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27/09/2017

En librairie à partir du 11 septembre 2017, "Moments citoyens" de François Marc

2659-Marc-Moments citoyens-inter.jpgTrente-cinq années de mandats électifs divers, notamment de maire et de sénateur, apportent une connaissance approfondie du monde politique et de ses acteurs ainsi qu’une expérience de terrain riche d’enseignements. S’appuyant sur un compte rendu d’activités très bien documenté, François Marc tend à démontrer dans cet ouvrage en quoi "l’expérience du réel" est ce qui donne réellement du sens à l’action politique et à l’œuvre de transformation sociale. À travers une analyse détaillée et argumentée des ressorts de la gouvernance publique, l’auteur revisite les étapes de son propre parcours et illustre son propos de nombreuses anecdotes et d’illustrations très concrètes concernant la vie au quotidien d’un élu de terrain. L’expérience acquise le conduit par ailleurs à mettre en avant le souci de transparence et à démontrer en quoi la fonction d’élu apporte à notre société une réelle plus-value en matière de solidarité et de fraternité.

Moments citoyens

22/09/2017

François Marc. Il tourne les pages de 35 ans de mandats (Le Télégramme, 22.09.17)

francois-marc-ne-se-retrouve-pas-dans-la-politique_3613443_354x330p.jpgArticle tiré du Télégramme (édition du 22 septembre 2017)

Pour François Marc, la politique se mesure à l'efficacité de l'action et s'accomplit à l'écoute des territoires. Vieille école ? Alors qu'il met un point final à 35 ans de mandats, le maire de La Roche-Maurice (29), devenu sénateur, signe un livre (*) d'utilité publique.

Lundi, Jean-Luc Fichet s'installera dans le fauteuil que lui laisse François Marc, son devancier sur la liste PS aux sénatoriales de 2014. Élu depuis 1998 à la Haute Assemblée, le parlementaire nord-finistérien s'arrête à la moitié d'un nouveau mandat. S'il ne laisse rien transparaître sur son visage soulignant un éveil permanent, ses douleurs lombaires affectent un rôle d'élu que même à 67 ans, il n'envisage pas autrement qu'à 100 %. « Depuis 2005, je suis intervenu 4.228 fois en séance, j'ai déposé 3.129 amendements et rédigé pas mal de rapports ». Ce labeur essentiel qui intéresse rarement les médias et ne bouleverse pas d'un trait le destin de la République, François Marc l'a inlassablement restitué à ses administrés et plus spécialement aux grands électeurs finistériens. De tous bords.

Hommage aux maires

C'est d'ailleurs, en partie, à leur attention, que le néo-retraité de la politique vient de sortir son livre « Moments citoyens ». Un condensé de 35 années d'engagements politiques « divers et variés » décrites sous un angle pédagogique. L'ascension du professeur d'économie et de gestion à la fac de Brest démarre aux élections municipales de 1983. Le natif de Plougoulm mène une liste à La Roche-Maurice, commune d'origine de son épouse. « Nous avions fait le diagnostic des manques ». L'aménagement du bourg, une salle de sport et une salle polyvalente sortent de terre. Il sera élu trois fois. « Si l'exercice d'une fonction politique doit viser avant tout à porter attention au sort de ses concitoyens, c'est celle de maire qui illustre le mieux cette définition », écrit-il dans son livre.

Chantre de la décentralisation

Aux cantonales de 1988, le socialiste renverse le roc du plateau de Ploudiry, Pierre Abéguilé. François Marc restera conseiller départemental jusqu'à la disparition de son petit mais bien servi canton de Ploudiry. À Quimper, il prend plusieurs vice-présidences. Il devient aussi premier président de la communauté de communes du Pays de Landerneau-Daoulas (en 1995). Deux collectivités en phase avec ses idées : « Même au Sénat, à Paris, face aux cercles jacobins, j'ai continué de défendre la décentralisation ». Son apogée a duré de 2012 à 2014, sous l'éphémère majorité de gauche, lorsque le fidèle socialiste a occupé la fonction éminente de rapporteur général des finances du Sénat. Là où l'ancien étudiant soixante-huitard, animé par l'envie de changer le monde et combattre les fachos, qui devait rejoindre, plus tard, la « deuxième gauche » de Rocard, estimait encore pouvoir, au moins, améliorer le quotidien des gens.

« Déjà pas mal »

 

« Sur les questions de valeurs locatives, sur les impôts des ménages, la régulation financière, j'ai essayé d'être actif dans le principe d'égalité. Malheureusement, le fossé se creuse dans la société », se désole-t-il, réalisant sa désormais impuissance. « Je ne sais pas si je suis un représentant de la politique à l'ancienne. Je reste convaincu que pour essayer de changer les choses, il faut percevoir les réels besoins des gens à travers les mandats locaux. Selon moi, on devrait toujours pouvoir cumuler un mandat parlementaire et de maire d'une petite commune. Une façon de faire payante en démocratie locale. Si l'on obtient un peu d'efficacité dans ce que l'on fait, c'est déjà pas mal ».

* « Moments citoyens », aux éditions de l'Aube, 19,50 €.

18/07/2017

Taxe d’habitation : Et si on terminait le chantier des valeurs locatives ?

Scale-for-blog.jpgCe 17 juillet se tenait au Sénat la conférence nationale des territoires, au cours de laquelle le président MACRON a, à nouveau, évoqué la suppression partielle de la taxe d’habitation.

L’un des arguments justificatifs serait selon lui l’infaisabilité de la révision des "valeurs locatives", à savoir des bases de calcul de la TH : "Je vous propose qu'on gagne collectivement du temps en n'essayant pas de refaire des batailles qui ont déjà été conduites, déjà perdues et qui, objectivement, ne permettent pas de répondre aux défis de nos concitoyens".

J’ai noté ce matin que de nombreux éditorialistes s’engagent dans la brèche, sans avoir pris la peine de vérifier la véracité de l’information (il est d’ailleurs surprenant que le Président de la République n’ait pas reçu les bonnes informations de son administration ce sujet).

Car il doit être su que le chantier de révision des valeurs locatives est bien engagé : en tant que rapporteur général de la Commission des finances au Sénat, j’avais fait adopter un amendement de relance du processus en 2012.

Le dossier a utilement cheminé depuis et la première étape a été d’ores et déjà franchie puisque la révision des valeurs locatives des locaux professionnels (RVLLP) est effective, faut-il le rappeler, depuis le 1er janvier 2017 (+ d'info).

Reste la seconde étape, celle des locaux d’habitation.

Là aussi, le processus est bien engagé : les principes en ont été actés et une expérimentation grandeur nature a été conduite dans 5 départements français. Il reste à tirer les enseignements de l’expérimentation et à lancer le processus général de révision sur tout le territoire, ce qui pourrait conduire à une mise en œuvre définitive de cette deuxième étape avant la fin de l'année 2020.

Le combat pour davantage d’équité et de justice grâce à la révision des valeurs locatives peut donc être gagné d’ici 2020. Mais il faudra pour cela une volonté politique au plus haut niveau de l’État.

Et la suppression partielle de la taxe d’habitation ne changera rien au problème puisque ce sont bien les valeurs locatives qui continueront à servir de référence pour le calcul de la recette, qu’elle soit payée par les contribuables ou par L’État au travers des dégrèvements !

Il peut être légitime d’ouvrir de nouveaux chantiers mais il me semble que les choses iraient mieux si on prenait la peine de bien terminer les chantiers en cours.

Voir mes démarches passées

24/06/2017

L’AAPPMA de l’Elorn en chantier de nettoyage

Elorn.JPGCe samedi 24 juin, les pêcheurs de l’AAPPMA de l’Elorn fêtaient la Saint-Jean… dans la rivière !

Ce sont en effet une quarantaine de bénévoles qui ses sont retrouvés de bon matin pour le chantier de nettoyage aux abords du Quinquis, sous la conduite du président Jean-Yves KERMARREC.

Belle initiative de cette association, toujours  soucieuse de défendre la qualité des eaux ainsi que la qualité paysagère de la vallée de l’Elorn.

19/06/2017

Merci aux députés socialistes bretons

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Le scrutin des législatives 2017 a révélé un taux d’abstention record : au plan national les votes exprimés représentent moins de 43% des électeurs. Si l’on ajoute les votes blancs ou nuls, ce sont donc moins de 40% des électeurs français qui ont "fait" le vote du 18 juin 2017.

Le constat est très inquiétant !

Car le parti "En marche" qui a recueilli une majorité absolue de députés n’a bénéficié que de 18% des faveurs électorales de l’ensemble des électeurs du pays, ce qui ne peut manquer de générer de l’incertitude pour la gouvernance publique à venir…

Ces chiffres tendent aussi à relativiser les propos péremptoires tenus dans certains médias sur le "rejet massif des socialistes", car c’est bien un phénomène de "zapping" opéré par une frange modeste de l’électorat qui constitue le fait statistique essentiel des résultats.

Les députés socialistes bretons ont eux-aussi eu à subir cette désaffection provisoire dans un cycle politique qui a, de tous temps, comporté des bas et des hauts.

Je tiens, en ce qui me concerne, et après avoir pu mesurer l’investissement personnel considérable de nos députés socialistes bretons au long des cinq années du quinquennat écoulé, à rendre hommage à la qualité de leur travail et à leur disponibilité de tous les instants pour relayer jour après jour les préoccupations des bretonnes et des bretons.

Un grand merci à eux.

15/06/2017

2ème tour des législatives à Morlaix : optons pour la ligne Macron et non pour celle de la droite conservatrice...

françois marc,sénateur,sandrine le feur,législatives,circonscription de morlaixDans la circonscription de Morlaix se trouvent face à face au second tour un candidat de droite et une candidate REM (Macron).

Pour un électeur de gauche, le principal critère de choix porte bien entendu sur les valeurs et les engagements des uns et des autres en faveur d'une société plus égalitaire : égalité professionnelle, égalité hommes/femmes, égalité face aux services publics, égalité d'accès aux soins sans oublier bien sûr la recherche d'égalité dans le domaine fiscal et financier.

Sur ce terrain fiscal et financier, la gauche gouvernementale et parlementaire a mis en chantier depuis 2012 de nombreuses réformes visant à une plus grande égalité entre citoyens et collectivités locales.


J'ai sur ce blog, à plusieurs reprises, appelé de mes vœux une clarification d'Emmanuel Macron sur sa volonté d’œuvrer efficacement à l'aboutissement de ces chantiers en cours portant sur l'égalité. Je regrette qu'aucune réponse claire n'ait été apportée à ce jour.

  • - La réforme du prélèvement à la source (préalable nécessaire à toute grande réforme fiscale) sera-t-elle conduite à son terme ? Aucune certitude en la matière...

  • - La révision des valeurs locatives d'habitation sera-t-elle concrétisée en 2018 comme nous l'avons prévu au parlement sous le gouvernement de gauche ? La question reste en suspend !

  • - La réforme de la DGF versée par l'Etat au collectivités locales sera-t-elle poursuivie dans le sens d'une plus grande équité entre communes ? Aucun engagement à ce jour...

  • - Envisage-t-on de répartir la charge fiscale entre français en sollicitant davantage l'impôt progressif et un peu moins l'impôt proportionnel payé indifféremment par les riches et les moins riches ? Avec l'augmentation prévue de la CSG, le Président Macron semble s'orienter vers une solution contraire à l'option que j'ai toujours défendue au Sénat.

Ces quelques exemples illustrent le fait que sur les questions d'égalité entre citoyens et collectivités, la ligne politique du quinquennat apparaît pour l'heure démunie d'ambition redistributrice.

Pour autant, si en votant dimanche prochain pour la candidate Macron, on peut avoir le sentiment de s'engager dans le flou, ce qui est sûr, en revanche, c'est que la ligne politique défendue par la droite ne manquera pas de percuter violemment nos convictions de gauche. Nul ne peut par exemple oublier que, en matière fiscale, tous les candidats de la primaire de droite prônaient la suppression pure et simple de l'impôt sur la fortune ! Je n'oublie pas non plus que le candidat de droite a, par des propos très agressifs, manifesté dans ses premières interventions au Conseil Départemental une position "anti-gauche" peu soucieuse d'ouverture !

Faire de la politique, c'est choisir !

Contre le retour d'une droite très conservatrice (aussi habile soit-elle en communication !), pour le second tour je voterai Sandrine Le Feur, en dépit des incertitudes programmatiques de la Ligne Macron.

C'est quoi "l'homme augmenté" ?

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Les thèmes de "l'homme augmenté" et du "transhumanisme" apparaissent aujourd'hui de plus en plus présents dans les débats de société fondamentaux, tant pour des raisons éthiques et philosophiques que pour les enjeux écologiques ou politiques sous-jacents. Il s'agira certainement du débat majeur du 21ème siècle...

J'invite à lire l'ouvrage récent de Thierry Magnin "Penser l'humain au temps de l'homme augmenté", Albin Michel, mars 2017, qui apporte un éclairage fort documenté et instructif sur toutes les facettes de ce sujet majeur.

Extraits marquants !

"Les progrès fulgurants des biotechnologies combinés à la révolution numérique laissent entrevoir un avenir radicalement différent pour l'humanité. L'homme "augmenté" par les technologies et bientôt "transhumain" peut-il vraiment sauver l'homme" ou doit-il susciter une virulente résistance ? !!"

"Le transhumanisme engobe les idéaux des lumières comme le rationalisme, l'idée de progrès, la foi en la science et la destinée particulière de l'homme. il prône un individualisme libéral à tous points de vue, tant économique que social, tant politique que moral..."

"Il y a des liens directs entre le développement des idées transhumanistes et une vision individualiste de l'ultralibéralisme dans lequel le sujet est sans cesse appelé à se dépasser, à améliorer ses performances,... Le corps est vu comme une somme de fonctions dont il s'agit de maximiser les performances. On le répare et on l'augmente en améliorant les "pièces détachées" !"

07/06/2017

Report du prélèvement à la source, de quoi se poser des questions...

images.jpgL'ancien secrétaire d’État au Budget Christian Eckert, artisan de la réforme du prélèvement à la source, a, à juste raison me semble-t-il, dénoncé sur son blog ce mercredi, le report de son entrée en vigueur, jugeant les arguments avancés pour justifier cette décision "dérisoires" et "contestables".

Accéder au billet de Christian Eckert.

02/05/2017

Les mesures "anti-culture" du FN : un danger pour la Bretagne

le-cornouaille-90-ans-levenement-en-bretagne.jpgCe soir, le monde de la culture se rassemble "contre le FN" à la Cité de la musique à Paris. Derrière cette mobilisation, associations et syndicats de la culture appellent à "faire barrage au FN" et à "ses idées antidémocratiques de rejet de l’autre et de repli sur soi dans une société identitaire et fragmentée".

La culture est ce bien commun qui fonde le vivre-ensemble et pour notre territoire, la vitalité culturelle de la Bretagne est aussi source d’attractivité.

Au sein de notre région, ce sont 22 000 actifs qui œuvrent dans le secteur de la culture : artistes, cadres, techniciens, ouvriers du spectacle, photographes, artisans d’art, professions littéraires, journalistes, scénaristes, architectes, professeurs d’art, chargés de documentation et de conservation du patrimoine… On voit mal comment les thèses frontistes en matière de politique culturelle pourraient décemment préserver pour ces actifs, la liberté de penser et de créer, la liberté d'inventer et d'affirmer, la liberté d'interpréter.

En appelant à la préférence nationale et au mécénat populaire, le Front national défend des mesures à proprement parler "anti-culture" : création d’un salon annuel de "l'art caché", soumission "hiérarchique" des directeurs des grands établissements culturels aux "représentants politiques", révision de la composition du CSA, remise en cause du statut d'intermittent du spectacle,  défense de l'identité culturelle nationale et de la francophonie jugée "aujourd'hui en échec", soutien à la promotion des pratiques traditionnelles de la "civilisation" française, protection et l'usage de la langue française etc.

Voter Marine LE PEN le 7 mai prochain reviendrait à mettre un frein à cette vitalité bretonne qui fait la force de notre territoire.

Portrait statistique de la culture en Bretagne

23/04/2017

2ème tour des Présidentielles : le vote "MACRON" doit rassembler tous les démocrates

françois marc,sénateur,présidentielleA l'issue du scrutin de ce 23 avril, le choix à opérer pour le second tour ne doit comporter aucune hésitation : à la candidature LE PEN, tous les démocrates de France préféreront, j'en suis convaincu, la candidature du rassemblement et d'ouverture d'Emmanuel MACRON. J'appelle pour ma part à ce vote de raison.

Les éléments du programme d'Emmanuel MACRON apparaissent en effet en phase avec les principales attentes des socio-démocrates :

  • - Affirmation d'une société française solidaire ;
  • - Promotion de la valeur "travail" ;
  • - Poursuite nécessaire de l'assainissement des finances publiques ;

  • - Réduction de la dette du pays ;

  • - Respect des engagements européens de la France ;

  • - Attention portée à la jeunesse et à l'innovation.

La question se posera de savoir ensuite, au regard du programme politique de la législature 2017-2022, si ce vote de raison peut évoluer vers un vote de conviction. Une question fondamentale devra pour cela trouver réponse, celle de la politique qui sera proposée pour faire progresser l'égalité entre français(es).

Dans notre pays, les injustices restent trop nombreuses et les inégalités sont douloureusement ressenties par nombre de nos concitoyens : dans les revenus, l'accès aux soins, l'accès à l'éducation, la vie professionnelle, les facilités d'accès aux services publics ou à la justice, etc.... Le service public de proximité étant, pour une part importante, délégué aux communes et intercommunalités, il importe à mes yeux de tendre vers l'égalité républicaine en procédant à une égalisation (par strates) des moyens financiers des collectivités.

De par mon expérience parlementaire, j'ai la conviction que sur tous les sujets majeurs de lutte pour l'égalité, les politiques "de droite" et les politiques "de gauche" tirent la plupart du temps dans des sens différents. A chaque fois que le parlement est amené à voter des textes de loi sur les questions de fiscalité, de revenu ou de patrimoine, les votes "de droite" et les votes "de gauche" se révèlent différents et souvent opposés...

S'il accède à la Présidence de la République, Emmanuel MACRON devra donc sur ce sujet clarifier ses propositions et veiller à promouvoir un programme de législature ambitieux en matière de liberté, de fraternité mais surtout d'égalité. Ce sera là une exigence forte pour emporter durablement la conviction des progressistes et susciter la confiance des français(es).