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06/07/2012

23 Conseillers Emploi pour le bassin Lesneven-Landerneau

Pôle emploi.jpg françois marc,pôle emploiCe vendredi, j’ai participé à l’inauguration de la nouvelle agence Pôle emploi, accueillie dans la Maison des services publics à Landerneau. Les moyens déployés pour cette installation sont particulièrement importants. Ils témoignent d’une indéniable prise en compte de la réalité économique. L’agence va permettre d’optimiser la confrontation des offres et des demandes. Les 23 conseillers ainsi que les trois encadrant auront à accompagner les 3800 personnes à la recherche d'un emploi identifiées dans les 37 communes du bassin (75 433 habitants).

On se souvient de la bataille menée au niveau de la Communauté de communes du Pays de Landerneau-Daoulas, voilà vingt ans de cela, pour que soit maintenue à Landerneau l’antenne ANPE. A l’époque, l’Etat renâclait à maintenir cette petite antenne ANPE (un poste et demi !).

C’est dire si l’avancée concrétisée aujourd’hui avec 23 postes de conseillers sur notre territoire de Landerneau-Lesneven se doit d’être saluée avec grande satisfaction. Cette installation à Landerneau est à cet égard exemplaire de ce l’on imagine être un meilleur service (public) de proximité dans nos territoires.

14/06/2012

La Bretagne, un domaine sur Internet à part entière !

Bzh.jpgC’est officiel : le « .BZH » a été reconnu comme domaine Internet par l’ICANN, cet organisme qui gère au niveau mondial les créations de domaines Internet. Voilà plusieurs années maintenant que le projet était conjointement porté par l’association www.bzh, l’AFNIC le Conseil Régional de Bretagne.

Reste maintenant à attendre le mois prochain pour connaitre le délai d’examen des candidatures pour le « point bzh ».

A différents égards, économique, social et culturel, cette extension sur la toile participera au rayonnement de la Bretagne.

Cette identité numérique bretonne ne pourra qu’améliorer l’attractivité de notre territoire.

C’est une excellente nouvelle !

25/05/2012

THD : nouveau service public en devenir...

particulier.jpgLa couverture intégrale de la France en très haut débit (THD) devrait être ramenée de 15 à 10 années. Avant la fin du nouveau quinquennat, tout foyer pourra disposer d’un débit minimum compris entre 2 et 5 mb/s. Dans le Finistère, le « Pen ar bed numérique » permet d’ores et déjà, à tout un chacun, de bénéficier d’un accès Internet à 10 mb/s.

Au plan national, le nouvel agenda annoncé amorce une véritable rupture. A travers les dispositifs législatifs et réglementaires, il s’agira de trouver les leviers capables de produire l’accélération nécessaire au déploiement. L’appétence croissante des collectivités territoriales pour le très haut débit sera encouragée. La mise en œuvre de mécanisme plus fortement péréquateurs est déjà à l’étude afin d’accroitre les marges de manœuvre locales des territoires les « moins riches ».

Les prochains mois seront cruciaux pour changer de modèle de déploiement. La fibre optique n’est pas l’unique solution technique. Aujourd’hui, le haut et le très haut débit mobile sont tout aussi attendus par nos concitoyens. Le THD devra devenir véritablement, un nouveau service public.

23/05/2012

Henry MINTZBERG contre l’entreprise arrogante

françois marc,henry mintzberg,entreprise arroganteDans la droite ligne de ses analyses souvent critiques sur le modèle commun de management des entreprises occidentales, le célèbre professeur de l’université Mc GILL (Canada) lance un nouveau pavé dans la mare.

Il part en guerre contre le poids excessif des firmes géantes et de la finance. Il prône aussi le développement de nouvelles organisations issues du mouvement social, le «secteur pluriel»…

Pour en savoir plus, voir l'article du journal Le Monde du 22 mai 2012 (actualité économique & entreprise).

21/05/2012

La Bretagne dépend de plus en plus de l’international

forum de ploudaniel.jpgPrésent au forum agroalimentaire de PLOUDANIEL organisé durant le week end de l’Ascension, j’ai pu mesurer combien l’ouverture internationale devient aujourd’hui un paramètre de notre développement régionale particulier dans le domaine agroalimentaire. J’ai rencontré ainsi des responsables d’entreprises et de coopératives qui m’ont indiqué que l’exportation et en particulier la «grande exportation», sont aujourd’hui devenues les moteurs du développement des entreprises situées dans notre région.

Il n’est pas rare que le taux d’activité consacré à l’exportation représente 35 à 40% des ventes réalisées et ceci donne bien sûr un débouché considérable à nos productions.

La présence de l’Ambassadeur de l’Indonésie (Pays de 245 millions d’habitants) illustre cette volonté manifestée chez nous d’être en permanence tourné vers ces cibles commerciales parfois lointaines et notre souci d’établir des partenariats actifs avec les responsables de ces grands pays.

J’avais, il y a une vingtaine d’année, créé à l’Université de BREST, un DESS intitulé «Gestion des PME Exportatrices». Je suis heureux de constater aujourd’hui que cette orientation donnée à la formation supérieure s’inscrit pleinement dans la réponse aux besoins des entreprises en matière de ressources humaines performantes.

13/04/2012

CO2 : réponse au financement de la protection sociale

co2.jpgAu cours de réunions publiques récentes de la Campagne présidentielle auxquelles j’ai participé, la question s’est posée de savoir sur quels fondements serait assuré le financement de la protection sociale.

A ce sujet, le candidat François HOLLANDE a récemment indiqué qu’il souhaitait diversifier le financement de la protection sociale, et qu’il ferait appel à d'autres prélèvements, notamment sur l'ensemble de la richesse produite et sur les émissions de CO2.

Considéré relativement « anti-économique », le système actuel est contesté de toutes parts, puisqu'il repose, comme le rappelle F. HOLLANDE, sur le seul travail.

La réforme souhaitable du financement de la protection sociale consisterait donc à mettre à contribution, de la même manière, l'ensemble des revenus, et par conséquent les revenus du patrimoine et les revenus de placement.

En parallèle, il est évident que pour conserver notre système de protection sociale, l’un des meilleurs au monde, notre pays doit entreprendre, sans plus tarder, une indispensable maîtrise des dépenses sociales par des réformes structurelles.

11/04/2012

Les Français outrageusement pessimistes ? Je ne le crois pas.

loser-600x400.jpgUn article intitulé Les Français, ces "losers" a récemment fait couler beaucoup d’encre. L’auteur, Eric Le Boucher, directeur de la rédaction des Echos, s’attarde sur la crainte exprimée par les Français : la peur du déclin. Un sondage CSA révèle en effet qu’une majorité de la population française redoute le déclassement de notre pays. La mondialisation apparait anxiogène et les Français se sentiraient, nous dit-on, losers.

L’article pose il est vrai un certain nombre de bonnes questions.

Et je relève notamment la conscience collective de l’extrême gravité de la situation dans laquelle se trouve aujourd’hui notre pays. Il est aujourd’hui établi que le dernier quinquennat a donné lieu à d’inconséquents gaspillages d’argent public.

Les Français savent que ces cadeaux fiscaux octroyés à certaines catégories ont été faits à crédit. La crise est passée par là. La dette générée rend nos finances publiques dramatiquement vulnérables à l’égard des appétits des marches financiers.

Face à ce constat, le redressemeent de notre pays exigera des efforts partagés.

Mais E. Le Boucher reconnait lui-même, en fin de compte, que les Français ne sont pas si déconnectés de la réalité. Il écrit ainsi : "Les Français aiment tout simplement rêver pendant les élections. Ensuite, ils se réveillent et se secouent."

30/03/2012

La crise financière ne serait donc pas finie ?

grève en espagne.jpgCe 29 mars 2012, on a pu entendre dans les médias de nombreux commentateurs effarés parler de la situation alarmante de l’Espagne, en grève générale ce jour.

Ainsi donc, se lamentaient-ils, la crise financière ne serait pas finie ? Beaucoup avaient en effet imaginé que les sujets plus légers ou les petits commentaires politiciens de campagne électorale suffiraient à nourrir le quotidien de la fonction d’information générale. Las, beaucoup de commentateurs se voient contraints de se pencher à nouveau sur les ressorts de la crise financière et sur ses conséquences dans les pays du sud de l’Europe en particulier.

A vrai dire, on peut légitimement parier que, une fois atténués ou dissipés les effets anesthésiants de l’injection de 1 000 milliards d’euros par les Autorités monétaires européennes depuis décembre 2011, la réalité de la faible croissance et des déséquilibres des comptes publics va à nouveau s’imposer comme sujet d’actualité dominant.

Si c’est le cas, la « drogue » monétaire administrée aux Economies occidentales n’aura en définitive fait que différer la confrontation avec les réalités économiques et sociales particulièrement redoutables pour nos générations les plus jeunes.

21/03/2012

Terres rares : un leadership chinois qui inquiète…

303448_reuters_433690_OFRBS-CHINE-TERRES-RARES-20120319.jpgVoilà presque un an, j’avais relevé sur ce blog, combien l’enjeu de la conquête des terres rares est crucial. Cobalt, manganèse, zinc, phosphore jaune… les éléments chimiques qu’elles contiennent sont hautement stratégiques car ils permettent d’accroître la miniaturisation.

Ces métaux rares entrent dans la composition de la plupart de nouvelles technologique, de plus en plus sophistiquées comme les éoliennes, voitures hybrides, ordinateurs, missiles ou autre téléphones portables.

Le problème c’est que les principaux sites de ressources en terres rares sont situés en Chine.

Ce sont en effet 85 à 97% des terres rares qui y sont extraites, non sans problèmes environnementaux d’ailleurs ! Habitants et ouvriers des collines de Baotou, capitale mondiale des terres rares, accusent des taux de cancers importants et des difficultés respiratoires. La pollution résultant de plusieurs années d’exploitation intensives de ces métaux rares est maintenant connue.

Suite à la plainte récemment déposée devant l’OMC par le Japon, les Etats-Unis et l’Union européenne contre la Chine, accusée d’abuser de son monopole, le dossier des terres rares revient sur la table. Les quotas à l’exportation des terres rares instaurée par la Chine risquent en effet d’être déflagratoires pour les puissances économiques…

Derrière cette stratégie économique attirant les entreprises étrangères se profilerait en définitive une tentative de relocalisation sur le sol chinois d’activités à haute valeur ajoutée. Au-delà des considérations liées à la souhaitable indépendance économique dans un contexte mondialisé, le sujet révèle une rare complexité tant il mêle des problématiques antagonistes.

Le cercle vicieux à l’œuvre découle d’une équation aux paramètres parfaitement contradictoires :

  • La volonté pour les pays occidentaux de ne pas dépendre du quasi-monopole chinois ;
  • La croissance verte, directement dépendantes des terres rares ;
  • Le respect de la santé des travailleurs ainsi que de l’environnement.

Des associations ont pointé ce paradoxe consistant à d’un côté inciter à la consommation de produits high-tech et de l’autre refuser d’assumer les impacts environnementaux et sociaux qui en découlent. Face à ce dilemme, elles ont rappelé combien il serait utile (du point de vue économique, environnemental, social) de sortir des logiques d’obsolescence programmée et de rendre réparable les produits mis sur le marché.

L’enchaînement a bien été résumé par le directeur de l’APESA (centre technologique en environnement et maîtrise des risques) : « La quantité d'énergie nécessaire à extraire ces matériaux va doubler. Et les avantages environnementaux des objets industriels fabriqués avec ces terres rares ne compenseront pas les dégâts de longue durée causés par les procédés d'extraction. Le recyclage restera une réponse limitée : d'un coût élevé, il ne fera que retarder l'échéance ».

15/03/2012

Promouvoir l’Economie Sociale et Solidaire

image note blog ESS.jpgL’Economie Sociale et Solidaire représente depuis des décennies en France, un pilier important de l’activité économique et sociale (mutuelles, coopératives, mutualisme, etc..). Elle représente aujourd’hui 10% de l’emploi salarié de notre pays.

Dans le Finistère, on mesure aisément ce que peut représenter toute l’activité des coopératives agricoles, des banques mutualistes, des mutuelles, mais aussi de toutes les associations et organisations d’aide et de services aux personnes.

Pour autant, il faut bien reconnaitre que le modèle de l’Economie Sociale et Solidaire peut se révéler fragile et qu’en tout état de cause, son développement n’a pas été facilité ces dernières années au niveau de l’action réglementaire ou législative. S’agissant de la fiscalité, j’ai pour ma part été amené, lors du dernier budget à dénoncer au Sénat, la tentative d’accroitre l’imposition des coopératives agricoles et grâce à la mobilisation du Parlement, cette disposition a pu être évitée pour le moment.

Une consolidation et un nouvel essor du modèle d’Economie Sociale et Solidaire devra être, à mon sens, promu dans les années qui viennent. C’est dans cette perspective que le candidat François Hollande a souhaité inscrire son action s’il est élu et annoncé un certain nombre de mesures fortes que j’ai rappelées ci-dessous vu l’importance du sujet à mes yeux.

Les 10 mesures proposées par François Hollande pour soutenir le développement de l’Economie Sociale et Solidaire :

1. Faire voter une loi de programmation de l’Economie Sociale et Solidaire pour accompagner de manière durable le développement de l’ESS en réelle concertation avec les acteurs du secteur.

2. Réserver une part de l’accès aux marchés publics locaux aux entreprises de l’Economie Sociale et Solidaire.

3. Rétablir une partie des financements associatifs supprimés sans concertation et établir avec les associations une véritable contractualisation en consolidant les financements (pluriannuels), en respectant leur capacité d’initiative.

4. Réserver à l’ESS une partie des fonds de la future Banque Publique d’Investissement à hauteur de 500 millions d’euros.

5. Aider au développement de l’entreprenariat social.

6. Faciliter la transmission ou la reprise d’entreprises par les salariés, en instituant un droit de préférence de rachat, à égalité d’offre, au bénéfice des salariés.

7. Réhabiliter les contrats aidés et accompagner le développement de l’insertion par l’activité économique en révisant les conditions du financement des postes d’insertion.

8. Elargir le financement de l’innovation à l’innovation sociale.

9. Ouvrir l’économie sociale et solidaire aux jeunes notamment par la voie des emplois d’avenir, par le soutien aux Coopérative d’Activité et d’Emploi et par une politique partenariale de formation avec les associations d’éducation populaire.

10. Assurer la représentation des employeurs de l’économie sociale dans le dialogue social.