et sur un certain nombre de sujets liés à l'investissement, à la recherche, à l'innovation en particulier.
J'estime pour ma part que c'est là une réaction particulièrement rapide et efficace de ce gouvernement relativement à l'ensemble des problèmes qui ont été soulevés dans notre région ces dernières semaines et ces derniers mois. Les services de la préfecture de région et le conseil régional ont, avec l'ensemble des collectivités et des responsables socio-économiques de Bretagne, travaillé de concert pour aboutir à la formulation de ce pacte.
Il s'agit bien sûr de s'activer à tous les niveaux pour la mise en œuvre des différents dispositifs proposés, et ceci devra conduire les uns et les autres à une implication très forte qui permettra, je l'espère, à toutes les entreprises en difficulté et à toutes les Bretonnes et les Bretons aujourd'hui en souffrance par rapport à leur situation économique et sociale, de trouver dans cette réponse de grande ampleur un signe d'espoir tout à fait encourageant pour l'amélioration de leur situation.
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24/10/2013
Le 27 novembre 2008, nous avons voté contre le dispositif prévu pour l'écotaxe en Bretagne
Au vu de certaines contre-vérités qui circulent sur le vote de l'écotaxe par les parlementaires, je tiens à rappeler qu'en 2008, j'ai voté contre l'article 60 du projet de loi de finances pour 2009 instaurant l'écotaxe poids-lourds, les amendements que j'avais défendus (au nom des sénateurs socialistes bretons) afin de corriger le dispositif pour la Bretagne ayant été rejetés.
Telle est la position que j'ai rappelée à mes collègues conseillers généraux du Finistère dans le courrier ci-dessous, accompagné du compte-rendu de séance du 27 novembre 2008.
Courrier de François MARC sur l'écotaxe et compte-rendu de séance.
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